Wronecka: Se rapprocher plutôt que s’éloigner de la 1701
La coordinatrice spéciale des Nations unies pour le Liban, Joanna Wronecka, a appelé les parties libanaise et israélienne à se «rapprocher et non s’éloigner» de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies.

Joanna Wronecka et Jean-Pierre Lacroix, secrétaire général adjoint aux opérations de paix, ont exposé jeudi devant le Conseil de sécurité de l’ONU le dernier rapport du secrétaire général, Antonio Guterres, sur la mise en œuvre de la résolution 1701, qui avait mis fin à l’offensive israélienne contre le Liban, en 2006. Le rapport couvre la période s’étendant du 21 février au 20 juin 2023.

Les discussions au Conseil de sécurité ont porté sur «les tensions récentes tout le long de la Ligne bleue, entre le Liban et Israël et la nécessité pour les deux parties de prévenir et d’éviter toute action pouvant mener à une potentielle escalade», a précisé le bureau de Joanna Wronecka dans un communiqué.

D’après le rapport, «certains des engagements pris par les deux parties au titre de la résolution 1701 n’ont toujours pas été remplis, et aucun progrès n’a été accompli concernant l’instauration d’un cessez-le-feu permanent entre Israël et le Liban».

Mme Wronecka a mis l'accent à cet égard sur les appels lancés par M. Guterres à «toutes les parties pour qu’elles appliquent intégralement les dispositions de la résolution 1701, mettent un terme aux violations et respectent la cessation des hostilités».


La coordinatrice spéciale des Nations unies pour le Liban a en outre mis l’accent «sur l’importance de la résolution 1701 pour la sécurité et la stabilité du Liban, d’Israël et de la région». «Nous devons nous rapprocher de la résolution 1701 et non nous en éloigner, a ainsi lancé Mme Wronecka. La pleine mise en œuvre de la résolution 1701 est notre principale raison d’être.»

Faisant le point sur la situation au Liban, la coordinatrice spéciale a mis l’accent sur la nécessité d’élire un président de la République dans les plus brefs délais, ce qui constitue «un point de départ pour réactiver les institutions de l’État et relancer le processus de redressement» économique.

Elle a par ailleurs souligné que «la sécurité est largement restée sous contrôle», saluant dans ce cadre le rôle de l’armée et des Forces de sécurité intérieure.

À deux semaines du troisième anniversaire de la double explosion au port de Beyrouth, le 4 août 2020, elle a appelé les autorités libanaises à «œuvrer pour une enquête transparente». Elle enfin réitéré l’engagement des Nations unies en faveur du Liban et des Libanais.
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