Un prêtre orthodoxe grec a été suspendu de ses fonctions après avoir autorisé deux adolescentes à participer à la liturgie en tant que servantes d'autel dans une église d'Athènes.
L'Eglise orthodoxe, historiquement conservatrice et très puissante, ne permet pas la participation des femmes à la liturgie et les servants d'autel sont habituellement des garçons. Alors lorsqu'un prêtre grec a autorisé deux adolescentes à participer à la liturgie en tant que servante d'autel dans une église d'Athènes, il s'est automatiquement fait suspendre par son chef.
Le chef de l'Eglise orthodoxe de Grèce Mgr Iéronymos a suspendu "oralement" de ses fonctions le père Alexandros Kariotoglou, a indiqué la paroisse de Saint Nicolas Ragavas située à Plaka, centre historique de la capitale grecque.
Une photo de deux filles vêtues d'habits ecclésiastiques publiée sur Twitter après l'office de dimanche a provoqué un tollé sur les médias sociaux. "Depuis quand autorise-t-on aux filles à porter des habits ecclésiastiques? Cela constitue une distorsion de la tradition de l'Eglise", a écrit sur son compte Twitter la personne ayant publié la photo.
Certains utilisateurs ont toutefois accusé l'Eglise de Grèce de se soumettre "aux fondamentalistes".
Le quotidien Ta Nea (centre) a indiqué jeudi que le Saint-Synode, organe suprême ecclésiastique, devrait se réunir la semaine prochaine pour aborder ce sujet.
Maïssa Ben Fares, avec AFP
L'Eglise orthodoxe, historiquement conservatrice et très puissante, ne permet pas la participation des femmes à la liturgie et les servants d'autel sont habituellement des garçons. Alors lorsqu'un prêtre grec a autorisé deux adolescentes à participer à la liturgie en tant que servante d'autel dans une église d'Athènes, il s'est automatiquement fait suspendre par son chef.
Le chef de l'Eglise orthodoxe de Grèce Mgr Iéronymos a suspendu "oralement" de ses fonctions le père Alexandros Kariotoglou, a indiqué la paroisse de Saint Nicolas Ragavas située à Plaka, centre historique de la capitale grecque.
Une photo de deux filles vêtues d'habits ecclésiastiques publiée sur Twitter après l'office de dimanche a provoqué un tollé sur les médias sociaux. "Depuis quand autorise-t-on aux filles à porter des habits ecclésiastiques? Cela constitue une distorsion de la tradition de l'Eglise", a écrit sur son compte Twitter la personne ayant publié la photo.
Certains utilisateurs ont toutefois accusé l'Eglise de Grèce de se soumettre "aux fondamentalistes".
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Maïssa Ben Fares, avec AFP
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