L’ex-patron de l’alliance Renault-Nissan, Carlos Ghosn, a déposé un recours devant la justice libanaise contre Nissan, réclamant au groupe japonais un milliard de dollars de dommages et intérêts a déclaré mardi une source judiciaire à l’AFP.
Selon la source judiciaire, M. Ghosn a déposé un recours en mai devant la Cour de cassation au Liban contre Nissan et certains de ses employés. Il estime qu’ils « avaient inventé des accusations à son égard au Japon, ce qui a entrainé son arrestation et les poursuites à son encontre ».
M. Ghosn réclame « un milliard de dollars de compensation ». La date de l’audience a été fixée à la mi-septembre, selon la source judiciaire.
Sollicitée par l’AFP, l’entreprise Nissan n’a pas fait de commentaire sur le sujet, disant avoir découvert cette action en justice dans la presse et cherchant à vérifier ces informations en interne. L’avocat de M. Ghosn au Liban n’a pas non plus répondu aux sollicitations de l’AFP.
M. Ghosn est visé par une notice rouge d’Interpol à la demande de Tokyo ainsi que d’un mandat d’arrêt français dans le cadre d’une enquête pour abus de biens sociaux, abus de confiance, blanchiment en bande organisée et corruption passive.
Il avait été arrêté à Tokyo en 2018, et clamant son innocence, s’était évadé assurant « vouloir échapper à l’injustice ». En raison de la notice rouge d’Interpol, la justice libanaise lui a interdit de sortir du pays. Le Liban n’extrade pas ses ressortissants dont M. Ghosn fait partie.
Dans d’autres informations concernant les déboires judiciaires de M. Ghosn, la chaine LBCI a révélé qu’un juge libanais a interrogé M. Ghosn concernant des liens présumés avec l’ancienne ministre française Rachida Dati, accusée de fournir des services de consultation à M. Ghosn pendant deux ans à partir de 2010 lorsqu’elle était membre du Parlement européen. Madame Dati a été accusée en 2021 de « corruption par une personne détenant un mandat électif et d’abus de pouvoir. »
Avec AFP
Selon la source judiciaire, M. Ghosn a déposé un recours en mai devant la Cour de cassation au Liban contre Nissan et certains de ses employés. Il estime qu’ils « avaient inventé des accusations à son égard au Japon, ce qui a entrainé son arrestation et les poursuites à son encontre ».
M. Ghosn réclame « un milliard de dollars de compensation ». La date de l’audience a été fixée à la mi-septembre, selon la source judiciaire.
Sollicitée par l’AFP, l’entreprise Nissan n’a pas fait de commentaire sur le sujet, disant avoir découvert cette action en justice dans la presse et cherchant à vérifier ces informations en interne. L’avocat de M. Ghosn au Liban n’a pas non plus répondu aux sollicitations de l’AFP.
M. Ghosn est visé par une notice rouge d’Interpol à la demande de Tokyo ainsi que d’un mandat d’arrêt français dans le cadre d’une enquête pour abus de biens sociaux, abus de confiance, blanchiment en bande organisée et corruption passive.
Il avait été arrêté à Tokyo en 2018, et clamant son innocence, s’était évadé assurant « vouloir échapper à l’injustice ». En raison de la notice rouge d’Interpol, la justice libanaise lui a interdit de sortir du pays. Le Liban n’extrade pas ses ressortissants dont M. Ghosn fait partie.
Dans d’autres informations concernant les déboires judiciaires de M. Ghosn, la chaine LBCI a révélé qu’un juge libanais a interrogé M. Ghosn concernant des liens présumés avec l’ancienne ministre française Rachida Dati, accusée de fournir des services de consultation à M. Ghosn pendant deux ans à partir de 2010 lorsqu’elle était membre du Parlement européen. Madame Dati a été accusée en 2021 de « corruption par une personne détenant un mandat électif et d’abus de pouvoir. »
Avec AFP
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