Mardi, au Koweit, auront lieu les septièmes élections législatives depuis 2012. Riche État pétrolier du Golfe, le pays reste plongé dans une interminable crise politique qui sape les espoirs de réformes économiques.
Les électeurs koweïtiens sont appelés aux urnes mardi pour choisir leurs députés. Contrairement aux autres États de la région, le Koweït, dirigé par la famille des Al-Sabah, est doté d'un Parlement, élu pour quatre ans, avec de larges pouvoirs législatifs et où les débats sont souvent vifs.
Les élus ont d'importantes prérogatives, n'hésitant pas à demander des comptes à des ministres appartenant à la famille royale accusés de mauvaise gestion, voire de corruption, mais celle-ci, quasiment intouchable, conserve l'essentiel du pouvoir, les portefeuilles régaliens lui étant systématiquement confiés.
Ce bras de fer permanent entre l'exécutif et les parlementaires a abouti à une valse de gouvernements et la dissolution de l'Assemblée à plusieurs reprises ces dernières années.
Une situation qui "lasse les Koweïtiens" et entraîne un "manque de confiance" de la population dans sa classe politique, selon l'analyste koweïtien Ayed al-Manaa.
Craignant une forte abstention, les autorités ont ainsi placardé de grandes banderoles dans les rues de la capitale pour appeler les citoyens à voter en masse.
Militante et professeure d'université, Cheikha al-Jassem déplore une "paralysie" de la vie politique, freinant le développement du pays, malgré des "promesses" du pouvoir. "Il faut qu'on se réveille face à cette grande frustration", dit-elle à l'AFP.
L'instabilité politique a en effet refroidi l'appétit des investisseurs pour le Koweït, pourtant l'un des principaux exportateurs de pétrole au monde.
Les tensions entre l'exécutif et le Parlement a entravé les réformes dont cette économie peu diversifiée a besoin, une situation qui tranche avec les puissants voisins, les cinq autres membres du Conseil de coopération du Golfe.
Maïssa Ben Fares, avec AFP
Les électeurs koweïtiens sont appelés aux urnes mardi pour choisir leurs députés. Contrairement aux autres États de la région, le Koweït, dirigé par la famille des Al-Sabah, est doté d'un Parlement, élu pour quatre ans, avec de larges pouvoirs législatifs et où les débats sont souvent vifs.
Les élus ont d'importantes prérogatives, n'hésitant pas à demander des comptes à des ministres appartenant à la famille royale accusés de mauvaise gestion, voire de corruption, mais celle-ci, quasiment intouchable, conserve l'essentiel du pouvoir, les portefeuilles régaliens lui étant systématiquement confiés.
Ce bras de fer permanent entre l'exécutif et les parlementaires a abouti à une valse de gouvernements et la dissolution de l'Assemblée à plusieurs reprises ces dernières années.
Une situation qui "lasse les Koweïtiens" et entraîne un "manque de confiance" de la population dans sa classe politique, selon l'analyste koweïtien Ayed al-Manaa.
Craignant une forte abstention, les autorités ont ainsi placardé de grandes banderoles dans les rues de la capitale pour appeler les citoyens à voter en masse.
Militante et professeure d'université, Cheikha al-Jassem déplore une "paralysie" de la vie politique, freinant le développement du pays, malgré des "promesses" du pouvoir. "Il faut qu'on se réveille face à cette grande frustration", dit-elle à l'AFP.
L'instabilité politique a en effet refroidi l'appétit des investisseurs pour le Koweït, pourtant l'un des principaux exportateurs de pétrole au monde.
Les tensions entre l'exécutif et le Parlement a entravé les réformes dont cette économie peu diversifiée a besoin, une situation qui tranche avec les puissants voisins, les cinq autres membres du Conseil de coopération du Golfe.
Maïssa Ben Fares, avec AFP
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