Orpheline de Rafael Nadal, l'édition 2023 de Roland-Garros s'ouvre dimanche comme la plus ouverte depuis l'avènement du champion espagnol en 2005.
Carlos Alcaraz, le tout jeune N.1 mondial, et Novak Djokovic font néanmoins figure de principaux prétendants à la Coupe des Mousquetaires.
Mais, tapie juste derrière, une meute à l'appétit aiguisé presse, menée par l'inattendu Daniil Medvedev, qui se découvre un goût inconnu pour la terre battue avec son tout récent titre à Rome, son premier sur ocre.
En ouverture sur le court Central, une confrontation dépassant l'enjeu sportif opposera la Bélarusse Aryna Sabalenka, N.2 mondiale et candidate au titre, à l'Ukrainienne Marta Kostyuk (28e).
Cette dernière juge les instances du tennis trop accommodantes envers les joueurs et joueuses russes et bélarusses depuis l'invasion de son pays.
A l'US Open 2022, Kostyuk avait refusé d'échanger une poignée de main avec une autre Bélarusse, l'ex-N.1 mondiale Victoria Azarenka.
Les habitués de Roland-Garros n'y entendront pas cette année la petite ritournelle formée par la longue énumération du légendaire palmarès de Nadal sur la terre battue parisienne.
Bientôt 37 ans, le Majorquin, victime d'une blessure musculaire tenace, est hors circuit pour une durée indéterminée, dans l'espoir de vivre une dernière saison sur le circuit en 2024.
En son absence, Alcaraz, le nouveau visage gagnant du tennis espagnol, et Djokovic, en quête d'un 23e trophée record en Grand Chelem, sont les deux prétendants les plus sérieux à la victoire.
"Histoire en jeu"
"Même si +Rafa+ avait été là, je ne me serais pas donné moins de chances de gagner", ose le premier, devenu le plus jeune N.1 mondial de l'histoire en septembre dernier dans la foulée de son premier sacre en Grand Chelem, à l'US Open.
Néanmoins, "ça a été difficile de me représenter comment ça va être cette année sans lui", avoue "Carlitos" qui, comme Djokovic, lancera sa quinzaine parisienne lundi.
Personne n'a gagné plus de matches sur terre battue que le jeune Espagnol en 2023 : vingt en 22 matches joués. Ce qui lui vaut trois titres : Buenos Aires, Barcelone et surtout Madrid.
Djokovic, qui a démontré maintes et maintes fois sa science clinique des rendez-vous les plus prestigieux, a lui l'occasion, pour la première fois, de prendre seul la tête dans la course au record de titres du Grand Chelem, devant Nadal (22). Même s'il n'a gagné que cinq matches sur ocre cette saison et en a perdu trois...
"Du point de vue du jeu et de la forme, si on compare la sienne des derniers mois à la mienne, je pense qu'il (Alcaraz) est le favori N.1. Indépendamment du fait qu'il a gagné un Grand Chelem et moi, 22", estime le Serbe de 36 ans.
"Mais les tournois du Grand Chelem, c'est comme un sport différent. J'ai l'expérience pour moi", souligne-t-il.
"C'est certain que le fait que l'histoire soit en jeu est très motivant", reconnaît Djokovic.
Pouille ne quitte plus le court N.14
Des six autres vainqueurs potentiels identifiés, Medvedev (2e), Stefanos Tsitsipas (5e), Holger Rune (6e), Jannik Sinner (8e), Andrey Rublev (7e) et Casper Ruud (4e), le finaliste sortant, deux entrent en lice dimanche : Tsitsipas face au Tchèque dégringolé au classement Jiry Vesely, et Rublev contre le Serbe Laslo Djere (57e).
Lucas Pouille, qui s'est fait une place dans le tableau principal après avoir connu une descente aux enfers, a été exaucé : il retrouvera le court N.14, celui qui lui a réussi tout au long des qualifications.
Ironie du sort, il retrouvera aussi son adversaire du troisième tour, l'Autrichien Jurij Rodionov, "lucky loser".
Au programme également, deux duels 100% français, entre Ugo Humbert, le N.1 tricolore du moment, et Adrian Mannarino, et entre le gaucher Corentin Moutet et Arthur Cazaux.
La N.2 française Alizé Cornet (62e), qui vit son 19e Roland-Garros à 33 ans, s'élance dès dimanche, contre l'Italienne Camila Giorgi (37e).
Caroline Garcia, N.5 mondiale et meilleure chance française malgré ses tourments des derniers mois, entrera elle en lice lundi. Iga Swiatek, N.1 mondiale et championne sortante, patientera jusqu'à mardi.
Carlos Alcaraz, le tout jeune N.1 mondial, et Novak Djokovic font néanmoins figure de principaux prétendants à la Coupe des Mousquetaires.
Mais, tapie juste derrière, une meute à l'appétit aiguisé presse, menée par l'inattendu Daniil Medvedev, qui se découvre un goût inconnu pour la terre battue avec son tout récent titre à Rome, son premier sur ocre.
En ouverture sur le court Central, une confrontation dépassant l'enjeu sportif opposera la Bélarusse Aryna Sabalenka, N.2 mondiale et candidate au titre, à l'Ukrainienne Marta Kostyuk (28e).
Cette dernière juge les instances du tennis trop accommodantes envers les joueurs et joueuses russes et bélarusses depuis l'invasion de son pays.
A l'US Open 2022, Kostyuk avait refusé d'échanger une poignée de main avec une autre Bélarusse, l'ex-N.1 mondiale Victoria Azarenka.
Les habitués de Roland-Garros n'y entendront pas cette année la petite ritournelle formée par la longue énumération du légendaire palmarès de Nadal sur la terre battue parisienne.
Bientôt 37 ans, le Majorquin, victime d'une blessure musculaire tenace, est hors circuit pour une durée indéterminée, dans l'espoir de vivre une dernière saison sur le circuit en 2024.
En son absence, Alcaraz, le nouveau visage gagnant du tennis espagnol, et Djokovic, en quête d'un 23e trophée record en Grand Chelem, sont les deux prétendants les plus sérieux à la victoire.
"Histoire en jeu"
"Même si +Rafa+ avait été là, je ne me serais pas donné moins de chances de gagner", ose le premier, devenu le plus jeune N.1 mondial de l'histoire en septembre dernier dans la foulée de son premier sacre en Grand Chelem, à l'US Open.
Néanmoins, "ça a été difficile de me représenter comment ça va être cette année sans lui", avoue "Carlitos" qui, comme Djokovic, lancera sa quinzaine parisienne lundi.
Personne n'a gagné plus de matches sur terre battue que le jeune Espagnol en 2023 : vingt en 22 matches joués. Ce qui lui vaut trois titres : Buenos Aires, Barcelone et surtout Madrid.
Djokovic, qui a démontré maintes et maintes fois sa science clinique des rendez-vous les plus prestigieux, a lui l'occasion, pour la première fois, de prendre seul la tête dans la course au record de titres du Grand Chelem, devant Nadal (22). Même s'il n'a gagné que cinq matches sur ocre cette saison et en a perdu trois...
"Du point de vue du jeu et de la forme, si on compare la sienne des derniers mois à la mienne, je pense qu'il (Alcaraz) est le favori N.1. Indépendamment du fait qu'il a gagné un Grand Chelem et moi, 22", estime le Serbe de 36 ans.
"Mais les tournois du Grand Chelem, c'est comme un sport différent. J'ai l'expérience pour moi", souligne-t-il.
"C'est certain que le fait que l'histoire soit en jeu est très motivant", reconnaît Djokovic.
Pouille ne quitte plus le court N.14
Des six autres vainqueurs potentiels identifiés, Medvedev (2e), Stefanos Tsitsipas (5e), Holger Rune (6e), Jannik Sinner (8e), Andrey Rublev (7e) et Casper Ruud (4e), le finaliste sortant, deux entrent en lice dimanche : Tsitsipas face au Tchèque dégringolé au classement Jiry Vesely, et Rublev contre le Serbe Laslo Djere (57e).
Lucas Pouille, qui s'est fait une place dans le tableau principal après avoir connu une descente aux enfers, a été exaucé : il retrouvera le court N.14, celui qui lui a réussi tout au long des qualifications.
Ironie du sort, il retrouvera aussi son adversaire du troisième tour, l'Autrichien Jurij Rodionov, "lucky loser".
Au programme également, deux duels 100% français, entre Ugo Humbert, le N.1 tricolore du moment, et Adrian Mannarino, et entre le gaucher Corentin Moutet et Arthur Cazaux.
La N.2 française Alizé Cornet (62e), qui vit son 19e Roland-Garros à 33 ans, s'élance dès dimanche, contre l'Italienne Camila Giorgi (37e).
Caroline Garcia, N.5 mondiale et meilleure chance française malgré ses tourments des derniers mois, entrera elle en lice lundi. Iga Swiatek, N.1 mondiale et championne sortante, patientera jusqu'à mardi.
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