L'équipe de France a achevé sa riche saison par une victoire étriquée contre une accrocheuse sélection grecque (1-0), un quatrième succès de suite qui permet aux Bleus d'apercevoir au loin l'Euro-2024 en Allemagne.
Le contrat est rempli pour Kylian Mbappé et sa bande: les Tricolores partent en vacances avec un sans-faute, aucun but encaissé en quatre matches cette année et une large avance en tête de leur groupe de qualifications, six points devant leurs adversaires du soir et neuf points devant l'Irlande et les Pays-Bas.
"On a fait ce qu'il fallait pour le gagner", s'est satisfait le sélectionneur Didier Deschamps. "On aurait pu être plus efficace mais bon, quatre matches, douze points, neuf buts marqués et zéro encaissé, c'est satisfaisant".
Les Bleus, en supériorité numérique en fin de match après l'exclusion de Konstaninos Mavropanos (69e), se sont imposés sur un penalty de leur capitaine Mbappé (55e), déjà buteur dans cet exercice vendredi contre Gibraltar à Faro (3-0).
Avec 40 buts en sélection, la star parisienne talonne désormais Michel Platini (41 buts) dans le glorieux classement des buteurs de l'histoire de l'équipe de France. A 24 ans seulement...
Au fil d'une soirée maîtrisée mais hachée, les Français ont pris quelques coups, essuyé quelques tirages de maillot et certains ont même fini en sang (Antoine Griezmann).
Mais cette âpre bataille a finalement été remportée par l'équipe de France, dans ce qui a parfois ressemblé à un hommage à la finale du Top 14 de rugby, disputée samedi soir dans le même stade.
Intensité
Pour répondre à l'impact physique de la Grèce, Didier Deschamps avait aligné une équipe de costauds, avec le retour de plusieurs cadres des derniers mois comme Mike Maignan, Dayot Upamecano et Jules Koundé, exemptés du premier match contre Gibraltar.
Mais son choix le plus marquant a été celui de lancer Randal Kolo Muani en attaque, en lieu et place du buteur de vendredi Olivier Giroud.
Plus remuant et plus rapide que son aîné, le joueur de Francfort a néanmoins vécu une soirée compliquée au milieu de la dense défense grecque, même s'il a fini par provoquer le carton rouge de Mavropanos.
Sans surprise, les Bleus ont donc surtout été menaçants sur les ailes. Celle de Kingsley Coman, reconduit à droite après sa bonne performance de vendredi, et celle de Mbappé, beaucoup plus en jambes sur son côté gauche.
La Grèce, 52e nation mondiale qui rêve de participer à son premier tournoi international depuis 2014, a répondu par une solidarité à toute épreuve et une bonne dose d'agressivité.
L'arbitre espagnol Antonio Mateu Lahoz, dont c'était le dernier match au sifflet, a eu l'air d'apprécier l'intensité mise par les hommes de Gustavo Poyet, car il n'a jamais bronché lorsque Mbappé s'est écroulé dans la surface à plusieurs reprises (2e, 27e, 41), bousculé ou accroché par la défense adverse.
Le calvaire de Mavropanos
Les mains réclamées par les Bleus (7e, 41e) n'ont pas été sifflées non plus, et ce n'est pas la bronca des 80.000 spectateurs du Stade de France qui allait changer quoi que ce soit.
Il aura finalement fallu qu'Antoine Griezmann se prenne les crampons de Mavropanos dans le visage à pleine vitesse (49e) pour que l'arbitre se résolve à porter le sifflet à ses lèvres et accorder un penalty aux Tricolores... Sans toutefois exclure le fautif, malgré le visage ensanglanté du joueur de l'Atlético Madrid, rapidement soigné.
Et puisque rien ne fut facile, lundi soir à Saint-Denis, Mbappé a eu besoin de deux essais pour convertir son penalty: sur le premier, stoppé par Odisseas Vlachodimos, Mavropanos, encore lui, était entré trop tôt dans la surface...
Ce n'était décidément pas le soir du défenseur de Stuttgart, exclu quelques minutes plus tard pour avoir fauché Kolo Muani qui filait seul au but.
Au bout de cette saison à rallonge, avec une Coupe du monde logée au coeur de l'automne et plus de 60 matches au compteur de plusieurs internationaux, l'histoire retiendra aussi que cette ultime rencontre se sera étirée pendant 104 minutes, avec 14 minutes de temps additionnel en seconde période. Avant un repos mérité.
Le contrat est rempli pour Kylian Mbappé et sa bande: les Tricolores partent en vacances avec un sans-faute, aucun but encaissé en quatre matches cette année et une large avance en tête de leur groupe de qualifications, six points devant leurs adversaires du soir et neuf points devant l'Irlande et les Pays-Bas.
"On a fait ce qu'il fallait pour le gagner", s'est satisfait le sélectionneur Didier Deschamps. "On aurait pu être plus efficace mais bon, quatre matches, douze points, neuf buts marqués et zéro encaissé, c'est satisfaisant".
Les Bleus, en supériorité numérique en fin de match après l'exclusion de Konstaninos Mavropanos (69e), se sont imposés sur un penalty de leur capitaine Mbappé (55e), déjà buteur dans cet exercice vendredi contre Gibraltar à Faro (3-0).
Avec 40 buts en sélection, la star parisienne talonne désormais Michel Platini (41 buts) dans le glorieux classement des buteurs de l'histoire de l'équipe de France. A 24 ans seulement...
Au fil d'une soirée maîtrisée mais hachée, les Français ont pris quelques coups, essuyé quelques tirages de maillot et certains ont même fini en sang (Antoine Griezmann).
Mais cette âpre bataille a finalement été remportée par l'équipe de France, dans ce qui a parfois ressemblé à un hommage à la finale du Top 14 de rugby, disputée samedi soir dans le même stade.
Intensité
Pour répondre à l'impact physique de la Grèce, Didier Deschamps avait aligné une équipe de costauds, avec le retour de plusieurs cadres des derniers mois comme Mike Maignan, Dayot Upamecano et Jules Koundé, exemptés du premier match contre Gibraltar.
Mais son choix le plus marquant a été celui de lancer Randal Kolo Muani en attaque, en lieu et place du buteur de vendredi Olivier Giroud.
Plus remuant et plus rapide que son aîné, le joueur de Francfort a néanmoins vécu une soirée compliquée au milieu de la dense défense grecque, même s'il a fini par provoquer le carton rouge de Mavropanos.
Sans surprise, les Bleus ont donc surtout été menaçants sur les ailes. Celle de Kingsley Coman, reconduit à droite après sa bonne performance de vendredi, et celle de Mbappé, beaucoup plus en jambes sur son côté gauche.
La Grèce, 52e nation mondiale qui rêve de participer à son premier tournoi international depuis 2014, a répondu par une solidarité à toute épreuve et une bonne dose d'agressivité.
L'arbitre espagnol Antonio Mateu Lahoz, dont c'était le dernier match au sifflet, a eu l'air d'apprécier l'intensité mise par les hommes de Gustavo Poyet, car il n'a jamais bronché lorsque Mbappé s'est écroulé dans la surface à plusieurs reprises (2e, 27e, 41), bousculé ou accroché par la défense adverse.
Le calvaire de Mavropanos
Les mains réclamées par les Bleus (7e, 41e) n'ont pas été sifflées non plus, et ce n'est pas la bronca des 80.000 spectateurs du Stade de France qui allait changer quoi que ce soit.
Il aura finalement fallu qu'Antoine Griezmann se prenne les crampons de Mavropanos dans le visage à pleine vitesse (49e) pour que l'arbitre se résolve à porter le sifflet à ses lèvres et accorder un penalty aux Tricolores... Sans toutefois exclure le fautif, malgré le visage ensanglanté du joueur de l'Atlético Madrid, rapidement soigné.
Et puisque rien ne fut facile, lundi soir à Saint-Denis, Mbappé a eu besoin de deux essais pour convertir son penalty: sur le premier, stoppé par Odisseas Vlachodimos, Mavropanos, encore lui, était entré trop tôt dans la surface...
Ce n'était décidément pas le soir du défenseur de Stuttgart, exclu quelques minutes plus tard pour avoir fauché Kolo Muani qui filait seul au but.
Au bout de cette saison à rallonge, avec une Coupe du monde logée au coeur de l'automne et plus de 60 matches au compteur de plusieurs internationaux, l'histoire retiendra aussi que cette ultime rencontre se sera étirée pendant 104 minutes, avec 14 minutes de temps additionnel en seconde période. Avant un repos mérité.
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