©Credit: Ali Fawaz
Le dossier des réfugiés syriens au Liban a été, mardi, au centre de la réunion de la commission parlementaire de l’administration et de la justice, qui élabore actuellement une proposition de loi visant à empêcher l’octroi de la nationalité libanaise à tout «sans-papier» ou enfant syrien né au Liban après 2010.
Le président de la commission, Georges Adwan, a précisé que celle-ci finalisera, lors de sa prochaine réunion, cette proposition de loi «qui sera ficelée» de façon à empêcher toute tentative de naturaliser les enfants syriens ou autres. Elle commencera ensuite à élaborer un second texte organisant la présence légale des réfugiés syriens au Liban.
À l’issue de la réunion de la commission, Georges Adwan a mis en garde contre «un complot international» au niveau du dossier des réfugiés «qui prendrait en considération l’intérêt d'autres pays aux dépens de ceux du Liban».
Il a exprimé la «position unanime» des membres de la commission qui demandent au gouvernement libanais d’être «ferme» dans ses discussions avec le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et qui dénoncent la position exprimée par le chef de la diplomatie de l’Union européenne, Josep Borrell, lors de la conférence de Bruxelles sur les réfugiés, le 15 juin dernier.
On rappelle que, dans un rejet implicite des appels au rapatriement des réfugiés syriens, M. Borrell avait déclaré que l’UE ne soutenait pas le retour des Syriens dans leur pays, à moins qu’il ne soit «volontaire», qu’il se fasse en toute sécurité et qu’il soit supervisé par des groupes internationaux.
«Aucun officiel ne peut donner un avis qui contredit le principe de la souveraineté d’un autre pays», a noté M. Adwan, qui a estimé que les propos de Josep Borrell «contredisent les règles internationales, car selon le mémorandum d’entente signé en 2003 entre le Liban et le HCR, le Liban n’est pas un pays d’accueil pour les déplacés syriens».
Ce qui s’est passé à la conférence de Bruxelles «n’est pas rassurant», a déclaré M. Adwan, qui a ajouté: «Nous ne voulons plus que les réfugiés obtiennent des aides au Liban. Les aides doivent leur être fournies en Syrie. Il faut que le gouvernement libanais soit ferme et applique les lois libanaises aux réfugiés qui se trouvent sur son territoire.»
Le président de la commission, Georges Adwan, a précisé que celle-ci finalisera, lors de sa prochaine réunion, cette proposition de loi «qui sera ficelée» de façon à empêcher toute tentative de naturaliser les enfants syriens ou autres. Elle commencera ensuite à élaborer un second texte organisant la présence légale des réfugiés syriens au Liban.
À l’issue de la réunion de la commission, Georges Adwan a mis en garde contre «un complot international» au niveau du dossier des réfugiés «qui prendrait en considération l’intérêt d'autres pays aux dépens de ceux du Liban».
Il a exprimé la «position unanime» des membres de la commission qui demandent au gouvernement libanais d’être «ferme» dans ses discussions avec le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et qui dénoncent la position exprimée par le chef de la diplomatie de l’Union européenne, Josep Borrell, lors de la conférence de Bruxelles sur les réfugiés, le 15 juin dernier.
On rappelle que, dans un rejet implicite des appels au rapatriement des réfugiés syriens, M. Borrell avait déclaré que l’UE ne soutenait pas le retour des Syriens dans leur pays, à moins qu’il ne soit «volontaire», qu’il se fasse en toute sécurité et qu’il soit supervisé par des groupes internationaux.
«Aucun officiel ne peut donner un avis qui contredit le principe de la souveraineté d’un autre pays», a noté M. Adwan, qui a estimé que les propos de Josep Borrell «contredisent les règles internationales, car selon le mémorandum d’entente signé en 2003 entre le Liban et le HCR, le Liban n’est pas un pays d’accueil pour les déplacés syriens».
Ce qui s’est passé à la conférence de Bruxelles «n’est pas rassurant», a déclaré M. Adwan, qui a ajouté: «Nous ne voulons plus que les réfugiés obtiennent des aides au Liban. Les aides doivent leur être fournies en Syrie. Il faut que le gouvernement libanais soit ferme et applique les lois libanaises aux réfugiés qui se trouvent sur son territoire.»
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