©(Photo de Ahmad Al-rubaye/POOL/AFP)
En visite en Irak, le ministre français des Armées a été reçu par son homologue irakien pour renforcer la coopération et la formation entre les deux pays. Il doit également s'entretenir avec le Premier ministre irakien Mohamed Chia al-Soudani.
Le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, était mardi à Bagdad où il a été reçu par son homologue irakien pour discuter des rapports bilatéraux, dévoilant un nouveau cycle de formation qui sera dispensé par les militaires français à l'armée irakienne.
Venu du Qatar, M. Lecornu doit s'entretenir avec le Premier ministre irakien, Mohamed Chia al-Soudani, ainsi qu'avec le commandant de l'opération Inherent Resolve, coalition internationale contre le groupe État islamique (EI) en Syrie et en Irak.
Mardi, il a entamé sa visite en rencontrant à Bagdad le ministre de la Défense irakien, Thabet al-Abbassi, qui a salué une "réunion fructueuse".
"Nous avons passé en revue la relation franco-irakienne dans son intégralité", a assuré le ministre irakien lors d'un point presse.
"Nous avons discuté de la présence des troupes françaises dans le cadre de la coalition internationale et de leur rôle important dans la lutte contre le terrorisme et les cellules" de l'EI, a-t-il ajouté.
M. Lecornu a loué le "travail décisif" en Irak des forces armées françaises, aux côtés de l'armée irakienne et "d'autres partenaires, dont le partenaire américain".
"Désormais, nous avons une feuille de route bilatérale à renforcer et à consolider", a-t-il ajouté, évoquant "un cycle de formation unique à venir, que l'on appelle +bataillon du désert+".
La formation de deux ans impliquera 80 formateurs français qui se relaieront "pour permettre de former l'équivalent de cinq bataillons, c'est-à-dire 2.100 militaires irakiens", a détaillé le ministre français.
L'initiative "ressemble beaucoup aux différentes formations que nous sommes en train d'accomplir actuellement en Pologne, pour les soldats ukrainiens", a-t-il souligné.
Les deux ministres ont également discuté d'armement, en lien notamment avec "la sécurité de l'espace aérien" de l'Irak, a ajouté Sébastien Lecornu.
Il a aussi évoqué "les discussions" menées par Bagdad avec le groupe français Thales : "des choses avancent déjà bien, notamment autour du radar GM400 et les discussions vont se poursuivre sur d'autres équipements, d'autres radars".
Le ministre rencontrera les soldats français stationnés en Irak dans le cadre de la coalition internationale. Il se rendra mercredi à Erbil, capitale du Kurdistan autonome (nord).
En janvier, lors de sa visite à Paris, le Premier ministre irakien avait rencontré des représentants des groupes français Thales et Dassault, mais aussi de l'avionneur européen Airbus, pour discuter d'une potentielle acquisition par Bagdad de radars, d'avions de combat Rafale ou encore d'hélicoptères militaires.
En mai, pour la première fois depuis très longtemps, les armées de l'air irakienne et française avaient tenu en Irak un exercice conjoint auquel avaient participé des Rafale.
Marie de La Roche Saint-André, avec AFP
Le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, était mardi à Bagdad où il a été reçu par son homologue irakien pour discuter des rapports bilatéraux, dévoilant un nouveau cycle de formation qui sera dispensé par les militaires français à l'armée irakienne.
Venu du Qatar, M. Lecornu doit s'entretenir avec le Premier ministre irakien, Mohamed Chia al-Soudani, ainsi qu'avec le commandant de l'opération Inherent Resolve, coalition internationale contre le groupe État islamique (EI) en Syrie et en Irak.
Mardi, il a entamé sa visite en rencontrant à Bagdad le ministre de la Défense irakien, Thabet al-Abbassi, qui a salué une "réunion fructueuse".
"Nous avons passé en revue la relation franco-irakienne dans son intégralité", a assuré le ministre irakien lors d'un point presse.
"Nous avons discuté de la présence des troupes françaises dans le cadre de la coalition internationale et de leur rôle important dans la lutte contre le terrorisme et les cellules" de l'EI, a-t-il ajouté.
M. Lecornu a loué le "travail décisif" en Irak des forces armées françaises, aux côtés de l'armée irakienne et "d'autres partenaires, dont le partenaire américain".
"Désormais, nous avons une feuille de route bilatérale à renforcer et à consolider", a-t-il ajouté, évoquant "un cycle de formation unique à venir, que l'on appelle +bataillon du désert+".
La formation de deux ans impliquera 80 formateurs français qui se relaieront "pour permettre de former l'équivalent de cinq bataillons, c'est-à-dire 2.100 militaires irakiens", a détaillé le ministre français.
L'initiative "ressemble beaucoup aux différentes formations que nous sommes en train d'accomplir actuellement en Pologne, pour les soldats ukrainiens", a-t-il souligné.
Les deux ministres ont également discuté d'armement, en lien notamment avec "la sécurité de l'espace aérien" de l'Irak, a ajouté Sébastien Lecornu.
Il a aussi évoqué "les discussions" menées par Bagdad avec le groupe français Thales : "des choses avancent déjà bien, notamment autour du radar GM400 et les discussions vont se poursuivre sur d'autres équipements, d'autres radars".
Le ministre rencontrera les soldats français stationnés en Irak dans le cadre de la coalition internationale. Il se rendra mercredi à Erbil, capitale du Kurdistan autonome (nord).
En janvier, lors de sa visite à Paris, le Premier ministre irakien avait rencontré des représentants des groupes français Thales et Dassault, mais aussi de l'avionneur européen Airbus, pour discuter d'une potentielle acquisition par Bagdad de radars, d'avions de combat Rafale ou encore d'hélicoptères militaires.
En mai, pour la première fois depuis très longtemps, les armées de l'air irakienne et française avaient tenu en Irak un exercice conjoint auquel avaient participé des Rafale.
Marie de La Roche Saint-André, avec AFP
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