©L'Espagne veut voir sa victoire en Ligue des nations comme le prélude à une nouvelle époque dorée. Photo AFP
Guidée par son meilleur joueur Rodri, l'Espagne veut voir sa victoire en Ligue des nations comme le prélude à une nouvelle époque dorée, avec notamment le gamin Gavi, le gardien Unai Simon et la garde "française" Laporte/Le Normand.
Rodri, le leader
"Cette génération promet beaucoup", assure son nouveau patron, Rodri, qui a tout gagné cette saison avec Manchester City et la Seleccion.
À 26 ans, le seul buteur de la finale de Ligue des champions contre l'Inter (1-0) est l'étoile de cette équipe. Il a explosé aux yeux du grand public au bout de cette éreintante saison à 66 matches pour lui, où il a signé le triplé avec les Sky Blues et battu en finale la Croatie de Luka Modric (0-0, 5-4 aux tirs au but), un de ses concurrents au titre officieux de meilleur milieu de terrain du monde.
Le nouveau patron a surtout inculqué sa mentalité de vainqueur au groupe. "Nous étions très forts mentalement", a-t-il dit après la finale de Rotterdam, souhaitant "créer une culture de la gagne", comme entre 2008 et 2012 où l'Espagne a gagné deux Euros et une Coupe du monde. Et quand on lui parle du Ballon d'or, il répond que "bien sûr ce serait énorme, mais je ne pense pas beaucoup aux trophées individuels, je pense collectif, gagner en équipe". Ça commence à venir avec l'Espagne.
Gavi, le futur génie
Derrière Rodri pousse le véritable prodige de la Roja, Gavi, 18 ans, 1,73 m seulement, une activité de boule de flipper et déjà un vice de vieux briscard, en témoignent ses petits coups retors contre les milieux croates, qui les lui ont bien rendus.
Le sélectionneur Luis de La Fuente "le préfère en meneur de jeu, mais difficile de trouver un Gavi qui joue mal où qu'il soit positionné. Il représente le présent et le futur". Inlassable chasseur de ballon, Gavi ne cesse d'épater depuis que Luis Enrique l'avait convoqué pour la première fois pour la précédente édition de la Ligue des nations, à tout juste 17 ans, alors qu'il ne comptait que six matches professionnels avec le FC Barcelone. L'entraîneur aujourd'hui courtisé par le Paris Saint-Germain avait eu le nez creux: Gavi, 21 sélection (3 buts), est déjà indispensable.
Unai Simon a confirmé
Rien de tel pour asseoir le statut d'un gardien que de remporter une séance de tirs au but. Après la catastrophique série de Doha contre le Maroc, en 8es de finale de la Coupe du monde (0-0, 3-0 aux tirs au but), après l'échec en demi-finales de l'Euro 2020 contre l'Italie (1-1, 4-2 aux tirs au but), Unai Simon est enfin sorti vainqueur de l'exercice, stoppant les tirs de Lovro Majer et – d'une magnifique détente – de Bruno Petkovic.
Blessé en mars, cédant alors la place à Kepa Arrizabalaga, le portier de l'Athletic Bilbao a définitivement convaincu. Là encore il s'agissait d'un choix d'Enrique, le précédent sélectionneur, qui voulait absolument un onzième joueur de champ, un gardien capable de jouer au pied. "Et maintenant, il arrête aussi les penalties, c'est un grand gardien", conclut de la Fuente.
Laporte/Le Normand, cadenas "français"
La charnière d'origine française a bien fonctionné. Si Aymeric Laporte fait partie des meubles (22 sélections, 1 but), à son troisième tournoi comme titulaire avec la Roja, le petit nouveau Robin Le Normand a convaincu, déjà titré au bout de sa seconde sélection.
Certes, Laporte a envoyé sur la barre un tir au but à l'allure de balle de match, mais il a commandé sa défense avec autorité. Le Normand a dégagé beaucoup d'autorité pour un débutant. "Ça a été dix jours incroyables", a-t-il dit en zone mixte. "Dans les prochains jours, je vais prendre un peu de recul sur ce qui vient d'être accompli, les matches que j'ai vécu, ce que j'ai fait avec cette équipe... C'est beau, c'est maintenant que je vais savourer."
Malgré un penalty provoqué pour une main au bout de ses dix premières minutes en "rojo", Le Normand est "plutôt content. J'ai été à la hauteur du rendez-vous. Il reste beaucoup de choses à travailler, mais c'est positif pour l'avenir". Cet avenir qui sourit à la nouvelle génération espagnole.
Rodri, le leader
"Cette génération promet beaucoup", assure son nouveau patron, Rodri, qui a tout gagné cette saison avec Manchester City et la Seleccion.
À 26 ans, le seul buteur de la finale de Ligue des champions contre l'Inter (1-0) est l'étoile de cette équipe. Il a explosé aux yeux du grand public au bout de cette éreintante saison à 66 matches pour lui, où il a signé le triplé avec les Sky Blues et battu en finale la Croatie de Luka Modric (0-0, 5-4 aux tirs au but), un de ses concurrents au titre officieux de meilleur milieu de terrain du monde.
Le nouveau patron a surtout inculqué sa mentalité de vainqueur au groupe. "Nous étions très forts mentalement", a-t-il dit après la finale de Rotterdam, souhaitant "créer une culture de la gagne", comme entre 2008 et 2012 où l'Espagne a gagné deux Euros et une Coupe du monde. Et quand on lui parle du Ballon d'or, il répond que "bien sûr ce serait énorme, mais je ne pense pas beaucoup aux trophées individuels, je pense collectif, gagner en équipe". Ça commence à venir avec l'Espagne.
Gavi, le futur génie
Derrière Rodri pousse le véritable prodige de la Roja, Gavi, 18 ans, 1,73 m seulement, une activité de boule de flipper et déjà un vice de vieux briscard, en témoignent ses petits coups retors contre les milieux croates, qui les lui ont bien rendus.
Le sélectionneur Luis de La Fuente "le préfère en meneur de jeu, mais difficile de trouver un Gavi qui joue mal où qu'il soit positionné. Il représente le présent et le futur". Inlassable chasseur de ballon, Gavi ne cesse d'épater depuis que Luis Enrique l'avait convoqué pour la première fois pour la précédente édition de la Ligue des nations, à tout juste 17 ans, alors qu'il ne comptait que six matches professionnels avec le FC Barcelone. L'entraîneur aujourd'hui courtisé par le Paris Saint-Germain avait eu le nez creux: Gavi, 21 sélection (3 buts), est déjà indispensable.
Unai Simon a confirmé
Rien de tel pour asseoir le statut d'un gardien que de remporter une séance de tirs au but. Après la catastrophique série de Doha contre le Maroc, en 8es de finale de la Coupe du monde (0-0, 3-0 aux tirs au but), après l'échec en demi-finales de l'Euro 2020 contre l'Italie (1-1, 4-2 aux tirs au but), Unai Simon est enfin sorti vainqueur de l'exercice, stoppant les tirs de Lovro Majer et – d'une magnifique détente – de Bruno Petkovic.
Blessé en mars, cédant alors la place à Kepa Arrizabalaga, le portier de l'Athletic Bilbao a définitivement convaincu. Là encore il s'agissait d'un choix d'Enrique, le précédent sélectionneur, qui voulait absolument un onzième joueur de champ, un gardien capable de jouer au pied. "Et maintenant, il arrête aussi les penalties, c'est un grand gardien", conclut de la Fuente.
Laporte/Le Normand, cadenas "français"
La charnière d'origine française a bien fonctionné. Si Aymeric Laporte fait partie des meubles (22 sélections, 1 but), à son troisième tournoi comme titulaire avec la Roja, le petit nouveau Robin Le Normand a convaincu, déjà titré au bout de sa seconde sélection.
Certes, Laporte a envoyé sur la barre un tir au but à l'allure de balle de match, mais il a commandé sa défense avec autorité. Le Normand a dégagé beaucoup d'autorité pour un débutant. "Ça a été dix jours incroyables", a-t-il dit en zone mixte. "Dans les prochains jours, je vais prendre un peu de recul sur ce qui vient d'être accompli, les matches que j'ai vécu, ce que j'ai fait avec cette équipe... C'est beau, c'est maintenant que je vais savourer."
Malgré un penalty provoqué pour une main au bout de ses dix premières minutes en "rojo", Le Normand est "plutôt content. J'ai été à la hauteur du rendez-vous. Il reste beaucoup de choses à travailler, mais c'est positif pour l'avenir". Cet avenir qui sourit à la nouvelle génération espagnole.
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