Le chef du Courant patriotique libre Gebran Bassil a repris ses attaques contre le Premier ministre sortant Najib Mikati, lui reprochant vivement d’avoir violé la Constitution, en convoquant un Conseil des ministres en l’absence d’un président de la République.
Or, le gouvernement qui doit se réunir vendredi à 15h au Sérail, est supposé approuver une série de majorations salariales et de prestations sociales accordées aux salariés du secteur public, ainsi que le déblocage de fonds au profit des forces armées et des services de sécurité. En d’autres termes, le Cabinet se réunit pour expédier les affaires courantes, alors que le pays est totalement bloqué en raison du vide présidentiel, même si des éléments de moindre importance figurent à l’ordre du jour de 72 points.
Pour Gebran Bassil, engagé depuis plusieurs mois dans une campagne de dénigrement contre Najib Mikati, le Conseil des ministres de vendredi "représente une provocation brutale et une atteinte directe au partenariat et à la Constitution".
"Le pire, a-t-il ajouté, est que tout cela se produit dans un silence assourdissant de la part des autorités religieuses et politiques, lesquelles prétendent vouloir préserver la présidence libanaise et exigent l’élection d’un nouveau chef de l'État". Une élection qui a trop tardé, il faut le préciser, parce que Gebran Bassil fait partie du groupe politique qui l’a bloquée lorsque l’opposition avait présenté son candidat, Michel Moawad, et qui aujourd’hui essaie de négocier une entente qui aboutirait au choix d’un candidat qui trouverait gré à ses yeux.
Le chef du CPL a de nouveau accusé, mais sans le nommer, Najib Mikati de vouloir s’arroger les prérogatives du chef de l’État.
Or, le gouvernement qui doit se réunir vendredi à 15h au Sérail, est supposé approuver une série de majorations salariales et de prestations sociales accordées aux salariés du secteur public, ainsi que le déblocage de fonds au profit des forces armées et des services de sécurité. En d’autres termes, le Cabinet se réunit pour expédier les affaires courantes, alors que le pays est totalement bloqué en raison du vide présidentiel, même si des éléments de moindre importance figurent à l’ordre du jour de 72 points.
Pour Gebran Bassil, engagé depuis plusieurs mois dans une campagne de dénigrement contre Najib Mikati, le Conseil des ministres de vendredi "représente une provocation brutale et une atteinte directe au partenariat et à la Constitution".
"Le pire, a-t-il ajouté, est que tout cela se produit dans un silence assourdissant de la part des autorités religieuses et politiques, lesquelles prétendent vouloir préserver la présidence libanaise et exigent l’élection d’un nouveau chef de l'État". Une élection qui a trop tardé, il faut le préciser, parce que Gebran Bassil fait partie du groupe politique qui l’a bloquée lorsque l’opposition avait présenté son candidat, Michel Moawad, et qui aujourd’hui essaie de négocier une entente qui aboutirait au choix d’un candidat qui trouverait gré à ses yeux.
Le chef du CPL a de nouveau accusé, mais sans le nommer, Najib Mikati de vouloir s’arroger les prérogatives du chef de l’État.
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