Bassam Saba (1958-2020), un nom qui résonne encore avec puissance dans les couloirs dédaléens du temps, comme un écho mélodieux qui refuse de s’estomper. À l’image d’un sablier insaisissable, les années s'égrènent inexorablement en une valse silencieuse, laissant derrière elles les empreintes indélébiles d'un passé révolu, ces souvenirs figés dans l'éternité. Deux ans se sont écoulés depuis le départ prématuré de Bassam Saba, le 4 décembre 2020, et sa flûte, vibrante d'émotion, continue de murmurer les souvenirs des improvisations enchanteresses de son maître. Les enregistrements qu’il a légués à la postérité, tels des vestiges précieux, attestent que son esprit musical demeure éternellement présent. En cette fête de la musique, les cœurs s'élèvent pour célébrer le génie iconoclaste de ce virtuose, mais l'allégresse se mêle à une douleur insondable, rappelant avec amertume l'injustice impitoyable qui a marqué son mandat en tant que directeur du Conservatoire national supérieur de musique du Liban. Une injustice perpétrée par un État nonchalant. Une de plus.
Dans un pèlerinage céleste, les étoiles se sont parées de splendeurs rutilantes, guidant religieusement les pas ultimes de Bassam Saba vers les cimes lointaines de l'harmonie suprême, où l'Harmonie règne en souveraine éternelle. Les anges ont suspendu leurs chants séraphiques, laissant résonner l'écho gracieux de la musique façonnée par cet orfèvre du son. Les tréfonds de ses compositions révèlent, en effet, un langage éthéré, où chaque arabesque, ciselée avec une précision tranchante, transcende les limites du tangible et embrasse l'humanité tout entière dans une étreinte harmonieuse. Dans le silence immuable de son absence, l'univers musical continue de se délecter avec vénération de son génie, témoignant ainsi de son prodigieux talent qui a su toucher les âmes les plus inertes. Puisse son legs se perpétuer à travers les époques, portant haut l'étendard de l'excellence artistique, et ses étincelles, telle une fontaine intarissable, continuer d’allumer les brasiers de l’art chez les générations futures.
Dans un pèlerinage céleste, les étoiles se sont parées de splendeurs rutilantes, guidant religieusement les pas ultimes de Bassam Saba vers les cimes lointaines de l'harmonie suprême, où l'Harmonie règne en souveraine éternelle. Les anges ont suspendu leurs chants séraphiques, laissant résonner l'écho gracieux de la musique façonnée par cet orfèvre du son. Les tréfonds de ses compositions révèlent, en effet, un langage éthéré, où chaque arabesque, ciselée avec une précision tranchante, transcende les limites du tangible et embrasse l'humanité tout entière dans une étreinte harmonieuse. Dans le silence immuable de son absence, l'univers musical continue de se délecter avec vénération de son génie, témoignant ainsi de son prodigieux talent qui a su toucher les âmes les plus inertes. Puisse son legs se perpétuer à travers les époques, portant haut l'étendard de l'excellence artistique, et ses étincelles, telle une fontaine intarissable, continuer d’allumer les brasiers de l’art chez les générations futures.
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