Opportuniste et malin, le Français Victor Lafay (Cofidis) a remporté la deuxième étape du Tour de France dimanche à Saint-Sébastien en se détachant du groupe des favoris à un kilomètre de l'arrivée. Le Britannique Adam Yates (UAE) conserve le maillot jaune à l'issue de cette deuxième journée dans le Pays basque espagnol.
"Un truc de fou!"
Lafay, 27 ans, s'est imposé devant deux des plus grosses stars du peloton, le Belge Wout Van Aert et le Slovène Tadej Pogacar qui, malgré tous leurs efforts, n'ont pas réussi à le rattraper. Van Aert, favori pour la victoire avec sa qualité de sprinteur, a tapé son guidon de rage après avoir franchi la ligne d'arrivée. "J'y ai cru jusqu'au bout, c'est un truc de fou! Hier, j'étais un peu frustré à l'arrivée. Concrétiser aujourd'hui dès la deuxième étape c'est un truc de malade", a déclaré Lafay qui apporte la première victoire dans le Tour de France à son équipe Cofidis depuis Chavanel en 2008, il y a quinze ans.
Samedi, Lafay avait déjà fait très forte impression en basculant en tête avec Pogacar et Jonas Vingegaard, les deux grands favoris du Tour, dans la côte de Pike, avant de terminer sixième de l'étape à Bilbao. Dimanche, il a récidivé pour faire "le coup du kilomètre" et s'extirper d'un groupe d'une vingtaine de coureurs dans lequel restaient les principaux favoris pour le classement général. "J'étais un peu moins bien qu'hier, en plus, j'ai eu un point de côté en milieu d'étape, mais je me suis vraiment accroché", a dit le Lyonnais à la barbichette, vainqueur d'une étape sur le Giro en 2021.
Quelques minutes plus tôt, Pogacar et Vingegaard se sont expliqués dans le Jaizkibel, montée mythique du Pays basque, noir de monde. Se disputant les bonifications au sommet, les deux hommes ont créé en quelques mètres un écart énorme avec ce qui restait du groupe de favoris. Au sommet, plongé dans le brouillard, Pogacar a fait valoir son punch supérieur pour gratter huit secondes de bonifications devant Vingegaard qui en a pris cinq. Alors qu'il restait encore 16 km jusqu'à l'arrivée, Pogacar a mené la descente devant son rival, qui ne l'a pas relayé. Les deux hommes n’ont pas insisté et ont été rapidement repris par le groupe dont allait surgir Lafay pour gagner la plus belle victoire de sa carrière.
La 3e étape: direction France, au sprint
Après deux jours au Pays basque espagnol, le Tour de France prend la direction de la France lundi pour la troisième étape qui devrait arriver au sprint à Bayonne sur un faux-plat descendant susceptible d'affoler les radars. "C'est la première occasion pour les sprinteurs", souligne Thierry Gouvenou, le directeur technique de la Grande Boucle et architecte du parcours.
Longue de 193,5 km, l'étape partira d'Amorebieta-Etxano pour rejoindre rapidement la côte qu'elle longera jusqu'au passage de la frontière. "Sur les 100 premiers kilomètres, c'est la vraie carte postale de ces trois jours au Pays basque, en bord de mer, c'est super joli. Il y a quelques côtes, mais qui ne vont pas mettre en difficulté les sprinteurs dont les équipes auront les moyens de contrôler", explique Gouvenou à l'AFP. Et le sprint promet d'être "extrêmement rapide car, dans les derniers kilomètres, c'est plutôt faux-plat descendant pour aller vers Bayonne et ça risque d'aller très, très vite", ajoute-t-il.
Pour le peloton, il s'agira donc d'éviter les chutes au milieu d'un paysage urbain de plus en plus encombré. Les organisateurs ont encore dû modifier 16 kilomètres du final à partir du km 162 "suite à la construction de nouveaux aménagements urbains (ronds-points, ilots, ralentisseurs) et pour des raisons de sécurité", ont-ils annoncé samedi soir. Dès l'automne dernier, Amaury Sport Organisation (ASO) avait été contraint de changer le parcours. Le Tour espérait passer par la route de la Corniche, l'une des plus belles de France, qui surplombe le front de mer, dans la commune d'Urrugne, peu après Hendaye. Mais les risques d'éboulement ont conduit à modifier le tracé qui passera plus à l'intérieur des terres.
Une opportunité pour Cavendish
Sur le plan sportif, l'arrivée à Bayonne représente une première opportunité pour le Britannique Mark Cavendish de battre le record de victoires d'étapes dans le Tour qu'il détient actuellement avec la légende belge Eddy Merckx (34 succès). Mais il aura fort à faire face notamment aux bolides néerlandais Fabio Jakobsen et Dylan Groenewegen ainsi que le Belge Jasper Philipsen. Départ d'Amorebieta-Etxano à 13h00 (14h00, heure de Beyrouth), arrivée à Bayonne vers 17h39 (18h39, heure de Beyrouth).
"Un truc de fou!"
Lafay, 27 ans, s'est imposé devant deux des plus grosses stars du peloton, le Belge Wout Van Aert et le Slovène Tadej Pogacar qui, malgré tous leurs efforts, n'ont pas réussi à le rattraper. Van Aert, favori pour la victoire avec sa qualité de sprinteur, a tapé son guidon de rage après avoir franchi la ligne d'arrivée. "J'y ai cru jusqu'au bout, c'est un truc de fou! Hier, j'étais un peu frustré à l'arrivée. Concrétiser aujourd'hui dès la deuxième étape c'est un truc de malade", a déclaré Lafay qui apporte la première victoire dans le Tour de France à son équipe Cofidis depuis Chavanel en 2008, il y a quinze ans.
Samedi, Lafay avait déjà fait très forte impression en basculant en tête avec Pogacar et Jonas Vingegaard, les deux grands favoris du Tour, dans la côte de Pike, avant de terminer sixième de l'étape à Bilbao. Dimanche, il a récidivé pour faire "le coup du kilomètre" et s'extirper d'un groupe d'une vingtaine de coureurs dans lequel restaient les principaux favoris pour le classement général. "J'étais un peu moins bien qu'hier, en plus, j'ai eu un point de côté en milieu d'étape, mais je me suis vraiment accroché", a dit le Lyonnais à la barbichette, vainqueur d'une étape sur le Giro en 2021.
Quelques minutes plus tôt, Pogacar et Vingegaard se sont expliqués dans le Jaizkibel, montée mythique du Pays basque, noir de monde. Se disputant les bonifications au sommet, les deux hommes ont créé en quelques mètres un écart énorme avec ce qui restait du groupe de favoris. Au sommet, plongé dans le brouillard, Pogacar a fait valoir son punch supérieur pour gratter huit secondes de bonifications devant Vingegaard qui en a pris cinq. Alors qu'il restait encore 16 km jusqu'à l'arrivée, Pogacar a mené la descente devant son rival, qui ne l'a pas relayé. Les deux hommes n’ont pas insisté et ont été rapidement repris par le groupe dont allait surgir Lafay pour gagner la plus belle victoire de sa carrière.
La 3e étape: direction France, au sprint
Après deux jours au Pays basque espagnol, le Tour de France prend la direction de la France lundi pour la troisième étape qui devrait arriver au sprint à Bayonne sur un faux-plat descendant susceptible d'affoler les radars. "C'est la première occasion pour les sprinteurs", souligne Thierry Gouvenou, le directeur technique de la Grande Boucle et architecte du parcours.
Longue de 193,5 km, l'étape partira d'Amorebieta-Etxano pour rejoindre rapidement la côte qu'elle longera jusqu'au passage de la frontière. "Sur les 100 premiers kilomètres, c'est la vraie carte postale de ces trois jours au Pays basque, en bord de mer, c'est super joli. Il y a quelques côtes, mais qui ne vont pas mettre en difficulté les sprinteurs dont les équipes auront les moyens de contrôler", explique Gouvenou à l'AFP. Et le sprint promet d'être "extrêmement rapide car, dans les derniers kilomètres, c'est plutôt faux-plat descendant pour aller vers Bayonne et ça risque d'aller très, très vite", ajoute-t-il.
Pour le peloton, il s'agira donc d'éviter les chutes au milieu d'un paysage urbain de plus en plus encombré. Les organisateurs ont encore dû modifier 16 kilomètres du final à partir du km 162 "suite à la construction de nouveaux aménagements urbains (ronds-points, ilots, ralentisseurs) et pour des raisons de sécurité", ont-ils annoncé samedi soir. Dès l'automne dernier, Amaury Sport Organisation (ASO) avait été contraint de changer le parcours. Le Tour espérait passer par la route de la Corniche, l'une des plus belles de France, qui surplombe le front de mer, dans la commune d'Urrugne, peu après Hendaye. Mais les risques d'éboulement ont conduit à modifier le tracé qui passera plus à l'intérieur des terres.
Une opportunité pour Cavendish
Sur le plan sportif, l'arrivée à Bayonne représente une première opportunité pour le Britannique Mark Cavendish de battre le record de victoires d'étapes dans le Tour qu'il détient actuellement avec la légende belge Eddy Merckx (34 succès). Mais il aura fort à faire face notamment aux bolides néerlandais Fabio Jakobsen et Dylan Groenewegen ainsi que le Belge Jasper Philipsen. Départ d'Amorebieta-Etxano à 13h00 (14h00, heure de Beyrouth), arrivée à Bayonne vers 17h39 (18h39, heure de Beyrouth).
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