Si Aryna Sabalenka a tenu son rang et Ons Jabeur a retrouvé son jeu et son physique, les deux autres joueuses au casting des demi-finales de Wimbledon, la jeune maman Elina Svitolina et Marketa Vondrousova, qui n'avait jusqu'alors pas la main très verte, sont beaucoup plus inattendues.
Svitolina-Vondrousova: la grosse cote
Dans la moitié de tableau de la n°1 mondiale Iga Swiatek, la présence dans le dernier carré de Svitolina (76e mondiale) et de Vondrousova (42e) était difficilement prévisible.
Pourtant, l'Ukrainienne, très soutenue par le public, s'est chargée d'écarter quatre championnes de Majeurs: Venus Williams (1er tour), Sofia Kenin (3e tour), Victoria Azarenka (huitièmes de finale) et Swiatek (quarts). Elle-même, dont la vie a radicalement changé ces derniers mois avec le poids psychologique de la guerre en Ukraine et la venue au monde de sa fille Skaï en octobre, n'en revenait pas. Qui aurait prédit qu'elle retrouverait à Wimbledon le dernier carré, quatre ans après 2019, son meilleur résultat en Grand Chelem également atteint à l'US Open la même année? Pense-t-elle désormais pouvoir remporter à Londres son premier titre du Grand Chelem? "Êtes-vous fou?", rétorque-t-elle avec humour. "Je n'y pense pas trop, même si je suis consciente qu'il ne reste que peu de matches avant de soulever le trophée", a reconnu plus sérieusement la joueuse de 28 ans.
Se dressera d'abord sur sa route Vondrousova, 24 ans, finaliste de Roland-Garros en 2019 mais qui n'avait jamais fait mieux à Wimbledon qu'un deuxième tour (2021). La Tchèque s'est faufilée en écartant des joueuses a priori supérieures comme Veronika Kudermetova (12e), Donna Vekic (21e), et Jessica Pegula (4e). Si elle ne cache pas son étonnement de parvenir à "si bien jouer" sur ce gazon, elle exprime ouvertement son bonheur de le faire. "C'est un tournoi particulier. Les gens qui connaissent le tennis connaissent les tournois du Grand Chelem. Ceux qui ne connaissent pas le tennis connaissent Wimbledon."
Jabeur-Sabalenka: toucher contre puissance
"Si je pouvais échanger ce match avec celui de l'an dernier...": Ons Jabeur a en effet pris sa revanche sur Elena Rybakina, mais en quarts de finale alors que l'an dernier le duel avait eu lieu en finale. La sixième mondiale tentera jeudi face à la Bélarusse Aryna Sabalenka (2e) de se qualifier de nouveau pour la finale sur le gazon londonien. Si elle y parvient, elle deviendrait la première joueuse à enchaîner deux finales de suite à Wimbledon depuis Serena Williams (2018-2019). Jabeur a joué deux finales de Grand Chelem (Wimbledon et US Open 2022), mais n'a pas encore été sacrée. Première joueuse du monde arabe à avoir atteint les quarts de finale d'un Majeur (Australie 2020), et de Wimbledon (2021), elle pourrait devenir la deuxième femme du continent africain à jouer trois finales de Grand Chelem après la Sud-africaine Amanda Coezter. Mais après avoir dominé mercredi la puissante Rybakina et son service dévastateur en lui opposant son toucher de balle démoniaque, elle devra enchaîner une deuxième grande performance dès jeudi contre la Bélarusse Aryna Sabalenka à la frappe tout aussi lourde.
La n°2 mondiale, demi-finaliste à Wimbledon en 2021, est arrivée dans le dernier carré des quatre derniers Majeurs, avec en prime un premier titre en Grand Chelem en janvier en Australie. Après les éliminations d'Iga Swiatek et de Rybakina, elle est sur le papier la favorite du dernier carré londonien. "Je suis super contente d'être de retour en demi-finales. J'ai vraiment hâte de jouer cette demie. Je veux faire mieux que la dernière fois", a insisté la Bélarusse qui avait été interdite à Wimbledon l'an dernier comme tous ses compatriotes et tous les Russes en réponse à la guerre en Ukraine. Elle avoue ne pas être particulièrement surprise d'affronter Jabeur. "Nous nous sommes entraînées ensemble ici avant le début du tournoi. J'ai trouvé qu'elle jouait un tennis incroyable. Et elle a su maintenir en compétition le niveau qu'elle avait à l'entraînement. Alors, ce n'est pas comme si je ne m'attendais pas à l'affronter", a déclaré Sabalenka. Cerise sur le gâteau, Swiatek étant hors course, Sabalenka n'a plus qu'à se hisser en finale pour devenir n°1 mondiale.
Svitolina-Vondrousova: la grosse cote
Dans la moitié de tableau de la n°1 mondiale Iga Swiatek, la présence dans le dernier carré de Svitolina (76e mondiale) et de Vondrousova (42e) était difficilement prévisible.
Pourtant, l'Ukrainienne, très soutenue par le public, s'est chargée d'écarter quatre championnes de Majeurs: Venus Williams (1er tour), Sofia Kenin (3e tour), Victoria Azarenka (huitièmes de finale) et Swiatek (quarts). Elle-même, dont la vie a radicalement changé ces derniers mois avec le poids psychologique de la guerre en Ukraine et la venue au monde de sa fille Skaï en octobre, n'en revenait pas. Qui aurait prédit qu'elle retrouverait à Wimbledon le dernier carré, quatre ans après 2019, son meilleur résultat en Grand Chelem également atteint à l'US Open la même année? Pense-t-elle désormais pouvoir remporter à Londres son premier titre du Grand Chelem? "Êtes-vous fou?", rétorque-t-elle avec humour. "Je n'y pense pas trop, même si je suis consciente qu'il ne reste que peu de matches avant de soulever le trophée", a reconnu plus sérieusement la joueuse de 28 ans.
Se dressera d'abord sur sa route Vondrousova, 24 ans, finaliste de Roland-Garros en 2019 mais qui n'avait jamais fait mieux à Wimbledon qu'un deuxième tour (2021). La Tchèque s'est faufilée en écartant des joueuses a priori supérieures comme Veronika Kudermetova (12e), Donna Vekic (21e), et Jessica Pegula (4e). Si elle ne cache pas son étonnement de parvenir à "si bien jouer" sur ce gazon, elle exprime ouvertement son bonheur de le faire. "C'est un tournoi particulier. Les gens qui connaissent le tennis connaissent les tournois du Grand Chelem. Ceux qui ne connaissent pas le tennis connaissent Wimbledon."
Jabeur-Sabalenka: toucher contre puissance
"Si je pouvais échanger ce match avec celui de l'an dernier...": Ons Jabeur a en effet pris sa revanche sur Elena Rybakina, mais en quarts de finale alors que l'an dernier le duel avait eu lieu en finale. La sixième mondiale tentera jeudi face à la Bélarusse Aryna Sabalenka (2e) de se qualifier de nouveau pour la finale sur le gazon londonien. Si elle y parvient, elle deviendrait la première joueuse à enchaîner deux finales de suite à Wimbledon depuis Serena Williams (2018-2019). Jabeur a joué deux finales de Grand Chelem (Wimbledon et US Open 2022), mais n'a pas encore été sacrée. Première joueuse du monde arabe à avoir atteint les quarts de finale d'un Majeur (Australie 2020), et de Wimbledon (2021), elle pourrait devenir la deuxième femme du continent africain à jouer trois finales de Grand Chelem après la Sud-africaine Amanda Coezter. Mais après avoir dominé mercredi la puissante Rybakina et son service dévastateur en lui opposant son toucher de balle démoniaque, elle devra enchaîner une deuxième grande performance dès jeudi contre la Bélarusse Aryna Sabalenka à la frappe tout aussi lourde.
La n°2 mondiale, demi-finaliste à Wimbledon en 2021, est arrivée dans le dernier carré des quatre derniers Majeurs, avec en prime un premier titre en Grand Chelem en janvier en Australie. Après les éliminations d'Iga Swiatek et de Rybakina, elle est sur le papier la favorite du dernier carré londonien. "Je suis super contente d'être de retour en demi-finales. J'ai vraiment hâte de jouer cette demie. Je veux faire mieux que la dernière fois", a insisté la Bélarusse qui avait été interdite à Wimbledon l'an dernier comme tous ses compatriotes et tous les Russes en réponse à la guerre en Ukraine. Elle avoue ne pas être particulièrement surprise d'affronter Jabeur. "Nous nous sommes entraînées ensemble ici avant le début du tournoi. J'ai trouvé qu'elle jouait un tennis incroyable. Et elle a su maintenir en compétition le niveau qu'elle avait à l'entraînement. Alors, ce n'est pas comme si je ne m'attendais pas à l'affronter", a déclaré Sabalenka. Cerise sur le gâteau, Swiatek étant hors course, Sabalenka n'a plus qu'à se hisser en finale pour devenir n°1 mondiale.
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