Blinken insiste sur la nécessité d'un dialogue avec la Chine
©(ARCHIVES) Le secrétaire d'État américain Antony Blinken à la Maison Blanche, Washington DC, le 13 juin 2023. (Photo ANDREW CABALLERO-REYNOLDS / AFP)
Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a insisté sur la nécessité de maintenir des lignes de communication ouvertes entre la Chine et les États-Unis, mercredi 14 juin. Son intervention s'inscrit en amont d'une visite en Chine programmée ce week-end, sur fond de tensions persistantes entre les deux superpuissances.

Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken, qui doit se rendre ce week-end à Pékin pour amorcer un dégel diplomatique, a exhorté mercredi son homologue chinois à "maintenir des lignes de communication ouvertes" entre les deux puissances.

Les relations bilatérales restent tendues en raison de plusieurs dossiers: les liens entre les Etats-Unis et Taïwan, la rivalité dans les technologies, le commerce ou encore les revendications territoriales chinoises en mer de Chine méridionale.

Antony Blinken doit se rendre ce week-end à Pékin pour une série d'entretiens destinés à apaiser les relations sino-américaines. Une visite qui avait été reportée en février après l'incursion d'un ballon chinois dans l'espace aérien des Etats-Unis.

Les autorités américaines l'avaient alors présenté comme un aéronef "espion", tandis que Pékin avait assuré qu'il s'agissait d'une installation météorologique ayant dévié de sa trajectoire.


Sous pression, Antony Blinken avait dans la foulée annulé à la dernière minute son voyage en Chine.

Toutefois, les deux pays ont récemment cherché à jouer la carte de l'apaisement.

Une réunion à huis clos s'est par exemple tenue en mai à Vienne entre le conseiller à la Sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan, et le plus haut responsable de la diplomatie au sein de l'appareil chinois, Wang Yi.

La venue de M. Blinken ce week-end, si elle est confirmée, serait la première visite d'un secrétaire d'Etat américain en Chine depuis le voyage de son prédécesseur, Mike Pompeo, en octobre 2018.

Malo Pinatel, avec AFP
Ici Beyrouth
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