Dans le cadre de leur nouvelle stratégie d’escalade pour obtenir leurs revendications, annoncée lors d’un sit-in qu’ils avaient tenu mercredi dernier, les employés d'Ogero, le fournisseur public de téléphonie et d’internet, vont observer une grève d’avertissement, demain, mardi 6 juin, et jeudi 8 juin.
Dans le cadre de leur nouvelle stratégie d’escalade pour obtenir leurs revendications, annoncée lors d’un sit-in qu’ils avaient tenu mercredi dernier, les employés d'Ogero, le fournisseur public de téléphonie et d’internet, vont observer une grève d’avertissement, demain, mardi 6 juin, et jeudi 8 juin.
Contactée par Ici Beyrouth, la présidente du syndicat d'Ogero, Emily Nassar, affirme que les employés tiennent à leurs revendications qui n’ont pas changé depuis des mois et qu’ils n’ont toujours pas obtenues. Ils demandent une revaloristaion des salaires afin que ceux-ci soient en phase avec la situation du pays. «Nous voulons au moins récupérer une partie de ce que nous touchions avant la crise économique et financière», assure-t-elle. Et d’ajouter: «Nous avons perdu 95% de la valeur de nos salaires.» Les employés exigent dans la foulée d’encaisser les allocations scolaires des années 2022 et 2023 qu’ils n’ont toujours pas perçues. Une réactivation des allocations médicales est également réclamée afin que l’employé conserve son droit aux soins. Le syndicat prétend également à une révision des allocations de transport pour que salarié n'ait à payer de sa propre poche l'essence pour arriver à son lieu de travail. «Les salaires que les employés perçoivent actuellement ne suffisent même pas pour payer l’essence», s’insurge-t-elle.
Nécessité d’une réunion du Parlement
Les décrets qui ont été déjà approuvés accordent aux employés une partie des doléances mais pas la totalité. Or, pour que les employés recouvrent ces sommes, une ouverture de ligne de crédit est nécessaire. Cependant, le cabinet a renvoyé la question du débloquage de fonds au Parlement.
«Nous tenons à nos revendications, mais nous n’allons pas observer une grève ouverte et bloquer le pays», affirme Mme Nassar. «L’intérêt du citoyen nous importe tout comme l’économie du pays qui est basée sur les télécommunications», renchérit-elle, avant de préciser que l’objectif de ces deux jours de grève est de rappeler que les employés d'Ogero sont décidés à faire valoir leurs revendications et qu’ils ne vont pas «lâcher prise, mais se battre jusqu’à les obtenir entièrement. Il en va de la dignité de l’employé d'Ogero».
De son côté, le ministre sortant des Télécommunications, Johnny Corm, persiste et signe; il n’y peut rien. «La revalorisation des salaires des employés d'Ogero nécessite une réunion et une décision du Parlement. Cela dépasse mes prérogatives», réitère-t-il à Ici Beyrouth.
Rappelons dans ce cadre que l’arrêt du travail chez Ogero perturbe non seulement ses services mais aussi ceux des opérateurs de téléphonie mobile (Alfa et Touch), des sociétés d’Internet et des distributeurs de quartier, Ogero étant le principal fournisseur d’Internet au Liban.
Les pannes sur les différents réseaux d’internet sont d’ailleurs une conséquence directe des perturbations chez Ogero.
Dans le cadre de leur nouvelle stratégie d’escalade pour obtenir leurs revendications, annoncée lors d’un sit-in qu’ils avaient tenu mercredi dernier, les employés d'Ogero, le fournisseur public de téléphonie et d’internet, vont observer une grève d’avertissement, demain, mardi 6 juin, et jeudi 8 juin.
Contactée par Ici Beyrouth, la présidente du syndicat d'Ogero, Emily Nassar, affirme que les employés tiennent à leurs revendications qui n’ont pas changé depuis des mois et qu’ils n’ont toujours pas obtenues. Ils demandent une revaloristaion des salaires afin que ceux-ci soient en phase avec la situation du pays. «Nous voulons au moins récupérer une partie de ce que nous touchions avant la crise économique et financière», assure-t-elle. Et d’ajouter: «Nous avons perdu 95% de la valeur de nos salaires.» Les employés exigent dans la foulée d’encaisser les allocations scolaires des années 2022 et 2023 qu’ils n’ont toujours pas perçues. Une réactivation des allocations médicales est également réclamée afin que l’employé conserve son droit aux soins. Le syndicat prétend également à une révision des allocations de transport pour que salarié n'ait à payer de sa propre poche l'essence pour arriver à son lieu de travail. «Les salaires que les employés perçoivent actuellement ne suffisent même pas pour payer l’essence», s’insurge-t-elle.
Nécessité d’une réunion du Parlement
Les décrets qui ont été déjà approuvés accordent aux employés une partie des doléances mais pas la totalité. Or, pour que les employés recouvrent ces sommes, une ouverture de ligne de crédit est nécessaire. Cependant, le cabinet a renvoyé la question du débloquage de fonds au Parlement.
«Nous tenons à nos revendications, mais nous n’allons pas observer une grève ouverte et bloquer le pays», affirme Mme Nassar. «L’intérêt du citoyen nous importe tout comme l’économie du pays qui est basée sur les télécommunications», renchérit-elle, avant de préciser que l’objectif de ces deux jours de grève est de rappeler que les employés d'Ogero sont décidés à faire valoir leurs revendications et qu’ils ne vont pas «lâcher prise, mais se battre jusqu’à les obtenir entièrement. Il en va de la dignité de l’employé d'Ogero».
De son côté, le ministre sortant des Télécommunications, Johnny Corm, persiste et signe; il n’y peut rien. «La revalorisation des salaires des employés d'Ogero nécessite une réunion et une décision du Parlement. Cela dépasse mes prérogatives», réitère-t-il à Ici Beyrouth.
Rappelons dans ce cadre que l’arrêt du travail chez Ogero perturbe non seulement ses services mais aussi ceux des opérateurs de téléphonie mobile (Alfa et Touch), des sociétés d’Internet et des distributeurs de quartier, Ogero étant le principal fournisseur d’Internet au Liban.
Les pannes sur les différents réseaux d’internet sont d’ailleurs une conséquence directe des perturbations chez Ogero.
Lire aussi
Commentaires