©La Polonaise Iga Swiatek s’est qualifiée jeudi pour la finale de Roland-Garros. Julien De Rosa/AFP
La N.1 mondiale et tenante du trophée Iga Swiatek sera bien au rendez-vous de la finale de Roland-Garros samedi, pour la troisième fois. Pas la N.2 mondiale Aryna Sabalenka, surprise par la Tchèque Karolina Muchova (43e) malgré une balle de match jeudi.
Swiatek s'est hissée en finale aux dépens de la Brésilienne Beatriz Haddad (14e) 6-2, 7-6 (9/7), non sans avoir dû faire face à une balle de set dans le jeu décisif de la seconde manche.
Auparavant, après quasiment 3h13 min de duel et d'opposition de styles, entre sa puissance et les variations de Muchova, Sabalenka avait-elle fini par plier 7-6 (7/5), 6-7 (5/7), 7-5, non sans avoir eu une balle de match à 5 jeux à 2, sur le service de la Tchèque.
La qualification de Swiatek pour la finale associée à la défaite de Sabalenka assure à la Polonaise de 22 ans de rester N.1 mondiale lundi.
Pour la Bélarusse de 25 ans, c'est aussi un Roland-Garros au cours duquel elle aura été pressée de questions politiques, sur son positionnement par rapport à l'invasion de l'Ukraine et ses liens avec le président bélarusse Alexandre Loukachenko, allié de la Russie, qui se referme.
"Ça a été deux semaines super, avec des challenges sur le plan émotionnel, mais (...) je pense que ça va me rendre plus forte", estime-t-elle.
Les "ole, ole, ole, ola, Bia, Bia" lancés par les taches jaunes et vertes disséminées dans les tribunes du court Philippe-Chatrier, aux couleurs du drapeau brésilien, pas si nombreuses mais bien sonores, n'ont pas suffi à renverser la logique.
Swiatek reçue 3/3
Haddad, première Brésilienne à s'inviter dans le dernier carré de Roland-Garros dans l'ère Open (depuis 1968), à 27 ans, est néanmoins, et de loin, la joueuse qui a donné le plus de fil à retordre à Swiatek depuis le début de la quinzaine parisienne. Même si la N.1 mondiale se présentera en finale samedi sans avoir laissé échapper le moindre set.
"Je suis simplement heureuse d'être de nouveau en finale, apprécie Swiatek. Ça a été un match difficile, surtout dans le deuxième set, où chaque point a compté. C'était stressant à certains moments, je suis contente d'avoir été vraiment solide et d'avoir pu conclure au tie-break."
Pour l'instant, son bilan est impeccable en finale majeure : trois titres en autant de finales. Outre Roland-Garros 2022, elle s'est imposée une première fois sur la terre battue parisienne en 2020 et à l'US Open en 2022.
De l'autre côté du filet, ce ne sera pas Sabalenka, mais l'inattendue Karolina Muchova, 26 ans et 43e mondiale.
Après avoir écarté d'un coup droit gagnant la balle de match obtenue par la Bélarusse, la Tchèque a remporté son jeu et les quatre suivants, et donc le match, qui avait commencé par deux premières manches ultra-disputées et conclues au jeu décisif.
"Je ne sais pas trop ce qui s'est passé !, s'étonnait encore Muchova quelques instants après sa victoire. J'ai juste continué à me battre et ça a fonctionné !"
Muchova en larmes il y a un an
Muchova retrouve ainsi le sourire à Roland-Garros, qu'elle avait quitté en larmes il y a un an, après son abandon au troisième tour (contre Anisimova), rattrapée une fois de plus par des problèmes physiques, en l'occurrence touchée à une cheville. Avant cela, une blessure longue durée aux abdominaux l'avait éloignée de la compétition pendant sept mois, entre l'US Open 2021 et le tournoi de Miami en 2022.
"J'ai eu des moments difficiles par le passé, alors je n'en apprécie que plus ce moment, savoure-t-elle. Etre en finale en Grand Chelem, c'était un rêve."
"Quand j'ai manqué l'Open d'Australie en 2022, j'étais vraiment mal en termes de santé. Les médecins m'ont dit que je ne referais peut-être plus de sport, raconte-t-elle. Mais je suis toujours restée positive, j'ai toujours travaillé pour revenir."
Demi-finaliste une première fois en Grand Chelem à l'Open d'Australie en 2021, et grimpée dans le top 20 (19e) en mai de la même année, Muchova avait plongé en dehors du top 150 fin 2022. Deux quarts de finale en WTA 1000 (Dubaï et Indian Wells), notamment, lui ont permis de se replacer dans le top 50 avant Roland-Garros.
Tombeuse d'entrée de la N.8 mondiale Maria Sakkari, avant de se frayer un chemin jusqu'en finale, Muchova est d'ores et déjà assurée de bondir lundi aux portes du top 15, son meilleur classement.
En attendant, elle devient la quatrième joueuse la moins bien classée à se hisser en finale dans l'histoire du tournoi parisien, après Swiatek (54e en 2020), Jelena Ostapenko (47e en 2017) et Renata Tomanova (47e en 1976).
Swiatek s'est hissée en finale aux dépens de la Brésilienne Beatriz Haddad (14e) 6-2, 7-6 (9/7), non sans avoir dû faire face à une balle de set dans le jeu décisif de la seconde manche.
Auparavant, après quasiment 3h13 min de duel et d'opposition de styles, entre sa puissance et les variations de Muchova, Sabalenka avait-elle fini par plier 7-6 (7/5), 6-7 (5/7), 7-5, non sans avoir eu une balle de match à 5 jeux à 2, sur le service de la Tchèque.
La qualification de Swiatek pour la finale associée à la défaite de Sabalenka assure à la Polonaise de 22 ans de rester N.1 mondiale lundi.
Pour la Bélarusse de 25 ans, c'est aussi un Roland-Garros au cours duquel elle aura été pressée de questions politiques, sur son positionnement par rapport à l'invasion de l'Ukraine et ses liens avec le président bélarusse Alexandre Loukachenko, allié de la Russie, qui se referme.
"Ça a été deux semaines super, avec des challenges sur le plan émotionnel, mais (...) je pense que ça va me rendre plus forte", estime-t-elle.
Les "ole, ole, ole, ola, Bia, Bia" lancés par les taches jaunes et vertes disséminées dans les tribunes du court Philippe-Chatrier, aux couleurs du drapeau brésilien, pas si nombreuses mais bien sonores, n'ont pas suffi à renverser la logique.
Swiatek reçue 3/3
Haddad, première Brésilienne à s'inviter dans le dernier carré de Roland-Garros dans l'ère Open (depuis 1968), à 27 ans, est néanmoins, et de loin, la joueuse qui a donné le plus de fil à retordre à Swiatek depuis le début de la quinzaine parisienne. Même si la N.1 mondiale se présentera en finale samedi sans avoir laissé échapper le moindre set.
"Je suis simplement heureuse d'être de nouveau en finale, apprécie Swiatek. Ça a été un match difficile, surtout dans le deuxième set, où chaque point a compté. C'était stressant à certains moments, je suis contente d'avoir été vraiment solide et d'avoir pu conclure au tie-break."
Pour l'instant, son bilan est impeccable en finale majeure : trois titres en autant de finales. Outre Roland-Garros 2022, elle s'est imposée une première fois sur la terre battue parisienne en 2020 et à l'US Open en 2022.
De l'autre côté du filet, ce ne sera pas Sabalenka, mais l'inattendue Karolina Muchova, 26 ans et 43e mondiale.
Après avoir écarté d'un coup droit gagnant la balle de match obtenue par la Bélarusse, la Tchèque a remporté son jeu et les quatre suivants, et donc le match, qui avait commencé par deux premières manches ultra-disputées et conclues au jeu décisif.
"Je ne sais pas trop ce qui s'est passé !, s'étonnait encore Muchova quelques instants après sa victoire. J'ai juste continué à me battre et ça a fonctionné !"
Muchova en larmes il y a un an
Muchova retrouve ainsi le sourire à Roland-Garros, qu'elle avait quitté en larmes il y a un an, après son abandon au troisième tour (contre Anisimova), rattrapée une fois de plus par des problèmes physiques, en l'occurrence touchée à une cheville. Avant cela, une blessure longue durée aux abdominaux l'avait éloignée de la compétition pendant sept mois, entre l'US Open 2021 et le tournoi de Miami en 2022.
"J'ai eu des moments difficiles par le passé, alors je n'en apprécie que plus ce moment, savoure-t-elle. Etre en finale en Grand Chelem, c'était un rêve."
"Quand j'ai manqué l'Open d'Australie en 2022, j'étais vraiment mal en termes de santé. Les médecins m'ont dit que je ne referais peut-être plus de sport, raconte-t-elle. Mais je suis toujours restée positive, j'ai toujours travaillé pour revenir."
Demi-finaliste une première fois en Grand Chelem à l'Open d'Australie en 2021, et grimpée dans le top 20 (19e) en mai de la même année, Muchova avait plongé en dehors du top 150 fin 2022. Deux quarts de finale en WTA 1000 (Dubaï et Indian Wells), notamment, lui ont permis de se replacer dans le top 50 avant Roland-Garros.
Tombeuse d'entrée de la N.8 mondiale Maria Sakkari, avant de se frayer un chemin jusqu'en finale, Muchova est d'ores et déjà assurée de bondir lundi aux portes du top 15, son meilleur classement.
En attendant, elle devient la quatrième joueuse la moins bien classée à se hisser en finale dans l'histoire du tournoi parisien, après Swiatek (54e en 2020), Jelena Ostapenko (47e en 2017) et Renata Tomanova (47e en 1976).
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