Une internaute libanaise, Rim Haïdar a mis en vente hier sur sa page Facebook , une abaya ayant appartenu au secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, pour le prix de deux millions de dollars "frais" (par opposition aux lollars ou dollars retenus dans les comptes bancaires libanais).
"À vendre: une abaya en pure laine de chameau. Désignée par le terme khadijiya par les Arabes et pouvant être portée pour les grandes occasions. Elle a appartenu au sayyed Hassan Nasrallah. Le prix demandé est de deux millions de dollars en espèces ou dollars frais", a-t-elle écrit.
Le leader chiite lui avait offert le manteau traditionnel en septembre 2006, après qu’elle eut exprimé sur la chaiÏne al-Manar, au lendemain de la guerre des trente-trois jours avec Israël, son vif souhait ne serait-ce que de toucher à son vêtement. Cet engouement pour le Hezbollah et son chef semble avoir tari depuis, au vu des vives critiques que Rim Haïdar, jadis baptisée "oum al-Abaya" (la mère de la abaya), leur adresse désormais ouvertement sur les réseaux sociaux. Elle critique notamment le fait que le parti armé chiite justifie la faim et la pauvreté subie par sa base, par le slogan pompeux de dignité. Et ses critiques ne sont pas sans lui attirer les foudres des partisans du Hezbollah et de son armée électronique, selon l’agence d’informations al-Markaziya, faisant état d’une campagne de diabolisation menée contre elle sur les réseaux sociaux.
"À vendre: une abaya en pure laine de chameau. Désignée par le terme khadijiya par les Arabes et pouvant être portée pour les grandes occasions. Elle a appartenu au sayyed Hassan Nasrallah. Le prix demandé est de deux millions de dollars en espèces ou dollars frais", a-t-elle écrit.
Le leader chiite lui avait offert le manteau traditionnel en septembre 2006, après qu’elle eut exprimé sur la chaiÏne al-Manar, au lendemain de la guerre des trente-trois jours avec Israël, son vif souhait ne serait-ce que de toucher à son vêtement. Cet engouement pour le Hezbollah et son chef semble avoir tari depuis, au vu des vives critiques que Rim Haïdar, jadis baptisée "oum al-Abaya" (la mère de la abaya), leur adresse désormais ouvertement sur les réseaux sociaux. Elle critique notamment le fait que le parti armé chiite justifie la faim et la pauvreté subie par sa base, par le slogan pompeux de dignité. Et ses critiques ne sont pas sans lui attirer les foudres des partisans du Hezbollah et de son armée électronique, selon l’agence d’informations al-Markaziya, faisant état d’une campagne de diabolisation menée contre elle sur les réseaux sociaux.
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