Le 39e rapport annuel du Conseil national de la recherche scientifique (CNRS) libanais sur la qualité de l'eau de mer tout le long de la côte libanaise est porteur, cette année, de bonnes nouvelles. Sur les trente-sept points où des prélèvements ont été effectués, vingt-deux sont considérées comme étant «propres».
Le rapport indique également que neuf plages sont «extrêmement polluées», voire «dangereuses» pour la baignade, de Minié au Liban-Nord, à Tyr, au Liban-Sud. Parmi les plages sûres, le document cite notamment Tripoli, Heri, à Chekka, Selaata, Batroun, Amchit, Jbeil, Fidar, Okaibé, Bouar, Safra, Jounieh, Damour, Jiyyeh, Rmaylé, al-Awali, Ghazieh, Sarafand, Adloun, Tyr et Naqoura.
Le rapport compare également les résultats de l'année 2023 avec ceux de l'année précédente. Il constate une amélioration de la qualité de l'eau dans deux régions, qui sont passées de la catégorie «bien» à celle d’«excellente». Cependant, une détérioration a été signalée dans certains sites, notamment au niveau de Aïn el-Mreissé et de Ramlet el-Bayda, et la plage des restaurants à Tyr, qui sont considérées comme «extrêmement polluées» ou «dangereuses». La pollution bactériologique de ces sites est principalement causée par les égouts et les déchets dans les décharges.
Le rapport indique aussi que les poissons libanais ne présentent généralement pas de contamination aux métaux lourds ou aux PCBs (PolyChloroBiphényle) qui sont des molécules extrêmement toxiques généralement stockées dans le gras des poissons infectés et qui peuvent causer de nombreux problèmes chez le fœtus en développement dont notamment une malformation du système nerveux.
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