Les députés du parti Kataëb, des Forces libanaises et du Renouveau ainsi que trois députés du Changement (Waddah Sadek, Mark Daou et Michel Doueihy) ont dénoncé, vendredi, les manœuvres militaires organisées par le Hezbollah dimanche dernier. Dans une déclaration commune signée par 31 parlementaires, et lue au Parlement, ils ont estimé que ces exercices, auxquels ont participé 200 combattants du mouvement, à Aaramta, au Liban-sud, "s'inscrivent dans le cadre des pratiques miliciennes qu'il exerce dans le pays depuis des années et qui contredisent les principes de l’État dans toutes ses composantes ».
Dans le fond, ils ont déclaré que le Hezbollah, « tel qu’il se présente, n’a plus sa place dans la vie politique libanaise et a été rejeté par la majorité du peuple libanais ». Ce parti n’a « aucunement le droit de pousser le Liban dans des conflits qui servent son projet régional et ne peut pas imposer au pays des agendas politiques, militaires, sécuritaires et économiques», ont-ils insisté.
De ce fait, ils ont annoncé que le « Liban ne peut coexister avec un mini-État en son sein », réclamant l’application de la Constitution libanaise en ce qui concerne la dissolution de toutes les milices et la remise de leurs armes à l’État libanais, ainsi que des résolutions 1559 et 1701 du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies.
Ils ont également demandé « la fin des interventions militaires du Hezbollah à l’étranger et de ses ingérences dans les affaires intérieures des pays arabes, qui risquent de mettre en péril les relations historiques du Liban avec les communautés régionales et internationales ».
La question de l’économie parallèle mise en place par le parti pro-iranien a été, par ailleurs, abordée. Les réseaux organisant cette « économie qui passe par la contrebande, l’évasion fiscale et la corruption doivent être démantelés », ont insisté les députés.
Sur le plan purement politique, ils ont considéré que le Hezbollah « devrait exercer son activité politique au Liban comme le reste des partis et selon les règles imposées par la Constitution et les lois, et dans le respect du principe de la démocratie et des libertés publiques ». « Que le Hezbollah et ses alliés au Liban et dans la région comprennent, une fois pour toutes, que le peuple libanais ne se soumettra pas à la logique de la force et des armes », ont-ils martelé.
On rappelle à cet égard que, pour marquer l’anniversaire du retrait israélien du Liban en 2000, le Hezbollah a organisé des manœuvres militaires, à munitions réelles, à une vingtaine de kilomètres de la frontière avec Israël, ce qui a suscité l’indignation de nombreux responsables politiques.
Dans le fond, ils ont déclaré que le Hezbollah, « tel qu’il se présente, n’a plus sa place dans la vie politique libanaise et a été rejeté par la majorité du peuple libanais ». Ce parti n’a « aucunement le droit de pousser le Liban dans des conflits qui servent son projet régional et ne peut pas imposer au pays des agendas politiques, militaires, sécuritaires et économiques», ont-ils insisté.
De ce fait, ils ont annoncé que le « Liban ne peut coexister avec un mini-État en son sein », réclamant l’application de la Constitution libanaise en ce qui concerne la dissolution de toutes les milices et la remise de leurs armes à l’État libanais, ainsi que des résolutions 1559 et 1701 du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies.
Ils ont également demandé « la fin des interventions militaires du Hezbollah à l’étranger et de ses ingérences dans les affaires intérieures des pays arabes, qui risquent de mettre en péril les relations historiques du Liban avec les communautés régionales et internationales ».
La question de l’économie parallèle mise en place par le parti pro-iranien a été, par ailleurs, abordée. Les réseaux organisant cette « économie qui passe par la contrebande, l’évasion fiscale et la corruption doivent être démantelés », ont insisté les députés.
Sur le plan purement politique, ils ont considéré que le Hezbollah « devrait exercer son activité politique au Liban comme le reste des partis et selon les règles imposées par la Constitution et les lois, et dans le respect du principe de la démocratie et des libertés publiques ». « Que le Hezbollah et ses alliés au Liban et dans la région comprennent, une fois pour toutes, que le peuple libanais ne se soumettra pas à la logique de la force et des armes », ont-ils martelé.
On rappelle à cet égard que, pour marquer l’anniversaire du retrait israélien du Liban en 2000, le Hezbollah a organisé des manœuvres militaires, à munitions réelles, à une vingtaine de kilomètres de la frontière avec Israël, ce qui a suscité l’indignation de nombreux responsables politiques.
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