©Soldat de l'IRGC en exercice. (Source: Wikimedia Commons / Tasnim)
Cinq gardes-frontières iraniens ont été tués dans un affrontement avec un groupe armé dans le sud-est de l'Iran, dimanche 21 mai. Il s'agit du dernier épisode violent en date dans une région réfractaire au joug de la République Islamique.
Cinq gardes-frontières iraniens ont été tués dans une attaque contre le poste frontière de Saravan, dans la province du Sistan-Baloutchistan, a indiqué l'agence officielle iranienne Irna.
En début de journée, dimanche, l'autorité judiciaire avait fait état de six morts. Mais l'un des gardes-frontières, déclaré mort après l'attaque, "a été sauvé" par des médecins, selon Irna.
L'attaque s'est produite dans l'une des régions les plus pauvres de l'Iran, située à proximité de la frontière avec le Pakistan. En la condamnant, le porte-parole de la diplomatie iranienne Nasser Kanani a indiqué que son pays attendait du Pakistan qu'il "améliore la sécurité des frontières communes" face aux "groupes terroristes".
Il s'agit de l'une des attaques les plus meurtrières survenues dans cette zone, souvent le théâtre d'affrontements entre les forces de sécurité iraniennes et des rebelles baloutches, des groupes extrémistes musulmans sunnites ou des trafiquants de drogue.
Selon l'agence locale Fars, l'attaque a été menée par "un groupe terroriste qui entendait s'infiltrer dans le pays" mais "a pris la fuite de l'autre côté de la frontière après l'affrontement".
L'adjoint du commandant de la police nationale et le chef des gardes-frontières ont été dépêchés dans la zone pour enquêter sur l'incident, a indiqué la même source.
Le 11 mars, Irna avait rapporté la mort de deux officiers de police, tués par balles dans des affrontements avec des "malfaiteurs" dans la même région.
Malo Pinatel, avec AFP
Cinq gardes-frontières iraniens ont été tués dans une attaque contre le poste frontière de Saravan, dans la province du Sistan-Baloutchistan, a indiqué l'agence officielle iranienne Irna.
En début de journée, dimanche, l'autorité judiciaire avait fait état de six morts. Mais l'un des gardes-frontières, déclaré mort après l'attaque, "a été sauvé" par des médecins, selon Irna.
L'attaque s'est produite dans l'une des régions les plus pauvres de l'Iran, située à proximité de la frontière avec le Pakistan. En la condamnant, le porte-parole de la diplomatie iranienne Nasser Kanani a indiqué que son pays attendait du Pakistan qu'il "améliore la sécurité des frontières communes" face aux "groupes terroristes".
Il s'agit de l'une des attaques les plus meurtrières survenues dans cette zone, souvent le théâtre d'affrontements entre les forces de sécurité iraniennes et des rebelles baloutches, des groupes extrémistes musulmans sunnites ou des trafiquants de drogue.
Selon l'agence locale Fars, l'attaque a été menée par "un groupe terroriste qui entendait s'infiltrer dans le pays" mais "a pris la fuite de l'autre côté de la frontière après l'affrontement".
L'adjoint du commandant de la police nationale et le chef des gardes-frontières ont été dépêchés dans la zone pour enquêter sur l'incident, a indiqué la même source.
Le 11 mars, Irna avait rapporté la mort de deux officiers de police, tués par balles dans des affrontements avec des "malfaiteurs" dans la même région.
Malo Pinatel, avec AFP
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