Pour ceux qui ne la connaissent pas, je vous présente Annie Vartivarian.
Elle est la mère de Gaïa Fodoulian, dont la vie a été violemment retirée le 4 août. Annie est la maman de Gaïa. Et Gaïa n’est plus là.
Ce matin, Annie Vartivarian et son équipe recevaient un groupe de visiteurs dans le cadre de l’exposition « Lost in the right direction » sur le site des ruines de Deir el Kalaa. Pour cette deuxième initiative culturelle dédiée à l’entreprise qu’avait commencée sa fille, des installations d’art contemporain ont été magnifiquement éparpillées au gré des vestiges romains.
À l’inverse de la marche de la vie, c’est la mère qui porte les visions de sa fille pour continuer de faire vivre son nom.
Sur ce site millénaire ayant vu passer tant de dynasties qui ont drainé le meilleur et le pire de l’âme humaine, sous le soleil et la lumière implacablement immuables du ciel libanais, la présence de cette mère portant un masque aux couleurs du 4 août, était la personnification vibrante du sentiment maternel universel. L’image intemporelle d’une mère, mais sans l’enfant, l’incarnation d’une douleur hurlée à l’univers.
Puisse l’écho de cet amour universel, de cette douleur incandescente se répercuter à travers les vallées et les montagnes du Liban et enfler assez fort pour peser, pour une fois oserais-je dire, sur la balance de la justice afin que vérité soit faite.
Pour tous ces enfants, pour la douleur de leurs parents, pour notre douleur collective, pour Gaïa, pour que son âme et celles des autres victimes puissent reposer paisiblement sur notre Terre et dans les cœurs ravagés de ceux qui prononcent leurs noms avec amour.
Elle est la mère de Gaïa Fodoulian, dont la vie a été violemment retirée le 4 août. Annie est la maman de Gaïa. Et Gaïa n’est plus là.
Ce matin, Annie Vartivarian et son équipe recevaient un groupe de visiteurs dans le cadre de l’exposition « Lost in the right direction » sur le site des ruines de Deir el Kalaa. Pour cette deuxième initiative culturelle dédiée à l’entreprise qu’avait commencée sa fille, des installations d’art contemporain ont été magnifiquement éparpillées au gré des vestiges romains.
À l’inverse de la marche de la vie, c’est la mère qui porte les visions de sa fille pour continuer de faire vivre son nom.
Sur ce site millénaire ayant vu passer tant de dynasties qui ont drainé le meilleur et le pire de l’âme humaine, sous le soleil et la lumière implacablement immuables du ciel libanais, la présence de cette mère portant un masque aux couleurs du 4 août, était la personnification vibrante du sentiment maternel universel. L’image intemporelle d’une mère, mais sans l’enfant, l’incarnation d’une douleur hurlée à l’univers.
Puisse l’écho de cet amour universel, de cette douleur incandescente se répercuter à travers les vallées et les montagnes du Liban et enfler assez fort pour peser, pour une fois oserais-je dire, sur la balance de la justice afin que vérité soit faite.
Pour tous ces enfants, pour la douleur de leurs parents, pour notre douleur collective, pour Gaïa, pour que son âme et celles des autres victimes puissent reposer paisiblement sur notre Terre et dans les cœurs ravagés de ceux qui prononcent leurs noms avec amour.
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