Dans un entretien accordé à Political Pulse sur This is Beirut, le coordinateur de l’Institut pour la finance et la gouvernance (IFG), Hadi el-Assaad, a dénoncé la mauvaise, voire l’absence de gouvernance au Liban, qui reflète, selon lui, un problème culturel fondamental découlant du «confessionnalisme, du clientélisme et de l’absence d’indépendance entre les pouvoirs législatif, judiciaire et exécutif».
«La gouvernance est un grand sujet, mais simple à comprendre et facile à mettre en œuvre», a indiqué M. Assaad, soulignant que celle-ci «repose sur trois piliers fondamentaux: l’éthique, la transparence et la responsabilité».
Il a expliqué que «la bonne gouvernance permet d’améliorer le travail au sein de n’importe quelle institution, qu’elle soit privée ou publique». «C’est tout un système qui doit être appliqué par et pour le peuple, au sein de toute institution, par des citoyens aussi bien que par la classe politique», a ajouté Hadi el-Assaad.
Selon lui, «le problème au Liban ne réside pas dans le manque de lois, comme celle relative aux achats publics, mais dans le fait que celles-ci ne sont pas appliquées, à cause du système politique libanais basé sur le confessionnalisme, le clientélisme et la mafia». Trois phénomènes responsables, selon lui, de l’affaiblissement des institutions étatiques.
Pour donner un simple exemple d’absence de gouvernance, M. Assaad est revenu sur le refus du duo Berry-Mikati, en mars dernier, de passer à l’heure d’été en raison du mois du Ramadan. À l’époque, cette affaire avait fait polémique et divisé le pays. «Deux responsables ont pris une décision à huis clos, sans consulter personne», a-t-il ainsi fustigé.
L’ancien membre de l'École supérieure des Affaires (ESA) a en outre dénoncé le principe de «démocratie consensuelle», caractéristique de la gouvernance libanaise et qui aliène la démocratie. «Pas de bonne gouvernance en l’absence de réformes», a-t-il martelé.
Une solution passe, à ses yeux, par «la sensibilisation des Libanais, dès leur plus jeune âge, à la culture de la gouvernance, via le système scolaire».
Commentant la signature d’un mémorandum d’entente entre l’IFG et Tamayyaz la compagnie de consultation et de gestion d’entreprise, M. Assaad a fait valoir que «le leitmotiv de son institut est d’informer et de former à travers la sensibilisation et l’entraînement» à la gouvernance. Il a également fait part de son désir de «rassembler tous les acteurs locaux dans le cadre de cet institut, en développant davantage de programmes et en lui accordant un rôle plus important aussi bien au niveau du secteur privé que public».
Pour regarder l’émission complète cliquez ici.
«La gouvernance est un grand sujet, mais simple à comprendre et facile à mettre en œuvre», a indiqué M. Assaad, soulignant que celle-ci «repose sur trois piliers fondamentaux: l’éthique, la transparence et la responsabilité».
Il a expliqué que «la bonne gouvernance permet d’améliorer le travail au sein de n’importe quelle institution, qu’elle soit privée ou publique». «C’est tout un système qui doit être appliqué par et pour le peuple, au sein de toute institution, par des citoyens aussi bien que par la classe politique», a ajouté Hadi el-Assaad.
Selon lui, «le problème au Liban ne réside pas dans le manque de lois, comme celle relative aux achats publics, mais dans le fait que celles-ci ne sont pas appliquées, à cause du système politique libanais basé sur le confessionnalisme, le clientélisme et la mafia». Trois phénomènes responsables, selon lui, de l’affaiblissement des institutions étatiques.
Pour donner un simple exemple d’absence de gouvernance, M. Assaad est revenu sur le refus du duo Berry-Mikati, en mars dernier, de passer à l’heure d’été en raison du mois du Ramadan. À l’époque, cette affaire avait fait polémique et divisé le pays. «Deux responsables ont pris une décision à huis clos, sans consulter personne», a-t-il ainsi fustigé.
L’ancien membre de l'École supérieure des Affaires (ESA) a en outre dénoncé le principe de «démocratie consensuelle», caractéristique de la gouvernance libanaise et qui aliène la démocratie. «Pas de bonne gouvernance en l’absence de réformes», a-t-il martelé.
Une solution passe, à ses yeux, par «la sensibilisation des Libanais, dès leur plus jeune âge, à la culture de la gouvernance, via le système scolaire».
Commentant la signature d’un mémorandum d’entente entre l’IFG et Tamayyaz la compagnie de consultation et de gestion d’entreprise, M. Assaad a fait valoir que «le leitmotiv de son institut est d’informer et de former à travers la sensibilisation et l’entraînement» à la gouvernance. Il a également fait part de son désir de «rassembler tous les acteurs locaux dans le cadre de cet institut, en développant davantage de programmes et en lui accordant un rôle plus important aussi bien au niveau du secteur privé que public».
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