Le métropolite de Beyrouth Élias Audi a estimé dimanche que «le droit ne peut pas être obtenu en ayant recours à l’intimidation, à la transgression et à l’élimination». Commentant le meurtre de Qornet el-Saouda, il s’est demandé si de tels événements seraient survenus si chacun accomplissait son devoir.
Samedi 1ᵉʳ juillet, deux jeunes de Becharré, Haytham Tawk et Malek Tawk ont été tués par des tirs dans une zone limitrophe de Becharré et Denniyé, dans le secteur de Bqaasafrine, à cheval entre les deux cazas. Depuis plus de deux décennies, la zone de Qornet el-Saouda est souvent le théâtre d’incidents et de tensions chroniques entre les habitants de Becharré et de Denniyé en raison d’un conflit qui porte sur la propriété de terrains et de sources d’eau dans la région.
«Si les frontières entre les régions, les terrains et les biens communs étaient claires, les citoyens se battraient-ils et s’entretuaient-ils en raison des conflits sur les frontières et l’eau ? a fustigé Mgr Audi, dans son homélie de dimanche. Pourquoi les administrations compétentes ne remplissent-elles pas leur devoir en délimitant les frontières, toutes les frontières, pour que tout le monde puisse vivre en paix?»
Mgr Audi a fait remarquer à cet égard que «le droit ne peut pas être obtenu en ayant recours à l’intimidation, à la transgression et à l’élimination, mais en ayant recours à la loi, ce qui permet d’éviter les discordes et les hostilités».
«Le Liban connaît une abondance de leaders, d’hommes politiques et de responsables, mais que peu d’entre eux se soucient de sauver le pays et d’œuvrer à renforcer une conscience nationale dans le but d’unifier et non de diviser», a encore martelé le métropolite. Mais rares sont ceux qui œuvrent en faveur de l’intérêt général et accomplissent leur devoir national en toute intégrité et sincérité.»
Mgr Audi a enfin appelé l’État à «prendre conscience des risques qui résultent du fait de négliger les questions qui touchent à la vie des gens, puisque cela peut mener au crime». «Et l’impunité mène au chaos, voire à une situation pire», a-t-il conclu.
Samedi 1ᵉʳ juillet, deux jeunes de Becharré, Haytham Tawk et Malek Tawk ont été tués par des tirs dans une zone limitrophe de Becharré et Denniyé, dans le secteur de Bqaasafrine, à cheval entre les deux cazas. Depuis plus de deux décennies, la zone de Qornet el-Saouda est souvent le théâtre d’incidents et de tensions chroniques entre les habitants de Becharré et de Denniyé en raison d’un conflit qui porte sur la propriété de terrains et de sources d’eau dans la région.
«Si les frontières entre les régions, les terrains et les biens communs étaient claires, les citoyens se battraient-ils et s’entretuaient-ils en raison des conflits sur les frontières et l’eau ? a fustigé Mgr Audi, dans son homélie de dimanche. Pourquoi les administrations compétentes ne remplissent-elles pas leur devoir en délimitant les frontières, toutes les frontières, pour que tout le monde puisse vivre en paix?»
Mgr Audi a fait remarquer à cet égard que «le droit ne peut pas être obtenu en ayant recours à l’intimidation, à la transgression et à l’élimination, mais en ayant recours à la loi, ce qui permet d’éviter les discordes et les hostilités».
«Le Liban connaît une abondance de leaders, d’hommes politiques et de responsables, mais que peu d’entre eux se soucient de sauver le pays et d’œuvrer à renforcer une conscience nationale dans le but d’unifier et non de diviser», a encore martelé le métropolite. Mais rares sont ceux qui œuvrent en faveur de l’intérêt général et accomplissent leur devoir national en toute intégrité et sincérité.»
Mgr Audi a enfin appelé l’État à «prendre conscience des risques qui résultent du fait de négliger les questions qui touchent à la vie des gens, puisque cela peut mener au crime». «Et l’impunité mène au chaos, voire à une situation pire», a-t-il conclu.
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