©Le pilote sud-africain Henk Lategan lancé vers sa victoire dans la 5e étape du Dakar, jeudi, autour de Ryad.
Le Sud-Africain Henk Lategan, en catégorie auto, et l'Italien Danilo Petrucci, en catégorie moto, ont remporté leur première étape sur un Dakar en s'imposant jeudi à Ryad au terme d'une journée marquée par plusieurs faits de course.
Dans cette 5e étape de l'édition 2022 où les voitures ne bénéficiaient pas de la trace des motos pour la première fois du rallye, le premier du classement général, le Qatarien Nasser al-Attiyah (Toyota), et son copilote Matthieu Baumel, qui se sont élancés en tête, ont limité la casse en terminant 8e, à 4 min 53 sec du vainqueur du jour, leurs coéquipiers sud-africains, Lategan et Brett Cummings.
"Ce n'était pas le cas de Nasser, mais moi j’étais un peu stressé de devoir ouvrir cette spéciale. On se fait remonter par Seb (Loeb, NDLR) mais c’est tout à fait logique. Au final une bonne opération, pas d’erreur, je suis très content de ma journée", a analysé Baumel.
Au classement général, l'équipage Toyota ne concède que 2 min 55 sec à son dauphin Sébastien Loeb (Prodrive), 2e de l'étape, qui pointe toujours à plus d'une demi-heure au général.
Le troisième de l'étape, l'Argentin Lucio Alvarez (Toyota), occupe toujours la même position au général à 51 minutes 15 sec.
"On a passé 200 kilomètres à se taper la bourre comme ça, côte à côte. Pas forcément le plus efficace pour la navigation, mais on s'est bien amusé. L’objectif était de le rattraper et de lui coller 3 minutes, c'est ce qu’on a fait”, concluait Sébastien Loeb après 421 km de spéciale.
Le Français Guerlain Chicherit vit des hauts et des bas depuis le départ du rallye-raid. Victime d'un fort impact à la retombée d'une dune mercredi, il était au bord de l'abandon en rejoignant le bivouac après la 4 e étape.
Ses mécaniciens ont oeuvré toute la nuit sur son véhicule roulant au bio-carburant et posé les outils "trois minutes avant de monter dans la voiture" pour lui permettre de continuer l'aventure.
"Bossé toute la nuit"
"Les pauvres, ils ont bossé toute la nuit parce que j’ai ramené la voiture dans un sale état hier. Ce n’était pas gagné qu’on reparte. Ils ont tout donné, il se sont battus donc aujourd’hui je me devais de bien rouler et de ramener la voiture dans une bonne position". Mission accomplie pour le champion du monde de ski extrême qui finit à la cinquième place.
En moto, l'Australien Toby Price a passé la ligne en vainqueur, mais il a finalement dû céder cette spéciale de 346 km tracée autour de la capitale saoudienne à l'Italien Danilo Petrucci (KTM).
Petrucci, vainqueur de deux Grands Prix en MotoGP, a bénéficié d'une pénalité de 6 minutes infligée à Price pour excès de vitesse pour lui ravir la première place, et fêter sa première victoire sur le Dakar.
Mais tous les motards en lice n'ont pas pu rallier l'arrivée, stoppés en cours d'étape par les organisateurs.
"Comme tous les moyens aériens sont totalement mobilisés, nous ne pouvons pas assurer la continuité de l'étape et garantir la sécurité des concurrents", ont-ils expliqué.
Cette mesure a également concerné l'étape de la catégorie Dakar Classic, mettant aux prises des voitures datant des années 1980-90.
Au classement général, le Britannique Sam Sunderland (KTM), 13e de l'étape, reste en tête devant l'Autrichien Matthias Walkner (KTM), 2e à 2 min 29 sec, et le Français Adrien Van Beveren, 3e à 5 min 59 sec.
Dans cette 5e étape de l'édition 2022 où les voitures ne bénéficiaient pas de la trace des motos pour la première fois du rallye, le premier du classement général, le Qatarien Nasser al-Attiyah (Toyota), et son copilote Matthieu Baumel, qui se sont élancés en tête, ont limité la casse en terminant 8e, à 4 min 53 sec du vainqueur du jour, leurs coéquipiers sud-africains, Lategan et Brett Cummings.
"Ce n'était pas le cas de Nasser, mais moi j’étais un peu stressé de devoir ouvrir cette spéciale. On se fait remonter par Seb (Loeb, NDLR) mais c’est tout à fait logique. Au final une bonne opération, pas d’erreur, je suis très content de ma journée", a analysé Baumel.
Au classement général, l'équipage Toyota ne concède que 2 min 55 sec à son dauphin Sébastien Loeb (Prodrive), 2e de l'étape, qui pointe toujours à plus d'une demi-heure au général.
Le troisième de l'étape, l'Argentin Lucio Alvarez (Toyota), occupe toujours la même position au général à 51 minutes 15 sec.
"On a passé 200 kilomètres à se taper la bourre comme ça, côte à côte. Pas forcément le plus efficace pour la navigation, mais on s'est bien amusé. L’objectif était de le rattraper et de lui coller 3 minutes, c'est ce qu’on a fait”, concluait Sébastien Loeb après 421 km de spéciale.
Le Français Guerlain Chicherit vit des hauts et des bas depuis le départ du rallye-raid. Victime d'un fort impact à la retombée d'une dune mercredi, il était au bord de l'abandon en rejoignant le bivouac après la 4 e étape.
Ses mécaniciens ont oeuvré toute la nuit sur son véhicule roulant au bio-carburant et posé les outils "trois minutes avant de monter dans la voiture" pour lui permettre de continuer l'aventure.
"Bossé toute la nuit"
"Les pauvres, ils ont bossé toute la nuit parce que j’ai ramené la voiture dans un sale état hier. Ce n’était pas gagné qu’on reparte. Ils ont tout donné, il se sont battus donc aujourd’hui je me devais de bien rouler et de ramener la voiture dans une bonne position". Mission accomplie pour le champion du monde de ski extrême qui finit à la cinquième place.
En moto, l'Australien Toby Price a passé la ligne en vainqueur, mais il a finalement dû céder cette spéciale de 346 km tracée autour de la capitale saoudienne à l'Italien Danilo Petrucci (KTM).
Petrucci, vainqueur de deux Grands Prix en MotoGP, a bénéficié d'une pénalité de 6 minutes infligée à Price pour excès de vitesse pour lui ravir la première place, et fêter sa première victoire sur le Dakar.
Mais tous les motards en lice n'ont pas pu rallier l'arrivée, stoppés en cours d'étape par les organisateurs.
"Comme tous les moyens aériens sont totalement mobilisés, nous ne pouvons pas assurer la continuité de l'étape et garantir la sécurité des concurrents", ont-ils expliqué.
Cette mesure a également concerné l'étape de la catégorie Dakar Classic, mettant aux prises des voitures datant des années 1980-90.
Au classement général, le Britannique Sam Sunderland (KTM), 13e de l'étape, reste en tête devant l'Autrichien Matthias Walkner (KTM), 2e à 2 min 29 sec, et le Français Adrien Van Beveren, 3e à 5 min 59 sec.
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