Malgré les dissensions, la Chambre des représentants a adopté à une très large majorité l'accord visant à relever le plafond de la dette américaine. Le projet de loi suspend le plafond de la dette jusqu'en 2025, soit après les élections présidentielles, fin 2024.
Les élus de la Chambre des représentants ont adopté mercredi à une très large majorité le texte visant à relever le plafond de la dette, éloignant ainsi un peu plus le spectre d'un défaut des États-Unis sur sa dette, qui aurait eu des conséquences catastrophiques sur l'économie américaine et mondiale.
Il doit désormais être adopté par le Sénat, qui devrait se prononcer rapidement, le chef de la majorité démocrate, Chuck Schumer assurant un peu plus tôt dans la journée qu'il le soumettrait "aussi vite que possible" afin que "nous évitions le défaut de paiement".
Dans un communiqué, Joe Biden a qualifié le vote de "pas en avant essentiel afin de prévenir pour la toute première fois un défaut". Selon le président démocrate, ce résultat a été obtenu grâce à un "compromis des deux partis".
De son côté, le chef républicain de la Chambre, Kevin McCarthy, a pour sa part estimé, lors d'une conférence de presse, que ce vote "plaçait le citoyen américain en priorité" en réalisant ce "qu'aucune mandature précédente n'avait réussi jusqu'ici" : réduire les dépenses fédérales.
"Le vote de ce soir a permis d'adopter les plus importantes coupes budgétaires de l'histoire américaine", a-t-il insisté.
Fruit de négociations marathon et arraché au forceps pendant le week-end prolongé de Memorial Day, le texte doit avant tout permettre d'éviter le pire : que les caisses du pays se retrouvent à sec lundi prochain, risquant alors d'amener les États-Unis au défaut de paiement.
C'est pour éviter ce scénario aux répercussions potentiellement catastrophiques pour l'économie que MM Biden et McCarthy ont conclu un accord, qui, comme tout compromis, n'a pleinement satisfait personne.
"Aucun camp n'a obtenu tout ce qu'il voulait", a ainsi résumé Joe Biden après l'adoption du texte.
Le projet de loi a reçu 314 voix en faveur, 165 démocrates et 149 républicains, alors que 117 élus s'y sont opposés, 71 républicains et 46 démocrates.
Marie de La Roche Saint-André, avec AFP
Les élus de la Chambre des représentants ont adopté mercredi à une très large majorité le texte visant à relever le plafond de la dette, éloignant ainsi un peu plus le spectre d'un défaut des États-Unis sur sa dette, qui aurait eu des conséquences catastrophiques sur l'économie américaine et mondiale.
Il doit désormais être adopté par le Sénat, qui devrait se prononcer rapidement, le chef de la majorité démocrate, Chuck Schumer assurant un peu plus tôt dans la journée qu'il le soumettrait "aussi vite que possible" afin que "nous évitions le défaut de paiement".
Dans un communiqué, Joe Biden a qualifié le vote de "pas en avant essentiel afin de prévenir pour la toute première fois un défaut". Selon le président démocrate, ce résultat a été obtenu grâce à un "compromis des deux partis".
De son côté, le chef républicain de la Chambre, Kevin McCarthy, a pour sa part estimé, lors d'une conférence de presse, que ce vote "plaçait le citoyen américain en priorité" en réalisant ce "qu'aucune mandature précédente n'avait réussi jusqu'ici" : réduire les dépenses fédérales.
"Le vote de ce soir a permis d'adopter les plus importantes coupes budgétaires de l'histoire américaine", a-t-il insisté.
Fruit de négociations marathon et arraché au forceps pendant le week-end prolongé de Memorial Day, le texte doit avant tout permettre d'éviter le pire : que les caisses du pays se retrouvent à sec lundi prochain, risquant alors d'amener les États-Unis au défaut de paiement.
C'est pour éviter ce scénario aux répercussions potentiellement catastrophiques pour l'économie que MM Biden et McCarthy ont conclu un accord, qui, comme tout compromis, n'a pleinement satisfait personne.
"Aucun camp n'a obtenu tout ce qu'il voulait", a ainsi résumé Joe Biden après l'adoption du texte.
Le projet de loi a reçu 314 voix en faveur, 165 démocrates et 149 républicains, alors que 117 élus s'y sont opposés, 71 républicains et 46 démocrates.
Marie de La Roche Saint-André, avec AFP
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