Pierre Bou Assi, député des Forces libanaises, a fait part de son opposition ferme à la nomination en Conseil des ministres d’un successeur au gouverneur de la BDL, Riad Salamé, assurant que "ni le président de la Chambre, Nabih Berry, ni le Premier ministre sortant, Najib Mikati, n’ont le droit de prendre une telle décision en contournant les lois et la Constitution." Mardi, M. Berry a appelé à la nomination d'un gouverneur par le gouvernement sortant en l'absence d'un président de la République.
Dans une intervention accordée mercredi à la chaine locale « al-Jadeed », M. Bou Assi a stigmatisé "l’arrogance et l’insouciance" du président de la Chambre. Et d'ajouter: "Ce dernier tente, comme sous la tutelle syrienne, d’appliquer le dicton selon lequel « nécessité fait loi», qui n'est ni logique, ni légal, et surtout anticonstitutionnel." Le député FL a, dans ce sens, fustigé "l’axe obstructionniste (pro-iranien), qui, après avoir pris la présidence de la République en otage, tente de faire de même avec la gouvernance de la BDL." Et d’ajouter : "Ce sont les mêmes qui essayent de s’arroger les postes chrétiens et qui ont du mépris pour la loi et les institutions".
Le député FL a par ailleurs dénoncé "une tentative de repartir les responsabilités (des échecs) entre les quatre vice-gouverneurs de la BDL" par ceux qui "veulent le pouvoir, mais refusent d’assumer leurs responsabilités". Il a souligné qu’"en cas de vacance à la tête de la BDL, celle-ci devrait être comblée conformément aux dispositions prévues par l’article 25 du Code de la monnaie et du crédit par le premier vice-gouverneur, Wassim Mansouri. Aussi, "l'article 340 le tient pour responsable" a indiqué M. Bou Assi, ajoutant : "Il ne peut pas être l'assistant du gouverneur pendant des années et s’abstenir d’accomplir son devoir et d’assumer ses responsabilités en cas de vacance".
À une question sur le refus de Nabih Berry de tenir les chiites responsables, d'autant plus que le ministre des Finances et le procureur financier sont également chiites, il a répondu : « Avec tout le respect que je dois à la communauté et au peuple chiites, mais M. Berry porte aujourd'hui la responsabilité des postes qu’il a accordés à des chiites ».
Commentant la visite de Jean Yves Le Drian, envoyé spécial du président français, M. Bou Assi a souligné que l’initiative française Frangié/Salam a échoué. Il a fait valoir que "la France n’abandonnera pas le Liban, et que M. Le Drian reviendra pour discuter des propositions". Il s’est toutefois désolé du fait que "le duo chiite s'en tient à la formule "Frangié ou personne".
"Nous sommes ouverts à toutes propositions avec les Français, et malgré nos désaccords depuis près d'un an sur l'initiative française, nous avons maintenu de bonnes relations et sommes ouverts au dialogue avec eux," a assuré le député chrétien".
M. Bou Assi a enfin indiqué que les FL ne s'opposeront pas à la candidature du commandant en chef de l'armée, le général Joseph Aoun si ses chances de victoire sont élevées".
Dans une intervention accordée mercredi à la chaine locale « al-Jadeed », M. Bou Assi a stigmatisé "l’arrogance et l’insouciance" du président de la Chambre. Et d'ajouter: "Ce dernier tente, comme sous la tutelle syrienne, d’appliquer le dicton selon lequel « nécessité fait loi», qui n'est ni logique, ni légal, et surtout anticonstitutionnel." Le député FL a, dans ce sens, fustigé "l’axe obstructionniste (pro-iranien), qui, après avoir pris la présidence de la République en otage, tente de faire de même avec la gouvernance de la BDL." Et d’ajouter : "Ce sont les mêmes qui essayent de s’arroger les postes chrétiens et qui ont du mépris pour la loi et les institutions".
Le député FL a par ailleurs dénoncé "une tentative de repartir les responsabilités (des échecs) entre les quatre vice-gouverneurs de la BDL" par ceux qui "veulent le pouvoir, mais refusent d’assumer leurs responsabilités". Il a souligné qu’"en cas de vacance à la tête de la BDL, celle-ci devrait être comblée conformément aux dispositions prévues par l’article 25 du Code de la monnaie et du crédit par le premier vice-gouverneur, Wassim Mansouri. Aussi, "l'article 340 le tient pour responsable" a indiqué M. Bou Assi, ajoutant : "Il ne peut pas être l'assistant du gouverneur pendant des années et s’abstenir d’accomplir son devoir et d’assumer ses responsabilités en cas de vacance".
À une question sur le refus de Nabih Berry de tenir les chiites responsables, d'autant plus que le ministre des Finances et le procureur financier sont également chiites, il a répondu : « Avec tout le respect que je dois à la communauté et au peuple chiites, mais M. Berry porte aujourd'hui la responsabilité des postes qu’il a accordés à des chiites ».
Commentant la visite de Jean Yves Le Drian, envoyé spécial du président français, M. Bou Assi a souligné que l’initiative française Frangié/Salam a échoué. Il a fait valoir que "la France n’abandonnera pas le Liban, et que M. Le Drian reviendra pour discuter des propositions". Il s’est toutefois désolé du fait que "le duo chiite s'en tient à la formule "Frangié ou personne".
"Nous sommes ouverts à toutes propositions avec les Français, et malgré nos désaccords depuis près d'un an sur l'initiative française, nous avons maintenu de bonnes relations et sommes ouverts au dialogue avec eux," a assuré le député chrétien".
M. Bou Assi a enfin indiqué que les FL ne s'opposeront pas à la candidature du commandant en chef de l'armée, le général Joseph Aoun si ses chances de victoire sont élevées".
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