©Le Serbe Novak Djokovic lève le bras en signe de victoire contre l'Espagnol Alejandro Davidovich au 3e tour de Roland-Garros vendredi à Paris. Julien De Rosa/AFP
Novak Djokovic et Carlos Alcaraz avancent l'un vers l'autre: les deux grands favoris de Roland-Garros se sont qualifiés vendredi pour les 8es de finale, à deux victoires désormais d'un choc en demies.
Dans le tableau féminin, Aryna Sabalenka (2e mondiale) a vécu une journée tranquille sur le court, où elle a écarté la Russe Kamilla Rakhimova (82e) 6-2, 6-2, mais tendue en dehors.
La Bélarusse a en effet obtenu de ne pas participer à la conférence de presse post victoire, pourtant obligatoire, expliquant qu'elle ne s'était "pas sentie en sécurité" lors de sa dernière conférence mercredi face à une salve de questions jugées agressives, liées à sa nationalité et à la guerre en Ukraine.
"Depuis des mois je réponds à ces questions à tous les tournois et j'ai été très claire sur mes sentiments et mes opinions (...) Mais mercredi, je ne me suis pas sentie en sécurité", a-t-elle expliqué à un pool de journalistes qui a eu accès à elle.
Dispensée vendredi, elle ne recevra donc pas d'amende. Mais rien ne dit qu'il en sera de même en cas de victoire en 8es dimanche contre l'Américaine Sloane Stephens (30e).
"Cinq heures"
Chez les hommes, Djokovic (3e) s'est imposé en trois sets mais il a craint d'être embarqué par Davidovich (34e) dans un match de cinq heures. Il s'en est finalement sorti en 3h30 7-6 (7/4), 7-6 (7/5), 6-2.
"Je savais que ça allait être un match très difficile, très physique (...) Trois heures pour les deux premiers sets, c'était peut-être un peu trop. Je me suis dit que si je perdais le deuxième, on allait probablement jouer cinq heures", a commenté le Serbe, en quête à 36 ans du record de 23 titres du Grand Chelem chez les hommes.
A plusieurs reprises, il a semblé ressentir une gêne à la cuisse gauche. Il s'est d'ailleurs fait masser à la fin du deuxième set. Pour autant, cela n'a visiblement pas affecté dans le jeu.
"Je ne veux pas parler de ces choses qui ne m'empêchent pas de jouer. Ce sont des circonstances que vous devez accepter, gérer en tant qu'athlète professionel. Parfois vous avez besoin du kiné pendant le match, parfois vous avez besoin de cachets, parfois de l'aide divine...", a simplement commenté le Djoker.
Au contraire, le N.1 mondial Alcaraz n'a fait qu'une bouchée du Canadien Denis Shapovalov (32e) 6-1, 6-4, 6-2 en un peu plus de deux heures.
A l'exception d'un coup de moins bien en début de deuxième set, dans lequel il a été mené 4 jeux à 1, l'Espagnol de 20 ans a imposé sa loi et n'a pas laissé respirer le gaucher canadien.
"Je savais que j'aurais mes chances de revenir dans le deuxième set et je les ai saisies", a-t-il assuré.
Finaliste en 2021, Stefanos Tsitsipas s'est qualifié lui aussi tranquillement en écartant l'Argentin Diego Schwartzman (95e) 6-2, 6-2, 6-3. Le Grec affrontera l'inattendu Autrichien Sebastian Ofner (118e et issu des qualifications) pour une place en quarts.
Pouce levé
La surprise de la journée est donc venue plus tôt, de la défaite de Rublev (7e), d'autant qu'il semblait se diriger vers une victoire expéditive quand il a mené 7-5, 6-0.
Mais le cogneur Russe, récent vainqueur du Masters 1000 de Monte-Carlo, s'est enrayé et la confiance de l'Italien s'est peu à peu regonflée avec le gain du troisième set et d'un duel à couteaux tirés dans le quatrième. Sur sa lancée, l'Italien n'a guère donné d'espoirs à son adversaire dans le cinquième, pour s'imposer 5-7, 0-6, 6-3, 7-6 (7/5), 6-3 en 3h42.
Rublev est le troisième gros calibre à quitter prématurément le tournoi parisien après Daniil Medvedev (2e), sorti au premier tour, et Jannik Sinner (8e), battu jeudi.
Un autre match attirait l'attention vendredi chez les femmes, avec en toile de fond le conflit russo-ukrainien qui perturbe depuis de longs mois la cohabitation entre joueuses sur le circuit.
L'Ukrainienne Elina Svitolina (192e) a dominé la Russse Anna Blinkova (56e) 2-6, 6-2, 7-5.
Victorieuse, Svitolina s'est approchée du filet où l'attendait son adversaire mais au lieu de lui serrer la main, elle a levé le pouce en sa direction.
Elle retrouvera en huitièmes de finale une autre Russe, Daria Kasatkina (9e).
Dans le tableau féminin, Aryna Sabalenka (2e mondiale) a vécu une journée tranquille sur le court, où elle a écarté la Russe Kamilla Rakhimova (82e) 6-2, 6-2, mais tendue en dehors.
La Bélarusse a en effet obtenu de ne pas participer à la conférence de presse post victoire, pourtant obligatoire, expliquant qu'elle ne s'était "pas sentie en sécurité" lors de sa dernière conférence mercredi face à une salve de questions jugées agressives, liées à sa nationalité et à la guerre en Ukraine.
"Depuis des mois je réponds à ces questions à tous les tournois et j'ai été très claire sur mes sentiments et mes opinions (...) Mais mercredi, je ne me suis pas sentie en sécurité", a-t-elle expliqué à un pool de journalistes qui a eu accès à elle.
Dispensée vendredi, elle ne recevra donc pas d'amende. Mais rien ne dit qu'il en sera de même en cas de victoire en 8es dimanche contre l'Américaine Sloane Stephens (30e).
"Cinq heures"
Chez les hommes, Djokovic (3e) s'est imposé en trois sets mais il a craint d'être embarqué par Davidovich (34e) dans un match de cinq heures. Il s'en est finalement sorti en 3h30 7-6 (7/4), 7-6 (7/5), 6-2.
"Je savais que ça allait être un match très difficile, très physique (...) Trois heures pour les deux premiers sets, c'était peut-être un peu trop. Je me suis dit que si je perdais le deuxième, on allait probablement jouer cinq heures", a commenté le Serbe, en quête à 36 ans du record de 23 titres du Grand Chelem chez les hommes.
A plusieurs reprises, il a semblé ressentir une gêne à la cuisse gauche. Il s'est d'ailleurs fait masser à la fin du deuxième set. Pour autant, cela n'a visiblement pas affecté dans le jeu.
"Je ne veux pas parler de ces choses qui ne m'empêchent pas de jouer. Ce sont des circonstances que vous devez accepter, gérer en tant qu'athlète professionel. Parfois vous avez besoin du kiné pendant le match, parfois vous avez besoin de cachets, parfois de l'aide divine...", a simplement commenté le Djoker.
Au contraire, le N.1 mondial Alcaraz n'a fait qu'une bouchée du Canadien Denis Shapovalov (32e) 6-1, 6-4, 6-2 en un peu plus de deux heures.
A l'exception d'un coup de moins bien en début de deuxième set, dans lequel il a été mené 4 jeux à 1, l'Espagnol de 20 ans a imposé sa loi et n'a pas laissé respirer le gaucher canadien.
"Je savais que j'aurais mes chances de revenir dans le deuxième set et je les ai saisies", a-t-il assuré.
Finaliste en 2021, Stefanos Tsitsipas s'est qualifié lui aussi tranquillement en écartant l'Argentin Diego Schwartzman (95e) 6-2, 6-2, 6-3. Le Grec affrontera l'inattendu Autrichien Sebastian Ofner (118e et issu des qualifications) pour une place en quarts.
Pouce levé
La surprise de la journée est donc venue plus tôt, de la défaite de Rublev (7e), d'autant qu'il semblait se diriger vers une victoire expéditive quand il a mené 7-5, 6-0.
Mais le cogneur Russe, récent vainqueur du Masters 1000 de Monte-Carlo, s'est enrayé et la confiance de l'Italien s'est peu à peu regonflée avec le gain du troisième set et d'un duel à couteaux tirés dans le quatrième. Sur sa lancée, l'Italien n'a guère donné d'espoirs à son adversaire dans le cinquième, pour s'imposer 5-7, 0-6, 6-3, 7-6 (7/5), 6-3 en 3h42.
Rublev est le troisième gros calibre à quitter prématurément le tournoi parisien après Daniil Medvedev (2e), sorti au premier tour, et Jannik Sinner (8e), battu jeudi.
Un autre match attirait l'attention vendredi chez les femmes, avec en toile de fond le conflit russo-ukrainien qui perturbe depuis de longs mois la cohabitation entre joueuses sur le circuit.
L'Ukrainienne Elina Svitolina (192e) a dominé la Russse Anna Blinkova (56e) 2-6, 6-2, 7-5.
Victorieuse, Svitolina s'est approchée du filet où l'attendait son adversaire mais au lieu de lui serrer la main, elle a levé le pouce en sa direction.
Elle retrouvera en huitièmes de finale une autre Russe, Daria Kasatkina (9e).
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