Après des semaines d'angoisse, l'Amérique peut souffler à la suite d'un vote du Congrès américain. Les États-Unis ont en effet suspendu jeudi le plafond de leur dette et écarté, à quelques jours près, la menace d'un défaut de paiement.
Après des semaines de négociations, d'affrontements entre républicains et démocrates, l'Amérique peut enfin souffler: par un vote du Congrès américain, les États-Unis ont suspendu jeudi le plafond de leur dette et évité, à quelques jours près, le défaut de paiement.
"C'est une grande victoire pour l'économie et pour le peuple américain", a salué le président Joe Biden.
Selon le Trésor américain, la première puissance économique mondiale n'avait que jusqu'à lundi pour éviter la banqueroute. L'Amérique, comme toutes les grandes économies ou presque, vit à crédit. Mais contrairement aux autres pays développés, les États-Unis butent régulièrement sur une contrainte juridique: le plafond de la dette, c'est-à-dire son montant maximal d'endettement qui doit être formellement relevé ou suspendu par le Congrès.
Utilisée comme instrument de pression politique, la question de la dette américaine s'était retrouvée au cœur d'affrontements entre républicains et démocrates.
Samedi soir, en plein long week-end férié, les deux parties ont finalement arraché un accord au forceps. Ce texte a permis d'éviter le pire: que les caisses du pays se retrouvent à sec le 5 juin, risquant de pousser les États-Unis au défaut de paiement.
Du jour au lendemain, le pays aurait eu le plus grand mal à honorer ses engagements financiers, qu'il s'agisse de salaires, de retraites ou de remboursements à leurs créanciers, et aurait été contraint de faire des choix drastiques.
Cette situation sans précédent aurait plongé dans l'inconnu la finance et l'économie américaines, mais également, par ricochet, internationales.
C'est pour éviter ce scénario aux répercussions potentiellement catastrophiques que le président démocrate Joe Biden et le patron républicain de la Chambre des représentants Kevin McCarthy ont conclu ce compromis.
Il revient désormais à Joe Biden de le promulguer - une simple formalité. Le dirigeant démocrate s'est dit "impatient" de le faire.
Maïssa Ben Fares, avec AFP
Après des semaines de négociations, d'affrontements entre républicains et démocrates, l'Amérique peut enfin souffler: par un vote du Congrès américain, les États-Unis ont suspendu jeudi le plafond de leur dette et évité, à quelques jours près, le défaut de paiement.
"C'est une grande victoire pour l'économie et pour le peuple américain", a salué le président Joe Biden.
Selon le Trésor américain, la première puissance économique mondiale n'avait que jusqu'à lundi pour éviter la banqueroute. L'Amérique, comme toutes les grandes économies ou presque, vit à crédit. Mais contrairement aux autres pays développés, les États-Unis butent régulièrement sur une contrainte juridique: le plafond de la dette, c'est-à-dire son montant maximal d'endettement qui doit être formellement relevé ou suspendu par le Congrès.
Utilisée comme instrument de pression politique, la question de la dette américaine s'était retrouvée au cœur d'affrontements entre républicains et démocrates.
Samedi soir, en plein long week-end férié, les deux parties ont finalement arraché un accord au forceps. Ce texte a permis d'éviter le pire: que les caisses du pays se retrouvent à sec le 5 juin, risquant de pousser les États-Unis au défaut de paiement.
Du jour au lendemain, le pays aurait eu le plus grand mal à honorer ses engagements financiers, qu'il s'agisse de salaires, de retraites ou de remboursements à leurs créanciers, et aurait été contraint de faire des choix drastiques.
Cette situation sans précédent aurait plongé dans l'inconnu la finance et l'économie américaines, mais également, par ricochet, internationales.
C'est pour éviter ce scénario aux répercussions potentiellement catastrophiques que le président démocrate Joe Biden et le patron républicain de la Chambre des représentants Kevin McCarthy ont conclu ce compromis.
Il revient désormais à Joe Biden de le promulguer - une simple formalité. Le dirigeant démocrate s'est dit "impatient" de le faire.
Maïssa Ben Fares, avec AFP
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