Le Premier minister sortant, Najib Mikati, a insisté vendredi soir sur la formation d'une délégation ministérielle qui se rendra à Damas pour discuter de la crise des réfugiés syriens.
«Nous ne pouvons pas contraindre les Syriens à rentrer chez eux, mais le Liban a sa souveraineté et le droit de refuser la présence de toute personne étrangère sur son territoire de manière illégale», a indiqué M. Mikati lors d'un entretien accordé à Euronews. «Cette question ne cible pas une nationalité en particulier, c’est pourquoi personne ne peut nous accuser de racisme. Ce que nous voulons simplement, c'est exercer notre droit à la souveraineté sur l'ensemble de notre territoire, d'où la décision de rapatrier tout étranger qui ne possède pas les documents légaux nécessaires pour résider dans notre pays», a-t-il affirmé.
M. Mikati a annoncé qu'il présentera une feuille de route de neuf points clés lors de sa visite à Bruxelles pour participer à une conférence sur la crise des réfugiés syriens le mois prochain.
En ce qui concerne les relations avec les pays du Golfe, notamment l'Arabie saoudite, Najib Mikati a déclaré que «l'accord irano-saoudien a atténué la tension sectaire». Il a souligné que «le retour de la Syrie à la Ligue arabe et l’excellente relation entretenue avec Riyad se répercuteront positivement sur le Liban».
Interrogé sur les informations faisant état du soutien saoudien au Liban, le Premier ministre chargé des affaires courantes a déclaré ne pas avoir encore constaté la présence d'investissements saoudiens importants au Liban. «Nous avons des promesses, a-t-il assuré, si le Liban revient sur la bonne voie.»
Abordant la question du Hezbollah, M. Mikati a souligné que «le sommet arabe a émis des recommandations distinguant entre le terrorisme et la résistance armée. C'est d’ailleurs la position officielle libanaise, car le Hezbollah résiste pour la libération des territoires libanais occupés, comme le stipule la déclaration ministérielle de mon gouvernement».
M. Mikati a également insisté sur le fait que personne ne contrôle l'État libanais et que personne n'est au-dessus de la souveraineté du Liban. «Nous ne tolérons pas l'existence d'un État dans l'État, et je suis le premier à critiquer toute pratique qui porte atteinte à la souveraineté du pays», a-t-il lancé, contredisant ses propos, vu que le Hezbollah est la définition même de l’État dans l’État. Et d’ajouter: «Je ne permettrai en aucun cas l'utilisation des armes du Hezbollah à l'intérieur du pays, et toute exploitation illégale de ces armes sera traitée avec fermeté et conformément à la loi.»
Concernant la crise économique qui sévit au Liban, M. Mikati a souligné qu'il mettra en œuvre des réformes économiques et sociales nécessaires pour relancer l'économie et améliorer les conditions de vie des citoyens. «Nous travaillerons en étroite collaboration avec nos partenaires internationaux et les institutions financières pour obtenir l'aide nécessaire et mettre en place un programme de redressement économique solide», a-t-il noté.
«Nous avons soumis les réformes requises par le Fonds monétaire international au Parlement et avons mis en place une commission générale de lutte contre la corruption avec la nomination de ses membres, qui remplissent actuellement leurs obligations», a expliqué le Premier ministre sortant.
En réponse à une question concernant le sort du gouverneur de la Banque du Liban, Riad Salamé, M. Mikati a estimé que «le pouvoir judiciaire libanais joue un rôle essentiel dans cette affaire». «Ce qui nous importe, c'est de préserver les institutions. Nous ne devons pas nous concentrer sur la personne, mais sur l'institution qui doit rester une source de respect pour le monde et pour les Libanais», a-t-il ajouté. «La différence entre la Banque du Liban et l'État est inexistante, car ce dernier est responsable de tout ce qui s'est passé au cours des dernières années. L'État doit avoir le courage de dire qu'il est responsable de tout ce qui s'est passé.»
Se penchant sur la lutte contre la corruption, le Premier ministre démissionnaire a affirmé que son gouvernement s'engage à poursuivre les corrompus et à rétablir la confiance du peuple libanais dans les institutions de l'État. «La lutte contre la corruption est une priorité absolue. Nous mettrons en place des mécanismes de transparence et de responsabilité pour garantir que les fonds publics sont utilisés de manière efficace et pour lutter contre la culture de l'impunité», a-t-il insisté.
Commentant le blocage de l’échéance présidentielle, Najib Mikati a estimé qu'il existe un dysfonctionnement dans le système de gouvernance libanais, qui doit être corrigé sans compromettre l’application de l’accord de Taëf. De plus, il a souligné que «lorsque les acteurs internes s'accordent, les interventions étrangères n’ont pas lieu d’être. L'essentiel réside dans les discussions entre les acteurs libanais avant toute autre considération», a-t-il souligné.
Par ailleurs, M. Mikati a considéré que l'hostilité du chef du Courant patriotique libre, Gebran Bassil, à son égard fait suite à des divergences personnelles. «Si j'ai commis la moindre erreur en occupant ma fonction, j'invite M. Bassil à procéder à l'élection d’un président de la République, afin qu'il accomplisse son devoir et se débarrasse de moi», a-t-il rétorqué. «Gebran Bassil considère que je m'accroche à ce poste pour accaparer le pouvoir, mais, en réalité, j'accomplis les tâches qui me sont confiées conformément à la Constitution. La seule vraie alternative est l'élection d'un président de la République.»
Le Premier ministre par intérim a par ailleurs abordé la question de l'importation de gaz d'Égypte, soulignant que «le Caire n'a pas mis d'obstacles dans le cadre de cette affaire, mais demandait simplement des exemptions concernant la loi César en raison de l’acheminement du gaz à travers la Syrie». «L'administration américaine est actuellement en contact avec la Banque mondiale qui finance ce projet; il n'est donc pas possible d'avancer sur cette question avant la fin des concertations entre les trois parties.»
«Nous ne pouvons pas contraindre les Syriens à rentrer chez eux, mais le Liban a sa souveraineté et le droit de refuser la présence de toute personne étrangère sur son territoire de manière illégale», a indiqué M. Mikati lors d'un entretien accordé à Euronews. «Cette question ne cible pas une nationalité en particulier, c’est pourquoi personne ne peut nous accuser de racisme. Ce que nous voulons simplement, c'est exercer notre droit à la souveraineté sur l'ensemble de notre territoire, d'où la décision de rapatrier tout étranger qui ne possède pas les documents légaux nécessaires pour résider dans notre pays», a-t-il affirmé.
M. Mikati a annoncé qu'il présentera une feuille de route de neuf points clés lors de sa visite à Bruxelles pour participer à une conférence sur la crise des réfugiés syriens le mois prochain.
En ce qui concerne les relations avec les pays du Golfe, notamment l'Arabie saoudite, Najib Mikati a déclaré que «l'accord irano-saoudien a atténué la tension sectaire». Il a souligné que «le retour de la Syrie à la Ligue arabe et l’excellente relation entretenue avec Riyad se répercuteront positivement sur le Liban».
Interrogé sur les informations faisant état du soutien saoudien au Liban, le Premier ministre chargé des affaires courantes a déclaré ne pas avoir encore constaté la présence d'investissements saoudiens importants au Liban. «Nous avons des promesses, a-t-il assuré, si le Liban revient sur la bonne voie.»
Abordant la question du Hezbollah, M. Mikati a souligné que «le sommet arabe a émis des recommandations distinguant entre le terrorisme et la résistance armée. C'est d’ailleurs la position officielle libanaise, car le Hezbollah résiste pour la libération des territoires libanais occupés, comme le stipule la déclaration ministérielle de mon gouvernement».
M. Mikati a également insisté sur le fait que personne ne contrôle l'État libanais et que personne n'est au-dessus de la souveraineté du Liban. «Nous ne tolérons pas l'existence d'un État dans l'État, et je suis le premier à critiquer toute pratique qui porte atteinte à la souveraineté du pays», a-t-il lancé, contredisant ses propos, vu que le Hezbollah est la définition même de l’État dans l’État. Et d’ajouter: «Je ne permettrai en aucun cas l'utilisation des armes du Hezbollah à l'intérieur du pays, et toute exploitation illégale de ces armes sera traitée avec fermeté et conformément à la loi.»
Concernant la crise économique qui sévit au Liban, M. Mikati a souligné qu'il mettra en œuvre des réformes économiques et sociales nécessaires pour relancer l'économie et améliorer les conditions de vie des citoyens. «Nous travaillerons en étroite collaboration avec nos partenaires internationaux et les institutions financières pour obtenir l'aide nécessaire et mettre en place un programme de redressement économique solide», a-t-il noté.
«Nous avons soumis les réformes requises par le Fonds monétaire international au Parlement et avons mis en place une commission générale de lutte contre la corruption avec la nomination de ses membres, qui remplissent actuellement leurs obligations», a expliqué le Premier ministre sortant.
En réponse à une question concernant le sort du gouverneur de la Banque du Liban, Riad Salamé, M. Mikati a estimé que «le pouvoir judiciaire libanais joue un rôle essentiel dans cette affaire». «Ce qui nous importe, c'est de préserver les institutions. Nous ne devons pas nous concentrer sur la personne, mais sur l'institution qui doit rester une source de respect pour le monde et pour les Libanais», a-t-il ajouté. «La différence entre la Banque du Liban et l'État est inexistante, car ce dernier est responsable de tout ce qui s'est passé au cours des dernières années. L'État doit avoir le courage de dire qu'il est responsable de tout ce qui s'est passé.»
Se penchant sur la lutte contre la corruption, le Premier ministre démissionnaire a affirmé que son gouvernement s'engage à poursuivre les corrompus et à rétablir la confiance du peuple libanais dans les institutions de l'État. «La lutte contre la corruption est une priorité absolue. Nous mettrons en place des mécanismes de transparence et de responsabilité pour garantir que les fonds publics sont utilisés de manière efficace et pour lutter contre la culture de l'impunité», a-t-il insisté.
Commentant le blocage de l’échéance présidentielle, Najib Mikati a estimé qu'il existe un dysfonctionnement dans le système de gouvernance libanais, qui doit être corrigé sans compromettre l’application de l’accord de Taëf. De plus, il a souligné que «lorsque les acteurs internes s'accordent, les interventions étrangères n’ont pas lieu d’être. L'essentiel réside dans les discussions entre les acteurs libanais avant toute autre considération», a-t-il souligné.
Par ailleurs, M. Mikati a considéré que l'hostilité du chef du Courant patriotique libre, Gebran Bassil, à son égard fait suite à des divergences personnelles. «Si j'ai commis la moindre erreur en occupant ma fonction, j'invite M. Bassil à procéder à l'élection d’un président de la République, afin qu'il accomplisse son devoir et se débarrasse de moi», a-t-il rétorqué. «Gebran Bassil considère que je m'accroche à ce poste pour accaparer le pouvoir, mais, en réalité, j'accomplis les tâches qui me sont confiées conformément à la Constitution. La seule vraie alternative est l'élection d'un président de la République.»
Le Premier ministre par intérim a par ailleurs abordé la question de l'importation de gaz d'Égypte, soulignant que «le Caire n'a pas mis d'obstacles dans le cadre de cette affaire, mais demandait simplement des exemptions concernant la loi César en raison de l’acheminement du gaz à travers la Syrie». «L'administration américaine est actuellement en contact avec la Banque mondiale qui finance ce projet; il n'est donc pas possible d'avancer sur cette question avant la fin des concertations entre les trois parties.»
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