Le Grec Stefanos Tsitsipas (5e mondial) s'est ouvert assez aisément les portes du 3e tour de Roland-Garros après une victoire en 3 sets, mercredi, lors d'une 4e journée marquée par le recadrage de la ministre française des sports après les messages du Serbe Novak Djokovic sur le Kosovo.
L'entrée en matière du Grec avait été poussive au 1er tour, accroché par le Tchèque Jiri Vesely, un joueur classé au-delà de la 400e place mondiale, et du coup certains doutes étaient apparus. Mais Tsitsipas a remis les choses en ordre mercredi en se sortant sans aucun problème d'un match qui avait tout d'un traquenard typique du tournoi parisien face à un joueur espagnol, jamais un bon tirage sur l'ocre. Certes, Roberto Carballes (57e mondial) n'est pas à proprement parler un spécialiste de la terre battue, mais sa victoire à Marrakech en avril en faisait un client à redouter. Au final, Tsitsipas s'est parfaitement bien adapté, se reconcentrant pendant le tie-break du deuxième set, le seul moment où il a été vraiment accroché, pour délivrer une prestation bien plus convaincante que son 1er tour (6-3, 7-6, 6-2). "Pendant un Grand Chelem, il n'y a pas de plan. Les choses vous arrivent dessus et vous devez réagir et vous adapter", a expliqué Tsitsipas, questionné sur cette évolution notable entre ses deux premiers tours. L'obstacle a été donc franchi sans souci pour Tsitsipas, signant ainsi sa 20e victoire à Roland-Garros, mais dont l'ambition ne correspond pas cette saison avec ses résultats sur terre, avec une seule demi-finale à Rome comme meilleur performance.
L'Américaine Jessica Pegula (3e mondiale) n'aura eu, elle, qu'à empocher une seule manche en 37 minutes avant que son adversaire Camila Giorgi (37e) ne jette l'éponge, visiblement blessée, pour accéder au 3e tour. Il aura fallu un peu plus de temps à l'Ukrainienne Elina Svitolina, ex-3e joueuse mondiale retombée à la 192e place après avoir donné naissance à une fille en octobre, pour se défaire (2-6, 6-3, 6-1) de l'Australienne Storm Hunter (204e).
Oudéa-Castéra recadre Djokovic
Mais le coup le plus impressionnant du jour est à mettre au crédit de la ministre française des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, qui a dénoncé sur France 2 le message de Djokovic lundi sur le Kosovo, "le cœur de la Serbie". "Ce n'est pas approprié", a estimé la ministre alors que le nord du Kosovo est le théâtre depuis plusieurs jours d'affrontements entre des membres de la force internationale emmenée par l'OTAN (KFOR) et des manifestants serbes. "Il ne faut pas que cela recommence", a-t-elle dit, taxant ce message de "militant" et "très politique".
Invitée à commenter l'expression de positions politiques pendant ce tournoi du Grand Chelem, comme celles des sportifs ukrainiens depuis l'invasion russe de leur pays, la ministre a souligné qu'elle ne mettait "pas les deux sujets sur le même plan". "Nous vivons dans un monde libre, donc pourquoi ne pas donner son opinion ?", a d'ailleurs estimé Elina Svitolina après sa victoire en conférence de presse.
L'entrée en matière du Grec avait été poussive au 1er tour, accroché par le Tchèque Jiri Vesely, un joueur classé au-delà de la 400e place mondiale, et du coup certains doutes étaient apparus. Mais Tsitsipas a remis les choses en ordre mercredi en se sortant sans aucun problème d'un match qui avait tout d'un traquenard typique du tournoi parisien face à un joueur espagnol, jamais un bon tirage sur l'ocre. Certes, Roberto Carballes (57e mondial) n'est pas à proprement parler un spécialiste de la terre battue, mais sa victoire à Marrakech en avril en faisait un client à redouter. Au final, Tsitsipas s'est parfaitement bien adapté, se reconcentrant pendant le tie-break du deuxième set, le seul moment où il a été vraiment accroché, pour délivrer une prestation bien plus convaincante que son 1er tour (6-3, 7-6, 6-2). "Pendant un Grand Chelem, il n'y a pas de plan. Les choses vous arrivent dessus et vous devez réagir et vous adapter", a expliqué Tsitsipas, questionné sur cette évolution notable entre ses deux premiers tours. L'obstacle a été donc franchi sans souci pour Tsitsipas, signant ainsi sa 20e victoire à Roland-Garros, mais dont l'ambition ne correspond pas cette saison avec ses résultats sur terre, avec une seule demi-finale à Rome comme meilleur performance.
L'Américaine Jessica Pegula (3e mondiale) n'aura eu, elle, qu'à empocher une seule manche en 37 minutes avant que son adversaire Camila Giorgi (37e) ne jette l'éponge, visiblement blessée, pour accéder au 3e tour. Il aura fallu un peu plus de temps à l'Ukrainienne Elina Svitolina, ex-3e joueuse mondiale retombée à la 192e place après avoir donné naissance à une fille en octobre, pour se défaire (2-6, 6-3, 6-1) de l'Australienne Storm Hunter (204e).
Oudéa-Castéra recadre Djokovic
Mais le coup le plus impressionnant du jour est à mettre au crédit de la ministre française des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, qui a dénoncé sur France 2 le message de Djokovic lundi sur le Kosovo, "le cœur de la Serbie". "Ce n'est pas approprié", a estimé la ministre alors que le nord du Kosovo est le théâtre depuis plusieurs jours d'affrontements entre des membres de la force internationale emmenée par l'OTAN (KFOR) et des manifestants serbes. "Il ne faut pas que cela recommence", a-t-elle dit, taxant ce message de "militant" et "très politique".
Invitée à commenter l'expression de positions politiques pendant ce tournoi du Grand Chelem, comme celles des sportifs ukrainiens depuis l'invasion russe de leur pays, la ministre a souligné qu'elle ne mettait "pas les deux sujets sur le même plan". "Nous vivons dans un monde libre, donc pourquoi ne pas donner son opinion ?", a d'ailleurs estimé Elina Svitolina après sa victoire en conférence de presse.
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