L’automatique Café Idriss
Pure Nostalgia se propose de vous emmener, une fois par semaine, faire un tour dans le passé, à la redécouverte des lieux mythiques de Beyrouth qui n'existent malheureusement plus, histoire de vous imprégner dans ce qui fut, qui n'est plus et qui ne sera malheureusement plus. 

C’est dans ce lieu, au décor à la fois sobre et luxueux, que l’on pouvait, à toute heure du jour ou de la nuit, dans une atmosphère climatisée, goûter aux spécialités culinaires préparées par un chef expérimenté, sous les ordres duquel s’affairaient douze cuisiniers et seize marmitons. Comment, dans ce si petit espace au départ, avait-t-on pu parachever une si vaste entreprise? Ce miracle étais dû principalement à l’initiative de deux hommes: Wafik Idriss, qui avait eu l’audace de voir grand et l’ingénieur Zareh Baghdassarian, qui avait établi des plans conformes aux désirs et à l’ambition de son client. Wafik Idriss rêvait et préparait depuis dix ans, en collaboration avec ses frères Chafic et Amin, le merveilleux café et snack–restaurant qui avait vu le jour après vingt-sept mois de travail acharné. Plusieurs voyages en Europe avaient permis à Wafik Idriss, accompagné de son architecte, d’observer ce qui avait été fait de mieux en la matière. Deux salles avaient été habilement aménagées pour contenir 250 places. Des loggias avaient été également prévues pour ceux qui souhaitaient un peu plus d’intimité. On pouvait attendre son tour en écoutant disques et radio au choix, dans un petit coin coquettement meublé, tout près de deux cabines téléphoniques.

Le best of restait la rôtisserie électrique, montée à l’identique de celle du "Père Louis" à Paris!


En cuisine, le fameux chef cuisinier, Adib Tourna, entouré d’une armée de marmites et de marmitons, officiait avec des gestes précis. Trois imposantes machines pouvaient fournir chacune, en 24 heures, deux tonnes de glace, ce qui faisait six tonnes par jour. De quoi satisfaire tous les gourmands de Beyrouth ! À l’époque…

 
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