À un an des prochaines élections présidentielles, Donald Trump annonce jeudi avoir été inculpé par la justice fédérale pour sa gestion des archives de la Maison-Blanche. Une nouvelle embûche pour le républicain qui rêve de reconquérir la présidence en novembre prochain.
Premier ancien président de l'Histoire des États-Unis inculpé par la justice fédérale, Donald Trump est tenu responsable de plusieurs chefs d'inculpation, notamment en vertu d'une loi sur l'espionnage qui interdit de garder des documents classifiés dans des endroits non autorisés et non sécurisés. Le candidat gardait illégalement en sa possession plus de 11.000 documents, dont certains très sensibles, sur l'Iran ou la Chine.
Le milliardaire, dont le domicile de Floride avait été perquisitionné l'été dernier par des agents du FBI à la recherche de ces dossiers, a fait savoir qu'il était convoqué mardi devant un tribunal fédéral à Miami. Son avocat Jim Trusty a précisé sur la chaîne CNN que son client se rendrait à cette convocation.
L'ancien magnat de l'immobilier, qui devance pour l'instant largement les autres candidats à l'investiture républicaine, s'est toujours défendu de toute accusation et se présente comme victime d'une "persécution politique".
Les élus républicains ont immédiatement serré les rangs autour de lui. Aux Etats-unis, être inculpé et même condamné pour un délit ou un crime n'interdit pas d'être candidat, élu ou d'occuper une fonction officielle.
Maïssa Ben Fares, avec AFP
Premier ancien président de l'Histoire des États-Unis inculpé par la justice fédérale, Donald Trump est tenu responsable de plusieurs chefs d'inculpation, notamment en vertu d'une loi sur l'espionnage qui interdit de garder des documents classifiés dans des endroits non autorisés et non sécurisés. Le candidat gardait illégalement en sa possession plus de 11.000 documents, dont certains très sensibles, sur l'Iran ou la Chine.
Le milliardaire, dont le domicile de Floride avait été perquisitionné l'été dernier par des agents du FBI à la recherche de ces dossiers, a fait savoir qu'il était convoqué mardi devant un tribunal fédéral à Miami. Son avocat Jim Trusty a précisé sur la chaîne CNN que son client se rendrait à cette convocation.
L'ancien magnat de l'immobilier, qui devance pour l'instant largement les autres candidats à l'investiture républicaine, s'est toujours défendu de toute accusation et se présente comme victime d'une "persécution politique".
Les élus républicains ont immédiatement serré les rangs autour de lui. Aux Etats-unis, être inculpé et même condamné pour un délit ou un crime n'interdit pas d'être candidat, élu ou d'occuper une fonction officielle.
Maïssa Ben Fares, avec AFP
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