Le Paris Saint-Germain a frappé fort en écartant Kylian Mbappé de sa tournée au Japon pour faire pression: il veut que sa star prolonge ou soit vendue dès cet été et non qu'elle parte libre au Real Madrid dans un an.
Un degré de plus dans la guerre des nerfs. Puisque le droit contractuel est du côté de Mbappé, qui peut effectuer sa dernière année de contrat et n'est pas tenu d'accepter un transfert, le club a utilisé une autre arme, le priver de la tournée au Japon et en Corée du Sud, qui a commencé samedi et se terminera le 3 août.
L'idole du Parc se retrouve dans le loft des indésirables avec Leandro Parades, Abdou Diallo, Julian Draxler, Colin Dagba et Georginio Wijnaldum, tous de retour de prêts et pour lesquels le conseiller football Luis Campos cherche des portes de sortie.
Même Layvin Kurzawa (prêté à Fulham la saison dernière), qui a joué neuf minutes en deux ans pour le PSG, est de la tournée en Asie Orientale, alors que le meilleur buteur de l'histoire du club (212 buts en 260 matches) reste en France.
Lors de la reprise de l'entraînement des internationaux, dont "Kyky", le 15 juillet, le président Nasser Al-Khelaïfi avait demandé à nouveau au camp Mbappé de clarifier la situation mais n'a pas reçu de réponse, a expliqué à l'AFP une source ayant connaissance des négociations.
Un accord avec le Real
Le club est convaincu que Mbappé et son entourage se sont déjà mis d'accord pour rejoindre le Real gratuitement en juin 2024, affirme cette même source, avec une pantagruélique prime à la signature, puisque la "Maison Blanche" aura économisé le transfert.
Paris se sent trahi, comme le laisse entendre le ton de la lettre du 3 juillet à Mbappé, réponse à son propre courrier annonçant qu'il ne voulait pas activer son année optionnelle de contrat 2024-2025.
Le Paris Saint-Germain "a fait l'impossible pour votre carrière depuis tant d'années", "vous a aidé" et "a soutenu votre famille depuis votre adolescence", était-il écrit dans cette lettre que s'est procurée l'AFP.
La direction parisienne regrette que Mbappé ne choisisse pas la solution "gagnant-gagnant": prolonger pour ne pas partir gratuitement et laisser un transfert d'une voire deux centaines de millions d'euros.
"C'est ainsi que tous les très grands joueurs, comme vous, ont quitté leur club", appuyait le club dans sa lettre du 3 juillet, rappelant que le joueur avait posé le jour de sa prolongation de contrat, un feuilleton déjà intense l'année dernière, avec un maillot floqué 2025.
"Personne plus grand que le club"
Souvent raillé par le passé pour s'être couché devant ses joueurs stars, le PSG fait comprendre qu'il a changé de ton et que l'institution passe avant tout.
Nasser Al-Khelaïfi l'avait souligné dans un entretien à quatre médias dont l'AFP le jour de la présentation du nouvel entraîneur Luis Enrique.
Si Mbappé "ne veut pas re-signer, la porte est ouverte, bien sûr. A lui comme aux autres, personne n'est plus grand que le club, aucun joueur, absolument aucun, et moi non plus", insistait "NAK".
Le président, qui a donné jusqu'au 31 juillet à Mbappé pour faire un choix, a mis sa menace à exécution. Il va falloir enlever Mbappé des affiches promotionnelles de la tournée au Japon et en Corée du Sud, où il figurait en vedette.
Du côté du joueur, on s'en tient à la réponse donnée il y a plusieurs jours: le capitaine de l'équipe de France (70 sélections, 40 buts) entend aller au bout de sa dernière année de contrat, sans prolonger.
Une source au club assure même que l'entourage a laissé entendre que Kylian Mbappé était prêt à rester une saison sur le banc si le PSG ne le fait pas jouer.
Le N.7 était pourtant sur le terrain pour le premier match amical depuis la reprise, et il a marqué le dernier but contre Le Havre (2-0), vendredi au nouveau centre d'entraînement de Poissy.
Mais c'est son frère Ethan, 16 ans, qui représentera la famille au Japon et en Corée.
Avec cette nouvelle affaire Mbappé sur les bras, le PSG ne prépare pas idéalement sa saison. Il lui faut aussi prévoir un remplaçant, mais qui pourrait combler le vide laissé par un des meilleurs joueurs du monde ?
Un degré de plus dans la guerre des nerfs. Puisque le droit contractuel est du côté de Mbappé, qui peut effectuer sa dernière année de contrat et n'est pas tenu d'accepter un transfert, le club a utilisé une autre arme, le priver de la tournée au Japon et en Corée du Sud, qui a commencé samedi et se terminera le 3 août.
L'idole du Parc se retrouve dans le loft des indésirables avec Leandro Parades, Abdou Diallo, Julian Draxler, Colin Dagba et Georginio Wijnaldum, tous de retour de prêts et pour lesquels le conseiller football Luis Campos cherche des portes de sortie.
Même Layvin Kurzawa (prêté à Fulham la saison dernière), qui a joué neuf minutes en deux ans pour le PSG, est de la tournée en Asie Orientale, alors que le meilleur buteur de l'histoire du club (212 buts en 260 matches) reste en France.
Lors de la reprise de l'entraînement des internationaux, dont "Kyky", le 15 juillet, le président Nasser Al-Khelaïfi avait demandé à nouveau au camp Mbappé de clarifier la situation mais n'a pas reçu de réponse, a expliqué à l'AFP une source ayant connaissance des négociations.
Un accord avec le Real
Le club est convaincu que Mbappé et son entourage se sont déjà mis d'accord pour rejoindre le Real gratuitement en juin 2024, affirme cette même source, avec une pantagruélique prime à la signature, puisque la "Maison Blanche" aura économisé le transfert.
Paris se sent trahi, comme le laisse entendre le ton de la lettre du 3 juillet à Mbappé, réponse à son propre courrier annonçant qu'il ne voulait pas activer son année optionnelle de contrat 2024-2025.
Le Paris Saint-Germain "a fait l'impossible pour votre carrière depuis tant d'années", "vous a aidé" et "a soutenu votre famille depuis votre adolescence", était-il écrit dans cette lettre que s'est procurée l'AFP.
La direction parisienne regrette que Mbappé ne choisisse pas la solution "gagnant-gagnant": prolonger pour ne pas partir gratuitement et laisser un transfert d'une voire deux centaines de millions d'euros.
"C'est ainsi que tous les très grands joueurs, comme vous, ont quitté leur club", appuyait le club dans sa lettre du 3 juillet, rappelant que le joueur avait posé le jour de sa prolongation de contrat, un feuilleton déjà intense l'année dernière, avec un maillot floqué 2025.
"Personne plus grand que le club"
Souvent raillé par le passé pour s'être couché devant ses joueurs stars, le PSG fait comprendre qu'il a changé de ton et que l'institution passe avant tout.
Nasser Al-Khelaïfi l'avait souligné dans un entretien à quatre médias dont l'AFP le jour de la présentation du nouvel entraîneur Luis Enrique.
Si Mbappé "ne veut pas re-signer, la porte est ouverte, bien sûr. A lui comme aux autres, personne n'est plus grand que le club, aucun joueur, absolument aucun, et moi non plus", insistait "NAK".
Le président, qui a donné jusqu'au 31 juillet à Mbappé pour faire un choix, a mis sa menace à exécution. Il va falloir enlever Mbappé des affiches promotionnelles de la tournée au Japon et en Corée du Sud, où il figurait en vedette.
Du côté du joueur, on s'en tient à la réponse donnée il y a plusieurs jours: le capitaine de l'équipe de France (70 sélections, 40 buts) entend aller au bout de sa dernière année de contrat, sans prolonger.
Une source au club assure même que l'entourage a laissé entendre que Kylian Mbappé était prêt à rester une saison sur le banc si le PSG ne le fait pas jouer.
Le N.7 était pourtant sur le terrain pour le premier match amical depuis la reprise, et il a marqué le dernier but contre Le Havre (2-0), vendredi au nouveau centre d'entraînement de Poissy.
Mais c'est son frère Ethan, 16 ans, qui représentera la famille au Japon et en Corée.
Avec cette nouvelle affaire Mbappé sur les bras, le PSG ne prépare pas idéalement sa saison. Il lui faut aussi prévoir un remplaçant, mais qui pourrait combler le vide laissé par un des meilleurs joueurs du monde ?
Lire aussi
Commentaires