L'ambassadrice suisse en Iran Nadine Olivieri Lozano a été convoquée au ministère iranien des Affaires étrangères dimanche 21 mai. En cause, la publication vendredi 19 mai d'un tweet condamnant l'exécution de trois manifestants arrêtés lors des protestations contre la mort de Mahsa Amini.
L'ambassadrice suisse à Téhéran a été convoquée dimanche au ministère iranien des Affaires étrangères après la publication d'un tweet condamnant l'exécution de trois hommes en lien avec les manifestations de l'automne.
Nadine Lozano a été convoquée "à la suite de la position interventionniste de la Suisse dans les affaires intérieures de notre pays", a indiqué le ministère dans un communiqué.
L'ambassade avait posté vendredi sur son compte Twitter une image de personnes brandissant un portrait de Mahsa Amini, la jeune femme décédée en septembre après avoir été arrêtée pour infraction au code vestimentaire de la République islamique, et un drapeau iranien d'avant la révolution de 1979, avec un lion en son centre.
L'ambassade suisse joue un rôle important puisque la Suisse représente les intérêts américains en Iran depuis la rupture des relations diplomatiques entre Téhéran et Washington en 1980.
Malo Pinatel, avec AFP
L'ambassadrice suisse à Téhéran a été convoquée dimanche au ministère iranien des Affaires étrangères après la publication d'un tweet condamnant l'exécution de trois hommes en lien avec les manifestations de l'automne.
Nadine Lozano a été convoquée "à la suite de la position interventionniste de la Suisse dans les affaires intérieures de notre pays", a indiqué le ministère dans un communiqué.
L'ambassade avait posté vendredi sur son compte Twitter une image de personnes brandissant un portrait de Mahsa Amini, la jeune femme décédée en septembre après avoir été arrêtée pour infraction au code vestimentaire de la République islamique, et un drapeau iranien d'avant la révolution de 1979, avec un lion en son centre.
L'ambassade suisse joue un rôle important puisque la Suisse représente les intérêts américains en Iran depuis la rupture des relations diplomatiques entre Téhéran et Washington en 1980.
Malo Pinatel, avec AFP
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