Le député Salim Sayegh, membre du bloc Kataëb, a estimé samedi que la position de l’État Libanais concernant la résolution des Nations Unies sur les disparus en Syrie est inacceptable.
Dans une interview accordée à notre confrère Bassam Abou Zeid sur la chaîne LBCI, M. Sayegh a stigmatisé l'attitude de l'Etat libanais qui s'est abstenu de voter en faveur de la résolution de l’Assemblée générale des Nations unies portant sur la formation d'une instance onusienne chargée d'assurer un suivi au dossier des disparus en Syrie. Rejetant la position de l'Etat libanais sur ce plan, M. Sayegh a rappelé qu’il y a des personnes disparues en Syrie.
«La position de l’État Libanais est individuelle et partisane, liée à la position syrienne, a poursuivi le député Kataëb. Nous comptons beaucoup de disparus en Syrie, le dernier en date étant Boutros Khawand. Certains témoins affirment l’avoir vu en Syrie (en détention), d’autres réfutent ces affirmations. Mais les informations en notre possesion recoupent les témoignages sur sa présence en Syrie » a déclaré M. Sayegh.
Il a en outre confirmé que la candidature de Jihad Azour à la présidence de la République est très sérieuse et « si un deuxième tour avait eu lieu, Jihad Azur serait aujourd’hui président ». Et d’ajouter que le pouvoir en place ne veut pas élire un président.
M. Sayegh a également estimé que l’une des responsabilités du président de l’Assemblée, Nabih Berry, est de garder les séances (pour l’élection) ouvertes jusqu’à l’élection d’un président.
Pour rappel, Boutros Khawand, ancien membre du bureau politique Kataëb, avait été enlevé en septembre 1992 par des éléments armés devant son domicile à Horch Tabet. Depuis, plusieurs rumeurs circulent sur son sort. En 2000, une Libanaise rescapée des prisons syriennes avait affirmé avoir rencontré M. Khawand dans son lieu de détention en Syrie.
Dans une interview accordée à notre confrère Bassam Abou Zeid sur la chaîne LBCI, M. Sayegh a stigmatisé l'attitude de l'Etat libanais qui s'est abstenu de voter en faveur de la résolution de l’Assemblée générale des Nations unies portant sur la formation d'une instance onusienne chargée d'assurer un suivi au dossier des disparus en Syrie. Rejetant la position de l'Etat libanais sur ce plan, M. Sayegh a rappelé qu’il y a des personnes disparues en Syrie.
«La position de l’État Libanais est individuelle et partisane, liée à la position syrienne, a poursuivi le député Kataëb. Nous comptons beaucoup de disparus en Syrie, le dernier en date étant Boutros Khawand. Certains témoins affirment l’avoir vu en Syrie (en détention), d’autres réfutent ces affirmations. Mais les informations en notre possesion recoupent les témoignages sur sa présence en Syrie » a déclaré M. Sayegh.
Il a en outre confirmé que la candidature de Jihad Azour à la présidence de la République est très sérieuse et « si un deuxième tour avait eu lieu, Jihad Azur serait aujourd’hui président ». Et d’ajouter que le pouvoir en place ne veut pas élire un président.
M. Sayegh a également estimé que l’une des responsabilités du président de l’Assemblée, Nabih Berry, est de garder les séances (pour l’élection) ouvertes jusqu’à l’élection d’un président.
Pour rappel, Boutros Khawand, ancien membre du bureau politique Kataëb, avait été enlevé en septembre 1992 par des éléments armés devant son domicile à Horch Tabet. Depuis, plusieurs rumeurs circulent sur son sort. En 2000, une Libanaise rescapée des prisons syriennes avait affirmé avoir rencontré M. Khawand dans son lieu de détention en Syrie.
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