Venu au Festival de Cannes présenter en avant-première mondiale le cinquième volet de la saga
Indiana Jones défie le temps et Harrison Ford, du haut de ses 80 ans, étincelle de mille feux, Palme d’Or d’honneur à la main, au Festival de Cannes. «Je suis profondément touché par cette distinction», affirme l’acteur en proie à l’émotion. L’événement surprise s’est déroulé juste avant la projection du film Indiana Jones et le cadran de la destinée, l'un des blockbusters familiaux les plus attendus de l'année.
C’est la deuxième Palme d’Or d’honneur attribuée lors de cette 76e édition du festival, la première ayant mis à l'honneur Michael Douglas lors de la cérémonie d’ouverture.
D’innombrables succès ont arpenté le chemin de Ford, figure du cinéma hollywoodien. En effet, l'acteur a incarné un large éventail de personnages, de Han Solo dans la saga Star Wars à Blade Runner, en passant par l'aventurier au chapeau et au fouet qu'il joue depuis 1981. Le cinquième épisode d'Indiana Jones, qui sort en salles fin juin, marque les adieux de Harrison Ford avec l'un de ses personnages fétiches, outre Han Solo dans Star Wars.
Le réalisateur, James Mangold, connu pour Logan, Le Mans 66 et Walk The Line, a choisi de jouer la carte de la fidélité à l’univers d’Indiana Jones. Mangold succède pour la première fois à Steven Spielberg, réalisateur des quatre volets précédents, sur Indiana Jones: «C’était comme enfiler un très grand costume», se souvient-il.
Premières images, première impression
Un fouet, un chapeau, des cascades: après le triomphe des films de superhéros, le cinéma d’action «à l’ancienne» a quelque chose de «rafraîchissant», selon le réalisateur du nouvel Indiana Jones, James Mangold. «J’aime ce style et je pense que le public l’accueille bien. Ce n’est peut-être pas à la mode, mais je pense que ça a quelque chose de rafraîchissant pour les gens», déclare-t-il. « Nous sommes à une époque où les films sont hyperactifs. Tout doit être si rapide que cela ne laisse même pas aux personnages ou à l’histoire le temps de respirer», ajoute le cinéaste de 59 ans. «Je ne veux pas être présomptueux, mais j’existe. Steven Spielberg également, ainsi que d’autres réalisateurs qui ont un style plus classique.» Pour ce film, il voulait conserver «une combinaison d’amour pour le cinéma classique de l’âge d’or (et) de scènes d’action qui ne soient pas uniquement physiques, mais également comiques et inventives, un peu comme du Buster Keaton, mais propulsées au diesel».
Dès les premières images, c’est un Harrison Ford rajeuni d’une bonne quarantaine d’années qui apparaît à l’écran, témoignant des progrès des techniques de lifting numérique de plus en plus prisées par Hollywood. Un artifice employé pendant une bonne vingtaine de minutes, le temps d’une séquence d’attaque d’un train nazi, pendant la Seconde Guerre mondiale, en forme d’hommage au cinéma d’aventure d’autrefois. Avant que le film ne retrouve le Pr Jones en 1969, usé, au bord du divorce, à la veille de son départ en retraite. Rien de mieux qu’une nouvelle aventure pour retrouver le moral.
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«Il faut beaucoup d’argent pour faire» ce rajeunissement numérique dont le cinéma est de plus en plus friand, souligne James Mangold. «Je ne suis pas sûr que ce soit pertinent dans la plupart des films, où vous pouvez faire beaucoup avec du maquillage ou de l’éclairage.» «Toute innovation technologique en matière de narration, de réalisation de films, d’effets spéciaux, vient avec des dangers et un risque d’être trop utilisée», souligne-t-il, comme cela peut l’être avec la 3D par exemple. «Je veux qu’on n’ait pas à réfléchir à la technologie, je ne veux pas y penser. Pour moi, la joie de cette séquence d’ouverture, ce n’est pas la technologie, mais le fait qu’elle s’efface», martèle-t-il. Quant au reste du film, lorsqu’Indiana Jones reprend du service à l’âge où il devrait partir à la retraite, «il faut être honnête avec le public».
Marie-Christine Tayah avec AFP
Instagram: @mariechristine.tayah
Indiana Jones défie le temps et Harrison Ford, du haut de ses 80 ans, étincelle de mille feux, Palme d’Or d’honneur à la main, au Festival de Cannes. «Je suis profondément touché par cette distinction», affirme l’acteur en proie à l’émotion. L’événement surprise s’est déroulé juste avant la projection du film Indiana Jones et le cadran de la destinée, l'un des blockbusters familiaux les plus attendus de l'année.
C’est la deuxième Palme d’Or d’honneur attribuée lors de cette 76e édition du festival, la première ayant mis à l'honneur Michael Douglas lors de la cérémonie d’ouverture.
D’innombrables succès ont arpenté le chemin de Ford, figure du cinéma hollywoodien. En effet, l'acteur a incarné un large éventail de personnages, de Han Solo dans la saga Star Wars à Blade Runner, en passant par l'aventurier au chapeau et au fouet qu'il joue depuis 1981. Le cinquième épisode d'Indiana Jones, qui sort en salles fin juin, marque les adieux de Harrison Ford avec l'un de ses personnages fétiches, outre Han Solo dans Star Wars.
Le réalisateur, James Mangold, connu pour Logan, Le Mans 66 et Walk The Line, a choisi de jouer la carte de la fidélité à l’univers d’Indiana Jones. Mangold succède pour la première fois à Steven Spielberg, réalisateur des quatre volets précédents, sur Indiana Jones: «C’était comme enfiler un très grand costume», se souvient-il.
Premières images, première impression
Un fouet, un chapeau, des cascades: après le triomphe des films de superhéros, le cinéma d’action «à l’ancienne» a quelque chose de «rafraîchissant», selon le réalisateur du nouvel Indiana Jones, James Mangold. «J’aime ce style et je pense que le public l’accueille bien. Ce n’est peut-être pas à la mode, mais je pense que ça a quelque chose de rafraîchissant pour les gens», déclare-t-il. « Nous sommes à une époque où les films sont hyperactifs. Tout doit être si rapide que cela ne laisse même pas aux personnages ou à l’histoire le temps de respirer», ajoute le cinéaste de 59 ans. «Je ne veux pas être présomptueux, mais j’existe. Steven Spielberg également, ainsi que d’autres réalisateurs qui ont un style plus classique.» Pour ce film, il voulait conserver «une combinaison d’amour pour le cinéma classique de l’âge d’or (et) de scènes d’action qui ne soient pas uniquement physiques, mais également comiques et inventives, un peu comme du Buster Keaton, mais propulsées au diesel».
Dès les premières images, c’est un Harrison Ford rajeuni d’une bonne quarantaine d’années qui apparaît à l’écran, témoignant des progrès des techniques de lifting numérique de plus en plus prisées par Hollywood. Un artifice employé pendant une bonne vingtaine de minutes, le temps d’une séquence d’attaque d’un train nazi, pendant la Seconde Guerre mondiale, en forme d’hommage au cinéma d’aventure d’autrefois. Avant que le film ne retrouve le Pr Jones en 1969, usé, au bord du divorce, à la veille de son départ en retraite. Rien de mieux qu’une nouvelle aventure pour retrouver le moral.
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«Il faut beaucoup d’argent pour faire» ce rajeunissement numérique dont le cinéma est de plus en plus friand, souligne James Mangold. «Je ne suis pas sûr que ce soit pertinent dans la plupart des films, où vous pouvez faire beaucoup avec du maquillage ou de l’éclairage.» «Toute innovation technologique en matière de narration, de réalisation de films, d’effets spéciaux, vient avec des dangers et un risque d’être trop utilisée», souligne-t-il, comme cela peut l’être avec la 3D par exemple. «Je veux qu’on n’ait pas à réfléchir à la technologie, je ne veux pas y penser. Pour moi, la joie de cette séquence d’ouverture, ce n’est pas la technologie, mais le fait qu’elle s’efface», martèle-t-il. Quant au reste du film, lorsqu’Indiana Jones reprend du service à l’âge où il devrait partir à la retraite, «il faut être honnête avec le public».
Marie-Christine Tayah avec AFP
Instagram: @mariechristine.tayah
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