©Crédit photo: Anne-Christine Poujoulat/AFP
Le peloton du Tour de France va s'attaquer vendredi au Grand Colombier, où les grimpeurs français voudront briller le jour de la fête nationale au lendemain d'une étape où Thibaut Pinot et Guillaume Martin se sont déjà illustrés à l'avant de la course.
La 13e étape du Tour propose l'une des quatre arrivées au sommet de cette 110e édition, au terme d'un tracé très courte - seulement 137,8 km - au départ de Châtillon-sur-Chalaronne qui mènera les coureurs jusqu'au point culminant du massif du Jura dans l'Ain (1.501 m).
Classé en hors catégorie, le Grand Colombier est l'un des cols les plus difficiles de France avec une montée de 17,4 km à 7,1% de moyenne, avec de longues portions à 10% et des passages à 12%. Il a déjà été emprunté à plusieurs reprises par la Grande Boucle, mais il y a eu une seule arrivée au sommet jusque-là, en 2020.
Tadej Pogacar y avait remporté sa deuxième étape dans le Tour de France, avant d'empocher la victoire finale quelques jours plus tard à Paris. Derrière, Egan Bernal, tenant du titre, avait vécu un calvaire, cédant plus de sept minutes dans l'ascension.
Cette année-là, le Grand Colombier, surnommé "la pyramide du Bugey", avait été précédé par deux autres difficultés, la Selle de Fromentel et le col de la Biche. Cette fois, l'approche sera nettement plus douce.
"On va faire quelque chose un peu comme le 14 juillet: explosif. Une montée sèche du Grand Colombier sans aucune difficulté avant. Ce sera une course de côte où tout le monde doit pouvoir lâcher les watts", explique l'architecte du parcours, Thierry Gouvenou, à l'AFP.
L'occasion évidemment d'une nouvelle explication entre le maillot jaune Jonas Vingegaard et Tadej Pogacar, à la veille de la première étape alpestre vers Morzine, le Slovène ne pointant toujours qu'à 17 secondes du Danois.
Un jour de 14 juillet, les Français seront tout particulièrement intéressés par l'étape. Des grimpeurs comme David Gaudu, Romain Bardet, Thibaut Pinot ou Guillaume Martin ont coché depuis longtemps cette journée à leur agenda en espérant avoir de bonnes jambes.
"Oui ça va intéresser les Français mais ça va être du très haut niveau, ça risque de monter très, très vite", prévient Thierry Gouvenou.
L'étape de jeudi pourrait avoir laissé des traces chez certains d'entre eux, à commencer par Guillaume Martin, auteur d'un énorme travail pour faciliter la victoire de son coéquipier chez Cofidis Ion Izagirre, ou Thibaut Pinot, déçu de sa 6e place et qui expliquait "avoir manqué de jambes".
Vainqueur le 14 juillet 2017 à Foix, Warren Barguil, qui sera également sur les rangs, reste à ce jour le dernier coureur français à avoir levé les bras un jour de fête nationale sur le Tour.
Départ de Châtillon-sur-Chalaronne à 14h45 (Beyrouth), arrivée au Grand Colombier à 18h22 (horaire calculé sur une moyenne de 40 km/h).
La 13e étape du Tour propose l'une des quatre arrivées au sommet de cette 110e édition, au terme d'un tracé très courte - seulement 137,8 km - au départ de Châtillon-sur-Chalaronne qui mènera les coureurs jusqu'au point culminant du massif du Jura dans l'Ain (1.501 m).
Classé en hors catégorie, le Grand Colombier est l'un des cols les plus difficiles de France avec une montée de 17,4 km à 7,1% de moyenne, avec de longues portions à 10% et des passages à 12%. Il a déjà été emprunté à plusieurs reprises par la Grande Boucle, mais il y a eu une seule arrivée au sommet jusque-là, en 2020.
Tadej Pogacar y avait remporté sa deuxième étape dans le Tour de France, avant d'empocher la victoire finale quelques jours plus tard à Paris. Derrière, Egan Bernal, tenant du titre, avait vécu un calvaire, cédant plus de sept minutes dans l'ascension.
Cette année-là, le Grand Colombier, surnommé "la pyramide du Bugey", avait été précédé par deux autres difficultés, la Selle de Fromentel et le col de la Biche. Cette fois, l'approche sera nettement plus douce.
"On va faire quelque chose un peu comme le 14 juillet: explosif. Une montée sèche du Grand Colombier sans aucune difficulté avant. Ce sera une course de côte où tout le monde doit pouvoir lâcher les watts", explique l'architecte du parcours, Thierry Gouvenou, à l'AFP.
L'occasion évidemment d'une nouvelle explication entre le maillot jaune Jonas Vingegaard et Tadej Pogacar, à la veille de la première étape alpestre vers Morzine, le Slovène ne pointant toujours qu'à 17 secondes du Danois.
Un jour de 14 juillet, les Français seront tout particulièrement intéressés par l'étape. Des grimpeurs comme David Gaudu, Romain Bardet, Thibaut Pinot ou Guillaume Martin ont coché depuis longtemps cette journée à leur agenda en espérant avoir de bonnes jambes.
"Oui ça va intéresser les Français mais ça va être du très haut niveau, ça risque de monter très, très vite", prévient Thierry Gouvenou.
L'étape de jeudi pourrait avoir laissé des traces chez certains d'entre eux, à commencer par Guillaume Martin, auteur d'un énorme travail pour faciliter la victoire de son coéquipier chez Cofidis Ion Izagirre, ou Thibaut Pinot, déçu de sa 6e place et qui expliquait "avoir manqué de jambes".
Vainqueur le 14 juillet 2017 à Foix, Warren Barguil, qui sera également sur les rangs, reste à ce jour le dernier coureur français à avoir levé les bras un jour de fête nationale sur le Tour.
Départ de Châtillon-sur-Chalaronne à 14h45 (Beyrouth), arrivée au Grand Colombier à 18h22 (horaire calculé sur une moyenne de 40 km/h).
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