Le Premier ministre chinois Li Qiang, en visite à Berlin, a plaidé mardi pour une coopération économique accrue avec l'Allemagne qui tente, de son côté, de réduire sa dépendance au géant asiatique. Berlin a, en effet, revu ses orientations stratégiques après l'invasion russe de l'Ukraine.
Le Premier ministre chinois Li Qiang assuré mardi, lors de sa visite en Allemagne, que Pékin accordait "une grande importance aux liens entre l'UE et la Chine et souhaitait travailler avec l'Allemagne pour promouvoir ces liens".
Le chancelier allemand Olaf Scholz a reçu le responsable chinois pour des entretiens délicats en plein réajustement de la diplomatie allemande envers la Chine, qui reste son premier partenaire commercial.
La Commission européenne a de son côté dévoilé mardi sa stratégie pour répondre de façon plus musclée aux risques pesant sur sa sécurité économique, avec notamment la Chine en ligne de mire.
L'Allemagne adopte désormais un ton plus critique à l'égard du géant asiatique, comparé aux pratiques passées, notamment l'ère de l'ex-chancelière Angela Merkel, quand l'Allemagne cherchait avant tout à renforcer ses relations commerciales avec la Chine.
La première économie européenne souhaite diversifier ses partenaires pour "réduire les risques" liés à sa trop grande dépendance à la Chine mais ne peut se passer du marché chinois, crucial pour sa puissante industrie.
Et le chemin vers plus de souveraineté est encore long tant le pays dépend de la Chine pour les matériaux liés à la transition énergétique ou les composants électroniques.
Li Qiang a lui appelé les pays désireux de diminuer leur dépendance économique à la Chine à ne pas utiliser cette politique de "réduction des risques" pour discriminer son pays.
Berlin veut, en effet, signaler que les temps ont changé. Les menaces chinoises visant Taïwan, les accusations de persécutions contre les Ouïghours, l'absence de condamnation par Xi Jinping de l'invasion russe de l'Ukraine ont creusé le fossé avec Pékin.
L'Allemagne veut aussi tirer les leçons de l'invasion de l'Ukraine par Moscou, qui a montré sa trop grande dépendance au pétrole russe. Le pays ne veut répéter la même erreur dans les relations avec la Chine de Xi Jinping.
Marie de la Roche Saint-André, avec AFP
Le Premier ministre chinois Li Qiang assuré mardi, lors de sa visite en Allemagne, que Pékin accordait "une grande importance aux liens entre l'UE et la Chine et souhaitait travailler avec l'Allemagne pour promouvoir ces liens".
Le chancelier allemand Olaf Scholz a reçu le responsable chinois pour des entretiens délicats en plein réajustement de la diplomatie allemande envers la Chine, qui reste son premier partenaire commercial.
La Commission européenne a de son côté dévoilé mardi sa stratégie pour répondre de façon plus musclée aux risques pesant sur sa sécurité économique, avec notamment la Chine en ligne de mire.
L'Allemagne adopte désormais un ton plus critique à l'égard du géant asiatique, comparé aux pratiques passées, notamment l'ère de l'ex-chancelière Angela Merkel, quand l'Allemagne cherchait avant tout à renforcer ses relations commerciales avec la Chine.
La première économie européenne souhaite diversifier ses partenaires pour "réduire les risques" liés à sa trop grande dépendance à la Chine mais ne peut se passer du marché chinois, crucial pour sa puissante industrie.
Et le chemin vers plus de souveraineté est encore long tant le pays dépend de la Chine pour les matériaux liés à la transition énergétique ou les composants électroniques.
Li Qiang a lui appelé les pays désireux de diminuer leur dépendance économique à la Chine à ne pas utiliser cette politique de "réduction des risques" pour discriminer son pays.
Berlin veut, en effet, signaler que les temps ont changé. Les menaces chinoises visant Taïwan, les accusations de persécutions contre les Ouïghours, l'absence de condamnation par Xi Jinping de l'invasion russe de l'Ukraine ont creusé le fossé avec Pékin.
L'Allemagne veut aussi tirer les leçons de l'invasion de l'Ukraine par Moscou, qui a montré sa trop grande dépendance au pétrole russe. Le pays ne veut répéter la même erreur dans les relations avec la Chine de Xi Jinping.
Marie de la Roche Saint-André, avec AFP
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