©Crédit photo: Marco Bertorello/AFP
Grand départ de Bilbao oblige, le Tour de France attaque les Pyrénées dès la cinquième étape mercredi entre Pau et Laruns où Tadej Pogacar, deuxième au classement derrière son coéquipier d'UAE Adam Yates, n'a que des bons souvenirs.
Dans une édition 2023 particulièrement montagneuse, les organisateurs se sont efforcés de ne pas trop corser l'addition dès le premier massif traversé afin de ne pas dézinguer l'intérêt sportif de la course à cause d'écarts déjà trop importants au classement général.
Mais tout de même: avec les cols du Soudet (15,2 km à 7,2%, classé hors-catégorie) et de Marie-Blanque (7,7 km à 8,6%, 1re catégorie) au programme, il y a déjà largement de quoi ferrailler, même si le dernier sommet est placé à 18 kilomètres de l'arrivée à Laruns.
Et jeudi, il faudra remettre ça, avec la première des quatre arrivées au sommet de ce Tour, à Cauterets-Cambasque, après avoir franchi l'Aspin et le Tourmalet en cours de route.
Après deux étapes consacrées aux sprinteurs, où les grosses équipes ont pu souffler, cette 5e étape promet une nouvelle explication entre grimpeurs, plus sérieuse que les premières escarmouches entre Pogacar et son rival danois Jonas Vingegaard dans le Pays basque espagnol.
Longue de 162,7 km, l'étape de Laruns "est quasiment la copie de ce qu'on avait fait en 2020 où on avait eu la première victoire de Pogacar. La seule différence c'est qu'on monte le Soudet par le versant du côté Pays basque. Mais c'est toujours aussi dur", explique Thierry Gouvenou, l'architecte du parcours, à l'AFP.
Une fois escaladé le Soudet, "ça va surtout se jouer dans la partie difficile de Marie-Blanque. Il n'y a vraiment que ceux qui jouent le général qui vont pouvoir se sortir de ce col parce qu'il est vraiment très raide, notamment les trois derniers kilomètres qui proposent des pentes à plus de 10/11%", ajoute le directeur technique du Tour.
Pour Tadej Pogacar, l'étape va réveiller des souvenirs enchantés, lui qui avait remporté en 2020 à Laruns la première de ses neuf victoires d'étape sur la Grande Boucle. Le Slovène avait réglé un petit groupe au sprint pour s'imposer, incrédule et mains abattues sur le casque, devant son compatriote Primoz Roglic auquel il allait ensuite ravir le maillot jaune à la veille de l'arrivée à Paris pour gagner son premier Tour.
"Cette étape reste l'un des plus beaux moments de ma carrière", se souvient "Pogi" qui adore aussi particulièrement Pau, ville étape du Tour pour déjà la 74e fois.
Car non seulement il s'est imposé en 2020 entre la capitale du Béarn et Laruns mais aussi l'année suivante lors de l'étape entre Pau et Luz-Ardiden.
A se demander si c'est vraiment un hasard que la deuxième place du coureur d'UAE l'année dernière à Paris, après deux succès consécutifs, coïncide avec la rare absence de Pau sur le parcours 2022.
Départ de Pau à 13h05 (lancé à 13h25), arrivée à Laruns à 17h35 (horaire calculé à 39 km/h de moyenne).
Dans une édition 2023 particulièrement montagneuse, les organisateurs se sont efforcés de ne pas trop corser l'addition dès le premier massif traversé afin de ne pas dézinguer l'intérêt sportif de la course à cause d'écarts déjà trop importants au classement général.
Mais tout de même: avec les cols du Soudet (15,2 km à 7,2%, classé hors-catégorie) et de Marie-Blanque (7,7 km à 8,6%, 1re catégorie) au programme, il y a déjà largement de quoi ferrailler, même si le dernier sommet est placé à 18 kilomètres de l'arrivée à Laruns.
Et jeudi, il faudra remettre ça, avec la première des quatre arrivées au sommet de ce Tour, à Cauterets-Cambasque, après avoir franchi l'Aspin et le Tourmalet en cours de route.
Après deux étapes consacrées aux sprinteurs, où les grosses équipes ont pu souffler, cette 5e étape promet une nouvelle explication entre grimpeurs, plus sérieuse que les premières escarmouches entre Pogacar et son rival danois Jonas Vingegaard dans le Pays basque espagnol.
Longue de 162,7 km, l'étape de Laruns "est quasiment la copie de ce qu'on avait fait en 2020 où on avait eu la première victoire de Pogacar. La seule différence c'est qu'on monte le Soudet par le versant du côté Pays basque. Mais c'est toujours aussi dur", explique Thierry Gouvenou, l'architecte du parcours, à l'AFP.
Une fois escaladé le Soudet, "ça va surtout se jouer dans la partie difficile de Marie-Blanque. Il n'y a vraiment que ceux qui jouent le général qui vont pouvoir se sortir de ce col parce qu'il est vraiment très raide, notamment les trois derniers kilomètres qui proposent des pentes à plus de 10/11%", ajoute le directeur technique du Tour.
Pour Tadej Pogacar, l'étape va réveiller des souvenirs enchantés, lui qui avait remporté en 2020 à Laruns la première de ses neuf victoires d'étape sur la Grande Boucle. Le Slovène avait réglé un petit groupe au sprint pour s'imposer, incrédule et mains abattues sur le casque, devant son compatriote Primoz Roglic auquel il allait ensuite ravir le maillot jaune à la veille de l'arrivée à Paris pour gagner son premier Tour.
"Cette étape reste l'un des plus beaux moments de ma carrière", se souvient "Pogi" qui adore aussi particulièrement Pau, ville étape du Tour pour déjà la 74e fois.
Car non seulement il s'est imposé en 2020 entre la capitale du Béarn et Laruns mais aussi l'année suivante lors de l'étape entre Pau et Luz-Ardiden.
A se demander si c'est vraiment un hasard que la deuxième place du coureur d'UAE l'année dernière à Paris, après deux succès consécutifs, coïncide avec la rare absence de Pau sur le parcours 2022.
Départ de Pau à 13h05 (lancé à 13h25), arrivée à Laruns à 17h35 (horaire calculé à 39 km/h de moyenne).
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