©Jean-Luc Godard et Anna Karina Cannes 1962
Pour la première fois, le cinéaste Jean-Luc Godard est célébré sur la Croisette. La 76e édition du Festival de Cannes lui rend hommage et projette son dernier documentaire. Cet événement accorde au cinéaste qui a si bien su s’allier aux temps qui courent, un autre souffle – ou un souffle autre – à Cannes, comme un renouveau.
Godard et Karina à Cannes, 1962
Jean-Luc Godard éternisé sur la Croisette
Pour la première fois, le cinéaste Jean-Luc Godard est célébré sur la Croisette. La 76e édition du Festival de Cannes lui rend hommage et projette son dernier documentaire. Cet événement accorde au cinéaste, qui a si bien su s’allier aux temps qui courent, un autre souffle – ou un souffle autre – à Cannes, comme un renouveau.
Cinéaste franco-suisse, Jean-Luc Godard est né le 3 décembre 1930 et mort le 13 septembre 2022. Auteur, réalisateur, scénariste et monteur, il est aussi acteur ou intervenant, producteur et écrivain, critique et théoricien de cinéma. C’est d’ailleurs en tant que critique de cinéma, en 1950, que sa carrière de cinéaste a pris racine. Les courts métrages sont les premières œuvres auxquelles il s’adonne pour ensuite prendre son envol vers le long métrage, en 1959, avec À bout de souffle. Fort du succès rencontré par son film, Godard s’affiche comme l’un des fondateurs de la Nouvelle Vague. Les films s’enchaînent et Jean-Luc Godard devient un réalisateur affirmé. Marginalisé en 1968 avec les événements de mai, Godard fait son come-back en 1980 avec Sauve qui peut (la vie) et retrouve sa place au cœur du cinéma. Films essais, recherche cinématographique, expositions et écrits font de lui un cinéaste innovateur.
«La salle est pleine. Ca veut dire que la deuxième vie, ou la millième vie, de Jean-Luc Godard commence maintenant, avec les films qui restent», a relevé le délégué général du Festival, Thierry Frémaux, devant un public qui comptait notamment les cinéastes Jim Jarmush, Wang Bing et Salma Hayek. Dans Godard par Godard, Florence Platarets revient, sans commentaire et en voix off, sur la vie du cinéaste agitateur de la Nouvelle Vague. L'occasion, à travers des images parfois inédites, de le voir ainsi diriger son premier long-métrage, le résolument novateur À bout de souffle; ou bien, dans une séquence très applaudie, son retour sur la Croisette, en mai 1968. Alors que la France est agitée par des troubles sociaux, Godard prend la tête d'une fronde de cinéastes qui réussit à interrompre prématurément le Festival de Cannes. Autre moment mémorable du réalisateur à Cannes, où il a remporté le Prix du jury en 2014 et une Palme d'or spéciale en 2018: en 1985, venu présenter son long-métrage Détective, il reçoit en pleine figure une tarte à la crème.
Ce portrait a été suivi d'un court film présentant le dernier travail de Jean-Luc Godard sous l’appellation Film annonce du film qui n'existera jamais: Drôles de guerres. Se résumant à une succession d'images et de mots entrecoupés de petits extraits vidéo, il s'agit d'une adaptation de Faux passeports, roman de l'écrivain belge Charles Plisnier, lauréat du prix Goncourt 1937. Ce recueil de nouvelles suit différents personnages, en Russie, entre la Révolution d'octobre 1917 et les années 1930.
Marie-Christine Tayah avec AFP.
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Godard et Karina à Cannes, 1962
Jean-Luc Godard éternisé sur la Croisette
Pour la première fois, le cinéaste Jean-Luc Godard est célébré sur la Croisette. La 76e édition du Festival de Cannes lui rend hommage et projette son dernier documentaire. Cet événement accorde au cinéaste, qui a si bien su s’allier aux temps qui courent, un autre souffle – ou un souffle autre – à Cannes, comme un renouveau.
Cinéaste franco-suisse, Jean-Luc Godard est né le 3 décembre 1930 et mort le 13 septembre 2022. Auteur, réalisateur, scénariste et monteur, il est aussi acteur ou intervenant, producteur et écrivain, critique et théoricien de cinéma. C’est d’ailleurs en tant que critique de cinéma, en 1950, que sa carrière de cinéaste a pris racine. Les courts métrages sont les premières œuvres auxquelles il s’adonne pour ensuite prendre son envol vers le long métrage, en 1959, avec À bout de souffle. Fort du succès rencontré par son film, Godard s’affiche comme l’un des fondateurs de la Nouvelle Vague. Les films s’enchaînent et Jean-Luc Godard devient un réalisateur affirmé. Marginalisé en 1968 avec les événements de mai, Godard fait son come-back en 1980 avec Sauve qui peut (la vie) et retrouve sa place au cœur du cinéma. Films essais, recherche cinématographique, expositions et écrits font de lui un cinéaste innovateur.
«La salle est pleine. Ca veut dire que la deuxième vie, ou la millième vie, de Jean-Luc Godard commence maintenant, avec les films qui restent», a relevé le délégué général du Festival, Thierry Frémaux, devant un public qui comptait notamment les cinéastes Jim Jarmush, Wang Bing et Salma Hayek. Dans Godard par Godard, Florence Platarets revient, sans commentaire et en voix off, sur la vie du cinéaste agitateur de la Nouvelle Vague. L'occasion, à travers des images parfois inédites, de le voir ainsi diriger son premier long-métrage, le résolument novateur À bout de souffle; ou bien, dans une séquence très applaudie, son retour sur la Croisette, en mai 1968. Alors que la France est agitée par des troubles sociaux, Godard prend la tête d'une fronde de cinéastes qui réussit à interrompre prématurément le Festival de Cannes. Autre moment mémorable du réalisateur à Cannes, où il a remporté le Prix du jury en 2014 et une Palme d'or spéciale en 2018: en 1985, venu présenter son long-métrage Détective, il reçoit en pleine figure une tarte à la crème.
Ce portrait a été suivi d'un court film présentant le dernier travail de Jean-Luc Godard sous l’appellation Film annonce du film qui n'existera jamais: Drôles de guerres. Se résumant à une succession d'images et de mots entrecoupés de petits extraits vidéo, il s'agit d'une adaptation de Faux passeports, roman de l'écrivain belge Charles Plisnier, lauréat du prix Goncourt 1937. Ce recueil de nouvelles suit différents personnages, en Russie, entre la Révolution d'octobre 1917 et les années 1930.
Marie-Christine Tayah avec AFP.
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