Une der digne de la saison: Victor Wembanyama a clos jeudi, dans le cadre majestueux de Roland-Garros et devant 15.000 spectateurs, neuf mois extraordinaires où il a polarisé l'attention, bouleversé le quotidien de son club de Boulogne-Levallois et traversé le championnat de France de basket comme un ouragan.
Plutôt huit mois que neuf pour être précis, puisque le tourbillon Wembanyama a commencé quelques semaines après le coup d'envoi de l'exercice 2022-2023 de l'Élite.
En octobre, au retour de la tournée promotionnelle effectuée avec les Metropolitans 92 près de Las Vegas, à l'instigation de la NBA désirant montrer au public américain et aux dirigeants de la Ligue celui qui était alors (seulement) l'un des favoris de la draft du 22 juin 2023.
Après ses deux démonstrations de force (37 et 36 pts) contre la G-League Ignite de Scoot Henderson, autre poids-lourd annoncé de la draft, l'intérieur de 2,21 m sera promis à être choisi en première position, un statut qui n'aura de cesse d'être renforcé au cours de la saison.
Ces deux rencontres les 4 et 6 octobre près de "Sin City" font basculer dans une autre dimension "Wemby", qualifié dans la foulée d'"extraterrestre" par le "King" LeBron James.
Avant Las Vegas, il était possible de trouver facilement des places au palais des sports Marcel-Cerdan de Levallois.
Plus aucune après, les quelque 2800 sièges s'arrachant comme des petits pains en quelques heures dès leur mise en vente, au point de saturer la billetterie du club, pris de cours par cette soudaine "Wembamania", terme qui naîtra en cet automne 2022.
De l'ancien Premier ministre Lionel Jospin à l'acteur Michael Douglas en passant par Kylian Mbappé ou Omar Sy, les célébrités plus ou moins anciennes et de premier plan se pressent dans les Hauts-de-Seine tout au long de la saison.
Le gratin à Marcel-Cerdan
Ils y côtoient dirigeants et scouts des franchises de NBA, mais aussi le spectateur lambda.
Comme cette femme, assise sur les marches faute de place assise, qui se fait expliquer les règles du basket par son compagnon lors du match d'appui décisif en quarts de finale contre Cholet le 25 mai.
La tribune de presse, auparavant plutôt dégarnie, affiche désormais souvent complet voire explose selon les affiches, les médias de basket cohabitant avec les journalistes généralistes, voire de titres très éloignés du basket, les correspondants étrangers basés à Paris ou les envoyés spéciaux des États-Unis.
"J'ai répondu à une trentaine de médias avant la draft, dont le Mundo Deportivo (quotidien sportif barcelonais) ou le Daily Mail" raconte à l'AFP Frédéric Donnadieu, président de Nanterre, club formateur de Wembanyama, où il a été l'un de ses premiers entraîneurs.
Étrangers et français, quelque 200 journalistes et photographes étaient accrédités pour le final en apothéose à Roland-Garros, un record pour le championnat de France de basket.
Dans le hall du palais des sports Marcel-Cerdan, les maillots floqués Wembanyama sont partis à la vitesse de l'éclair dès mi-octobre.
Délocalisations
Pour répondre à la demande, il arrive aux Mets 92 demander au club adverse de pouvoir vendre des tuniques lors des matches à l'extérieur. Requête par exemple acceptée le 4 février par l'ADA Blois.
Qui, comme les autres équipes, profite de la folie Wembanyama: les 2850 places de sa salle du Jeu de Paume ont été prises d'assaut dès leur mise en vente.
"Je n'avais jamais observé un tel engouement, même pour la finale des play-offs l'année dernière ou pour la réception de l'Asvel en début de saison pour le premier match de notre histoire en Élite", expliquait alors à l'AFP Johan Gallon, le responsable billetterie.
Le 7 mars, l'Élan béarnais obtient de son côté de la préfecture de vendre des places debout pour la venue de Boulogne-Levallois.
Il pousse également les murs pour répondre à l'engouement. Si le club, faute de salle disponible, a dû attendre le 7 mai pour jouer son premier match hors de Marcel-Cerdan (à Bercy), deux autres ont suivi le mois et demi suivant: Bercy, de nouveau, pour le match 2 des demi-finales contre l'Asvel, puis Roland-Garros jeudi donc.
Peu importe la jauge, la billetterie est prise d'assaut pour tous les matches de Wembanyama, diffusés par la NBA à partir de la toute fin octobre: l'Élite devient le premier championnat non affilié à la ligue nord-américaine à être retransmis par elle (via la NBA App).
Dans quelques mois tout au plus, les Américains le verront en chair et en os, et probablement pendant plusieurs années.
"Je me dis que ce n'est qu'un au revoir", a lancé jeudi après son dernier match dans le championnat de France "Wemby". Lors d'une de ses rares prises de parole devant la presse, minutieusement choisies depuis le début de cette "Wembamania" dont le championnat de France se souviendra.
Plutôt huit mois que neuf pour être précis, puisque le tourbillon Wembanyama a commencé quelques semaines après le coup d'envoi de l'exercice 2022-2023 de l'Élite.
En octobre, au retour de la tournée promotionnelle effectuée avec les Metropolitans 92 près de Las Vegas, à l'instigation de la NBA désirant montrer au public américain et aux dirigeants de la Ligue celui qui était alors (seulement) l'un des favoris de la draft du 22 juin 2023.
Après ses deux démonstrations de force (37 et 36 pts) contre la G-League Ignite de Scoot Henderson, autre poids-lourd annoncé de la draft, l'intérieur de 2,21 m sera promis à être choisi en première position, un statut qui n'aura de cesse d'être renforcé au cours de la saison.
Ces deux rencontres les 4 et 6 octobre près de "Sin City" font basculer dans une autre dimension "Wemby", qualifié dans la foulée d'"extraterrestre" par le "King" LeBron James.
Avant Las Vegas, il était possible de trouver facilement des places au palais des sports Marcel-Cerdan de Levallois.
Plus aucune après, les quelque 2800 sièges s'arrachant comme des petits pains en quelques heures dès leur mise en vente, au point de saturer la billetterie du club, pris de cours par cette soudaine "Wembamania", terme qui naîtra en cet automne 2022.
De l'ancien Premier ministre Lionel Jospin à l'acteur Michael Douglas en passant par Kylian Mbappé ou Omar Sy, les célébrités plus ou moins anciennes et de premier plan se pressent dans les Hauts-de-Seine tout au long de la saison.
Le gratin à Marcel-Cerdan
Ils y côtoient dirigeants et scouts des franchises de NBA, mais aussi le spectateur lambda.
Comme cette femme, assise sur les marches faute de place assise, qui se fait expliquer les règles du basket par son compagnon lors du match d'appui décisif en quarts de finale contre Cholet le 25 mai.
La tribune de presse, auparavant plutôt dégarnie, affiche désormais souvent complet voire explose selon les affiches, les médias de basket cohabitant avec les journalistes généralistes, voire de titres très éloignés du basket, les correspondants étrangers basés à Paris ou les envoyés spéciaux des États-Unis.
"J'ai répondu à une trentaine de médias avant la draft, dont le Mundo Deportivo (quotidien sportif barcelonais) ou le Daily Mail" raconte à l'AFP Frédéric Donnadieu, président de Nanterre, club formateur de Wembanyama, où il a été l'un de ses premiers entraîneurs.
Étrangers et français, quelque 200 journalistes et photographes étaient accrédités pour le final en apothéose à Roland-Garros, un record pour le championnat de France de basket.
Dans le hall du palais des sports Marcel-Cerdan, les maillots floqués Wembanyama sont partis à la vitesse de l'éclair dès mi-octobre.
Délocalisations
Pour répondre à la demande, il arrive aux Mets 92 demander au club adverse de pouvoir vendre des tuniques lors des matches à l'extérieur. Requête par exemple acceptée le 4 février par l'ADA Blois.
Qui, comme les autres équipes, profite de la folie Wembanyama: les 2850 places de sa salle du Jeu de Paume ont été prises d'assaut dès leur mise en vente.
"Je n'avais jamais observé un tel engouement, même pour la finale des play-offs l'année dernière ou pour la réception de l'Asvel en début de saison pour le premier match de notre histoire en Élite", expliquait alors à l'AFP Johan Gallon, le responsable billetterie.
Le 7 mars, l'Élan béarnais obtient de son côté de la préfecture de vendre des places debout pour la venue de Boulogne-Levallois.
Il pousse également les murs pour répondre à l'engouement. Si le club, faute de salle disponible, a dû attendre le 7 mai pour jouer son premier match hors de Marcel-Cerdan (à Bercy), deux autres ont suivi le mois et demi suivant: Bercy, de nouveau, pour le match 2 des demi-finales contre l'Asvel, puis Roland-Garros jeudi donc.
Peu importe la jauge, la billetterie est prise d'assaut pour tous les matches de Wembanyama, diffusés par la NBA à partir de la toute fin octobre: l'Élite devient le premier championnat non affilié à la ligue nord-américaine à être retransmis par elle (via la NBA App).
Dans quelques mois tout au plus, les Américains le verront en chair et en os, et probablement pendant plusieurs années.
"Je me dis que ce n'est qu'un au revoir", a lancé jeudi après son dernier match dans le championnat de France "Wemby". Lors d'une de ses rares prises de parole devant la presse, minutieusement choisies depuis le début de cette "Wembamania" dont le championnat de France se souviendra.
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