©Ilham Aliyev, 2023. (Photo ATTILA KISBENEDEK / AFP)
Neuf personnes, accusées de vouloir fomenter une tentative de coup d'État téléguidé par l'Iran, ont été arrêtées par les autorités azerbaïdjanaises. Ce développement intervient dans un contexte de détérioration des relations entre Bakou et Téhéran.
L'Azerbaïdjan a annoncé mardi de nouvelles arrestations en lien avec une tentative de coup d'Etat présumée que les autorités azerbaïdjanaises accusent l'Iran d'avoir ourdie, dans un contexte de tensions croissantes entre Bakou et Téhéran.
Au moins neuf citoyens azerbaïdjanais accusés de "travailler pour les services spéciaux iraniens" ont été arrêtés par les forces de l'ordre azerbaïdjanaises, ont indiqué le ministère de l'Intérieur, le service de sécurité et le parquet général de ce pays du Caucase du Sud dans un communiqué commun.
Ce groupe planifiait un "renversement violent du gouvernement et des assassinats de personnalités de premier plan et de hauts responsables", affirme le communiqué.
Six personnes accusées d'avoir ourdi un coup d'Etat sur ordre des services secrets iraniens avaient déjà été arrêtées en Azerbaïdjan début avril, l'annonce de leur arrestation ayant été suivie de l'expulsion de quatre membres de l'ambassade d'Iran à Bakou.
Début mai, Téhéran a riposté en expulsant quatre diplomates azerbaïdjanais.
Les relations entre l'Azerbaïdjan et l'Iran se sont détériorées ces derniers mois, notamment en janvier lorsqu'un homme armé a fait irruption dans l'ambassade de Bakou à Téhéran, tuant un diplomate et blessant deux agents de sécurité de l'ambassade.
Le ministère azerbaïdjanais des Affaires étrangères a imputé la responsabilité de la fusillade à l'Iran, en affirmant qu'une campagne anti-azerbaïdjanaise dans la presse iranienne avait "encouragé l'attaque".
Les relations entre Bakou et Téhéran sont traditionnellement délicates, l'Azerbaïdjan turcophone étant un proche allié de la Turquie, une rivale historique de l'Iran.
Bakou achète par ailleurs des armes à Israël, autre grand adversaire des autorités iraniennes.
L'Azerbaïdjan accuse en outre l'Iran de soutenir l'Arménie dans le conflit territorial qui oppose Bakou à Erevan depuis trois décennies.
Malo Pinatel, avec AFP
L'Azerbaïdjan a annoncé mardi de nouvelles arrestations en lien avec une tentative de coup d'Etat présumée que les autorités azerbaïdjanaises accusent l'Iran d'avoir ourdie, dans un contexte de tensions croissantes entre Bakou et Téhéran.
Au moins neuf citoyens azerbaïdjanais accusés de "travailler pour les services spéciaux iraniens" ont été arrêtés par les forces de l'ordre azerbaïdjanaises, ont indiqué le ministère de l'Intérieur, le service de sécurité et le parquet général de ce pays du Caucase du Sud dans un communiqué commun.
Ce groupe planifiait un "renversement violent du gouvernement et des assassinats de personnalités de premier plan et de hauts responsables", affirme le communiqué.
Six personnes accusées d'avoir ourdi un coup d'Etat sur ordre des services secrets iraniens avaient déjà été arrêtées en Azerbaïdjan début avril, l'annonce de leur arrestation ayant été suivie de l'expulsion de quatre membres de l'ambassade d'Iran à Bakou.
Début mai, Téhéran a riposté en expulsant quatre diplomates azerbaïdjanais.
Les relations entre l'Azerbaïdjan et l'Iran se sont détériorées ces derniers mois, notamment en janvier lorsqu'un homme armé a fait irruption dans l'ambassade de Bakou à Téhéran, tuant un diplomate et blessant deux agents de sécurité de l'ambassade.
Le ministère azerbaïdjanais des Affaires étrangères a imputé la responsabilité de la fusillade à l'Iran, en affirmant qu'une campagne anti-azerbaïdjanaise dans la presse iranienne avait "encouragé l'attaque".
Les relations entre Bakou et Téhéran sont traditionnellement délicates, l'Azerbaïdjan turcophone étant un proche allié de la Turquie, une rivale historique de l'Iran.
Bakou achète par ailleurs des armes à Israël, autre grand adversaire des autorités iraniennes.
L'Azerbaïdjan accuse en outre l'Iran de soutenir l'Arménie dans le conflit territorial qui oppose Bakou à Erevan depuis trois décennies.
Malo Pinatel, avec AFP
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