©Un soldat ukrainien s'exprime devant les médias lors d'un entraînement au Royaume-Uni, le 2 juin 2023. (Photo Paul ELLIS / AFP)
Les autorités ukrainiennes ont annoncé avoir réalisé des gains territoriaux autour de Bakhmout lundi 5 juin, dans un contexte de préparation à la contre-offensive. Côté russe, plusieurs radios affirmaient avoir été piratées, tandis que Wagner affirme avoir été attaqué par l'armée russe.
L'Ukraine a affirmé lundi gagner du terrain aux abords de la ville ravagée de Bakhmout, dans l'est, mais a relativisé l'ampleur des "actions offensives" menées ailleurs sur le front, la Russie affirmant au contraire repousser des attaques d'envergure.
Ces opérations ont lieu à un moment où les autorités ukrainiennes disent préparer depuis des mois une vaste contre-offensive destinée à obliger les troupes russes à se retirer des zones qu'elles occupent. Elles ont cependant prévenu qu'elles ne révèleraient rien de leurs plans ni du calendrier de cette attaque.
Le ministère russe de la Défense a quant à lui affirmé avoir contré depuis la matinée du 4 juin des attaques sur cinq secteurs du front "dans la direction sud de la région de Donetsk", située dans l'est.
Si l'Ukraine garde le silence sur ses plans réels de contre-offensive, experts et militaires russes s'attendent à ce que Kiev multiplie les attaques sur les lignes ennemies pour y déceler des faiblesses, avant de lancer le gros des troupes.
En parallèle, les efforts de Kiev se concentrent aussi sur le terrain de l'information. Lundi, plusieurs radios russes, victimes d'un "piratage", ont diffusé un faux discours du président Vladimir Poutine faisant état d'une "invasion" ukrainienne et annonçant la mise en place d'une loi martiale dans les régions frontalières de l'Ukraine, ont indiqué les autorités russes.
L'une des radios affectées, MIR, a affirmé avoir perdu le contrôle de ses fréquences pendant environ 40 minutes dans l'après-midi, en qualifiant de "fake total et de provocation" tout ce qui a été diffusé pendant cette période.
En plus de la pression sur les plans opérationnels et informationnels, le camp russe doit aussi composer avec ses divisions internes. Evgueni Prigojine, le chef du groupe paramilitaire Wagner, a affirmé lundi avoir fait prisonnier un officier russe dont l'unité aurait attaqué ses hommes, une énième illustration des tensions entre ce groupe armé et les forces régulières russes.
Dans une vidéo diffusée par Prigojine, un homme présenté comme un officier de l'armée russe avoue "avoir attaqué" Wagner, ajoutant avoir agi "en état d'ébriété, guidé par une animosité personnelle".
Malo Pinatel, avec AFP
L'Ukraine a affirmé lundi gagner du terrain aux abords de la ville ravagée de Bakhmout, dans l'est, mais a relativisé l'ampleur des "actions offensives" menées ailleurs sur le front, la Russie affirmant au contraire repousser des attaques d'envergure.
Ces opérations ont lieu à un moment où les autorités ukrainiennes disent préparer depuis des mois une vaste contre-offensive destinée à obliger les troupes russes à se retirer des zones qu'elles occupent. Elles ont cependant prévenu qu'elles ne révèleraient rien de leurs plans ni du calendrier de cette attaque.
Le ministère russe de la Défense a quant à lui affirmé avoir contré depuis la matinée du 4 juin des attaques sur cinq secteurs du front "dans la direction sud de la région de Donetsk", située dans l'est.
Si l'Ukraine garde le silence sur ses plans réels de contre-offensive, experts et militaires russes s'attendent à ce que Kiev multiplie les attaques sur les lignes ennemies pour y déceler des faiblesses, avant de lancer le gros des troupes.
En parallèle, les efforts de Kiev se concentrent aussi sur le terrain de l'information. Lundi, plusieurs radios russes, victimes d'un "piratage", ont diffusé un faux discours du président Vladimir Poutine faisant état d'une "invasion" ukrainienne et annonçant la mise en place d'une loi martiale dans les régions frontalières de l'Ukraine, ont indiqué les autorités russes.
L'une des radios affectées, MIR, a affirmé avoir perdu le contrôle de ses fréquences pendant environ 40 minutes dans l'après-midi, en qualifiant de "fake total et de provocation" tout ce qui a été diffusé pendant cette période.
En plus de la pression sur les plans opérationnels et informationnels, le camp russe doit aussi composer avec ses divisions internes. Evgueni Prigojine, le chef du groupe paramilitaire Wagner, a affirmé lundi avoir fait prisonnier un officier russe dont l'unité aurait attaqué ses hommes, une énième illustration des tensions entre ce groupe armé et les forces régulières russes.
Dans une vidéo diffusée par Prigojine, un homme présenté comme un officier de l'armée russe avoue "avoir attaqué" Wagner, ajoutant avoir agi "en état d'ébriété, guidé par une animosité personnelle".
Malo Pinatel, avec AFP
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