Intouchable au sprint, le Belge Jasper Philipsen (Alpecin) a remporté sa quatrième victoire dans le Tour de France 2023 en s'imposant lors de la 11e étape mercredi à Moulins. Le Danois Jonas Vingegaard conserve le maillot jaune à l'issue d'une journée tranquille pour les favoris, à la veille d'une nouvelle étape de saute-moutons jeudi dans le Beaujolais.
Même privé de son poisson-pilote de luxe Mathieu van der Poel, distancé dans le final, Philipsen s'est imposé avec une marge confortable devant le Néerlandais Dylan Groenewegen et l'Allemand Phil Bauhaus. C'est déjà la quatrième victoire du Belge, porteur du maillot vert, depuis le départ le 1er juillet à Bilbao, après ses succès à Bayonne, Nogaro et Bordeaux. "C'est un Tour incroyable pour moi. Tout fonctionne comme sur des roulettes, je suis content de ma forme et j'ai réussi à déjouer les pièges dans le final", a commenté le vainqueur. "Oui je peux aussi gagner sans Mathieu (van der Poel). Il facilite les choses pour moi. Là, j'ai dû trouver la bonne roue. J'ai pris celle de Groenewegen, c'est lui qui a lancé, c'était parfait", a-t-il ajouté.
Le peloton est arrivé groupé dans les rues de Moulins, détrempées par l'orage, après une étape beaucoup plus tranquille que les jours précédents. Trois hommes –Andrey Amador, Matis Louvel et Daniel Oss– ont animé la journée en partant à l’avant. Oss, dernier rescapé, a été repris à 13 km de l’arrivée après 161 km d'échappée.
Nouveau feu d'artifice dans le Beaujolais?
Deux jours après la journée explosive à Issoire, la 12e étape du Tour de France promet encore des étincelles jeudi dans les vignobles du Beaujolais avec un parcours particulièrement sélectif à la veille du 14 juillet. L'étape va relier Roanne à Belleville-en-Beaujolais sur un tracé de 168,8 km comprenant cinq ascensions répertoriées, dont le col de la Croix Rosier (5,3 km à 7,6% tout de même), dont le sommet est situé à 28 km de l'arrivée.
"Ça tournicote dans les vignobles du Beaujolais. Et c'est un peu dans le même style que l'étape d'Issoire. C'est réservé aux attaquants, aux baroudeurs, ceux qui sont résistants et grimpent bien parce qu'on a des beaux petits cols", souligne le traceur de la Grande Boucle, Thierry Gouvenou, auprès de l'AFP. "C'est un beau terrain pour l'offensive. Pas pour les coureurs du général qui vont attendre plutôt les Alpes, parce que ce n'est pas le moment de gaspiller des forces. Mais ça peut faire une belle étape", ajoute-t-il.
Les leaders pourraient se préserver pour l'arrivée au sommet du Grand Colombier le samedi 14 juillet, avant d'attaquer les Alpes dès le lendemain. Mais l'étape d'Issoire a montré qu'ils sont susceptibles de poser des mines sur tous les terrains. Et il faudra être fort pour dompter le dénivelé de 3088 mètres ainsi que le final en montée qui pourrait se décider sur un sprint en petit comité. Au cœur du Beaujolais, Belleville n'a encore jamais accueilli le Tour de France, mais plusieurs étapes du Critérium du Dauphiné et de Paris-Nice.
Même privé de son poisson-pilote de luxe Mathieu van der Poel, distancé dans le final, Philipsen s'est imposé avec une marge confortable devant le Néerlandais Dylan Groenewegen et l'Allemand Phil Bauhaus. C'est déjà la quatrième victoire du Belge, porteur du maillot vert, depuis le départ le 1er juillet à Bilbao, après ses succès à Bayonne, Nogaro et Bordeaux. "C'est un Tour incroyable pour moi. Tout fonctionne comme sur des roulettes, je suis content de ma forme et j'ai réussi à déjouer les pièges dans le final", a commenté le vainqueur. "Oui je peux aussi gagner sans Mathieu (van der Poel). Il facilite les choses pour moi. Là, j'ai dû trouver la bonne roue. J'ai pris celle de Groenewegen, c'est lui qui a lancé, c'était parfait", a-t-il ajouté.
Le peloton est arrivé groupé dans les rues de Moulins, détrempées par l'orage, après une étape beaucoup plus tranquille que les jours précédents. Trois hommes –Andrey Amador, Matis Louvel et Daniel Oss– ont animé la journée en partant à l’avant. Oss, dernier rescapé, a été repris à 13 km de l’arrivée après 161 km d'échappée.
Nouveau feu d'artifice dans le Beaujolais?
Deux jours après la journée explosive à Issoire, la 12e étape du Tour de France promet encore des étincelles jeudi dans les vignobles du Beaujolais avec un parcours particulièrement sélectif à la veille du 14 juillet. L'étape va relier Roanne à Belleville-en-Beaujolais sur un tracé de 168,8 km comprenant cinq ascensions répertoriées, dont le col de la Croix Rosier (5,3 km à 7,6% tout de même), dont le sommet est situé à 28 km de l'arrivée.
"Ça tournicote dans les vignobles du Beaujolais. Et c'est un peu dans le même style que l'étape d'Issoire. C'est réservé aux attaquants, aux baroudeurs, ceux qui sont résistants et grimpent bien parce qu'on a des beaux petits cols", souligne le traceur de la Grande Boucle, Thierry Gouvenou, auprès de l'AFP. "C'est un beau terrain pour l'offensive. Pas pour les coureurs du général qui vont attendre plutôt les Alpes, parce que ce n'est pas le moment de gaspiller des forces. Mais ça peut faire une belle étape", ajoute-t-il.
Les leaders pourraient se préserver pour l'arrivée au sommet du Grand Colombier le samedi 14 juillet, avant d'attaquer les Alpes dès le lendemain. Mais l'étape d'Issoire a montré qu'ils sont susceptibles de poser des mines sur tous les terrains. Et il faudra être fort pour dompter le dénivelé de 3088 mètres ainsi que le final en montée qui pourrait se décider sur un sprint en petit comité. Au cœur du Beaujolais, Belleville n'a encore jamais accueilli le Tour de France, mais plusieurs étapes du Critérium du Dauphiné et de Paris-Nice.
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