A l'origine de la sanglante attaque de jeudi à Annecy, le réfugie syrien qui a poignardé deux adultes et quatre très jeunes enfants, dont le pronostic vital n'est plus engagé, a été mis en examen, notamment pour "tentatives d'assassinat", et placé en détention samedi, sans avoir dit un seul mot à ce stade.
Mutique, le réfugié syrien, qui a poignardé deux adultes et quatre très jeunes enfants jeudi dans le parc d'Annecy a été placé en détention samedi. Le pronostic vital des victimes, pour la plupart en urgence absolue après l'attaque, n'est plus engagé, a indiqué la procureure d'Annecy Line Bonnet lors d'une conférence de presse, ajoutant que la petite Britannique pourrait quitter l'hôpital "dans les prochains jours".
Abdalmasih H., également mis en examen pour "rébellion avec arme" en raison des conditions de son interpellation, a été placé en détention provisoire, a dit la magistrate. L'assaillant, lui a continué à se barricader dans son silence: "Il n'a pas souhaité s'exprimer", aussi bien lors de sa garde à vue de 48 heures que devant les deux juges d'instruction chargés de l'enquête, a-t-elle ajouté.
"Le médecin psychiatre a relevé l'absence d'éléments délirants francs", a-t-elle souligné, avant de nuancer: "toutefois, il est prématuré de porter une éventuelle appréciation pour se prononcer sur une présence ou absence de pathologie psychiatrique".
Pas de "motivation terroriste" à ce stade, a-t-elle ajouté, même si des témoins l'ont entendu mentionner le nom de "Jesus Christ" pendant l'attaque. Depuis son interpellation, l'assaillant âgé de 31 ans n'a donné aucune explication et fait "obstruction à la garde à vue", notamment en se "roulant par terre", ont indiqué des sources proches de l'enquête à l'AFP.
"La folie est une excuse trop facile, c'est important de savoir qu'il est auditionné et qu'on ne le considère pas simplement comme quelqu'un de délirant", a commenté vendredi soir le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.
La Ville d'Annecy organisera dimanche à 11h00 un "rassemblement citoyen en soutien aux victimes et à leurs proches", pour un "moment de solidarité et de fraternité", a indiqué la mairie.
L'attaque n'empêchera pas l'ouverture, dimanche comme prévu, du festival international du film d'animation d'Annecy, principal rendez-vous mondial du secteur, ont annoncé ses organisateurs, invoquant le caractère "isolé" de ce drame. Les organisateurs ont toutefois décidé de "reporter le lancement des séances en plein air au lundi 12 juin", en "signe de soutien aux familles et aux victimes".
Maïssa Ben Fares, avec AFP
Mutique, le réfugié syrien, qui a poignardé deux adultes et quatre très jeunes enfants jeudi dans le parc d'Annecy a été placé en détention samedi. Le pronostic vital des victimes, pour la plupart en urgence absolue après l'attaque, n'est plus engagé, a indiqué la procureure d'Annecy Line Bonnet lors d'une conférence de presse, ajoutant que la petite Britannique pourrait quitter l'hôpital "dans les prochains jours".
Abdalmasih H., également mis en examen pour "rébellion avec arme" en raison des conditions de son interpellation, a été placé en détention provisoire, a dit la magistrate. L'assaillant, lui a continué à se barricader dans son silence: "Il n'a pas souhaité s'exprimer", aussi bien lors de sa garde à vue de 48 heures que devant les deux juges d'instruction chargés de l'enquête, a-t-elle ajouté.
"Le médecin psychiatre a relevé l'absence d'éléments délirants francs", a-t-elle souligné, avant de nuancer: "toutefois, il est prématuré de porter une éventuelle appréciation pour se prononcer sur une présence ou absence de pathologie psychiatrique".
Pas de "motivation terroriste" à ce stade, a-t-elle ajouté, même si des témoins l'ont entendu mentionner le nom de "Jesus Christ" pendant l'attaque. Depuis son interpellation, l'assaillant âgé de 31 ans n'a donné aucune explication et fait "obstruction à la garde à vue", notamment en se "roulant par terre", ont indiqué des sources proches de l'enquête à l'AFP.
"La folie est une excuse trop facile, c'est important de savoir qu'il est auditionné et qu'on ne le considère pas simplement comme quelqu'un de délirant", a commenté vendredi soir le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.
La Ville d'Annecy organisera dimanche à 11h00 un "rassemblement citoyen en soutien aux victimes et à leurs proches", pour un "moment de solidarité et de fraternité", a indiqué la mairie.
L'attaque n'empêchera pas l'ouverture, dimanche comme prévu, du festival international du film d'animation d'Annecy, principal rendez-vous mondial du secteur, ont annoncé ses organisateurs, invoquant le caractère "isolé" de ce drame. Les organisateurs ont toutefois décidé de "reporter le lancement des séances en plein air au lundi 12 juin", en "signe de soutien aux familles et aux victimes".
Maïssa Ben Fares, avec AFP
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