©La République islamique d'Iran considère les bahaïs comme des hérétiques et des "espions" liés à Israël, leur siège mondial historique étant à Haïfa (photo), dans le nord de l'Etat israélien. (AFP)
Un groupe de fidèles bahaïs, une minorité religieuse en Iran, a été arrêté par les autorités de la République Islamique sur un soupçon de collusion avec Israël, mardi 25 juillet. Depuis 1979, les Bahaïs sont régulièrement la cible du régime des mollahs qui les considèrent comme des hérétiques, leur foi n'étant officiellement pas reconnue.
Un "groupe" de fidèles appartenant à la minorité religieuse bahaïe a été arrêté par les autorités iraniennes dans le nord du pays en raison de leurs "contacts" avec Israël, a annoncé mardi une agence de presse locale.
La République islamique, dans laquelle le chiisme est la religion d'Etat, considère les bahaïs comme des hérétiques et des "espions" liés à Israël, ennemi juré de Téhéran, leur siège mondial historique étant à Haïfa, dans le nord de l'Etat israélien.
"Un certain nombre de membres (de la communauté) bahaïe ont été arrêtés dans la province de Guilan", dans le nord, a indiqué l'agence de presse Fars, citant un communiqué des services de Renseignements.
Les personnes interpellées "étaient en contact avec le centre sioniste de Beit-ol-Adl" en Israël, l'autorité suprême de la communauté bahaïe, a ajouté le communiqué.
"Ce groupe avait également pour mission de propager les enseignements bahaïs, en particulier dans les écoles de musique pour enfants", a précisé la même source.
Les bahaïs suivent les enseignements de Bahaullah, né en Iran en 1817, qu'ils considèrent comme un prophète et le fondateur de cette religion monothéiste qui promeut l'unité et l'égalité.
La foi bahaïe n'est pas reconnue par les autorités iraniennes contrairement à d'autres confessions minoritaires non musulmanes, notamment le christianisme, le judaïsme et le zoroastrisme. C'est pourtant la plus grande minorité religieuse non musulmane du pays, qui affirme compter plus de sept millions de fidèles dans le monde.
Téhéran avait annoncé en août dernier l'arrestation de plusieurs membres de la communauté bahaïe dans la province Mazandaran, voisine de Guilan.
En 2018, l'Assemblé générale des Nations unies avait adopté une résolution appelant l'Iran à mettre fin "aux arrestations arbitraires" des minorités religieuses et à libérer les bahaïs emprisonnés.
Malo Pinatel, avec AFP
Un "groupe" de fidèles appartenant à la minorité religieuse bahaïe a été arrêté par les autorités iraniennes dans le nord du pays en raison de leurs "contacts" avec Israël, a annoncé mardi une agence de presse locale.
La République islamique, dans laquelle le chiisme est la religion d'Etat, considère les bahaïs comme des hérétiques et des "espions" liés à Israël, ennemi juré de Téhéran, leur siège mondial historique étant à Haïfa, dans le nord de l'Etat israélien.
"Un certain nombre de membres (de la communauté) bahaïe ont été arrêtés dans la province de Guilan", dans le nord, a indiqué l'agence de presse Fars, citant un communiqué des services de Renseignements.
Les personnes interpellées "étaient en contact avec le centre sioniste de Beit-ol-Adl" en Israël, l'autorité suprême de la communauté bahaïe, a ajouté le communiqué.
"Ce groupe avait également pour mission de propager les enseignements bahaïs, en particulier dans les écoles de musique pour enfants", a précisé la même source.
Les bahaïs suivent les enseignements de Bahaullah, né en Iran en 1817, qu'ils considèrent comme un prophète et le fondateur de cette religion monothéiste qui promeut l'unité et l'égalité.
La foi bahaïe n'est pas reconnue par les autorités iraniennes contrairement à d'autres confessions minoritaires non musulmanes, notamment le christianisme, le judaïsme et le zoroastrisme. C'est pourtant la plus grande minorité religieuse non musulmane du pays, qui affirme compter plus de sept millions de fidèles dans le monde.
Téhéran avait annoncé en août dernier l'arrestation de plusieurs membres de la communauté bahaïe dans la province Mazandaran, voisine de Guilan.
En 2018, l'Assemblé générale des Nations unies avait adopté une résolution appelant l'Iran à mettre fin "aux arrestations arbitraires" des minorités religieuses et à libérer les bahaïs emprisonnés.
Malo Pinatel, avec AFP
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