Apple lance son premier casque de réalité «mixte»
Pour concurrencer son voisin Meta, le géant Apple a lancé lundi son premier casque de réalité "mixte", le "Vision Pro". Le nouvel appareil sera commercialisé l'année prochaine, un "produit révolutionnaire" selon le patron d'Apple Tim Cook.

Apple a présenté lundi son premier casque de réalité "mixte" (virtuelle et augmentée), baptisé "Vision Pro", un terrain actuellement dominé par son voisin Meta (Facebook, Instagram, Quest), sur lequel le fabricant de l'iPhone était attendu depuis des années.

"Mélanger les contenus numériques avec le monde réel va permettre de créer de nouvelles expériences, comme nous n'en avons jamais vues", a lancé Tim Cook, le patron d'Apple, avant de dévoiler ce "nouveau produit révolutionnaire", avec l'emphase habituelle du géant californien des technologies.

Le nouvel appareil sera commercialisé à partir de 3 499 dollars en début d'année prochaine.

"Si vous achetiez un nouveau téléviseur dernier cri, des enceintes performantes, un ordinateur puissant avec plusieurs écrans haute définition, une caméra sophistiquée et plus encore, vous n'arriveriez pas au niveau du Vision Pro", a assuré Richard Howarth, le vice-président du groupe chargé du design.


Le casque - qui n'est pas sans-fil, contrairement aux récents modèles de Quest (Meta) ou Vive (HTC) - a été lancé lors du WWDC, la conférence annuelle d'Apple pour les développeurs. Il est relié à une batterie qui se place dans la poche et dure deux heures.

Les utilisateurs pourront choisir le degré d'immersion, grâce à une molette qui permet de passer de la réalité augmentée (AR, surimposition des éléments virtuels sur la réalité) à la réalité virtuelle (VR, immersion complète).

Carolina Milanesi s'est dite "impressionnée par la fluidité" : "J'étais dans un univers immersif quand quelqu'un s'est mis à me parler et cette personne s'est matérialisée devant moi. Je pouvais la voir, elle pouvait voir mes yeux et nous avons pu avoir une conversation", a détaillé l'analyste de Creative Strategies à l'AFP.

Marie de La Roche Saint-André, avec AFP
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