Rendre l’enseignement ludique. Tel est l’objectif que s’est fixé «Nafda» (dépoussiérer, en arabe), un mouvement fondé à la fin de 2021, qui a décidé de relever le défi et de modifier les pratiques d’enseignement en évaluant les besoins spécifiques des enseignants, des élèves ainsi que de leurs parents.
Le réseau, comprenant près d’une soixantaine d’écoles, a organisé mercredi une conférence à l’école Abi Bakr al-Siddiq à Kantari (Beyrouth), pour présenter son projet.
Celui-ci a débuté avec un groupe restreint de directeurs d’établissements scolaires, qui ont élaboré les caractéristiques auxquels devrait répondre «l’école du futur» en ce XXIe siècle.
Selon Sahar Mahfouz, directrice de l’école Abi Bakr al-Siddiq relevant des Makassed, et pionnière du mouvement Nafda, les élèves qui seront diplômés des écoles doivent rendre service à leur pays et à la société dans laquelle ils vivent. Pour ce faire, le directeur de chaque école participant au mouvement s’est concerté avec les différents segments de son école (enseignants, élèves, parents) afin d’évaluer les besoins de l’établissement. Un plan d’action et une étude pilote ont été mis en place pour faire évoluer la manière d’enseignement de certaines matières. «Une fois le nouveau processus établi et testé, il a été étendu à d’autres établissements», a expliqué Sahar Mahfouz à Ici Beyrouth.
Au terme d’expériences menées à l’échelle de leur établissement, les directeurs des écoles se sont réunis pour faire le point. Une expérience réussie, selon Mme Mahfouz, qui affirme que le projet qui avait réuni au départ vingt directeurs d’établissements, en compte aujourd’hui 56. «Le projet est réalisé dans différentes régions du pays, y compris le Hermel», ajoute-t-elle.
De son côté, Fahed Jamaleddine, directeur de la transformation scolaire à «Nafda», a mis l’accent sur le travail commun effectué par les établissements scolaires pour assurer le succès du projet.
Le pari est gagné, de l’aveu même d’élèves qui en ont profité. Ghia Bou Moujahed, élève à l’école publique Maroun Abboud de Aley, ne cache pas sa joie. Pour elle, «il faut absolument que l’ensemble des établissements scolaires introduisent le programme Steam dans leurs écoles». Steam, l’un des projets proposés par «Nafda», permet aux élèves d’approfondir leurs connaissances en codage, en art, développement web et en robotique.
Ce projet représente une nouvelle façon de penser l’école de manière innovante et interactive pour répondre aux enjeux du XXIᵉ siècle.
Le réseau, comprenant près d’une soixantaine d’écoles, a organisé mercredi une conférence à l’école Abi Bakr al-Siddiq à Kantari (Beyrouth), pour présenter son projet.
Celui-ci a débuté avec un groupe restreint de directeurs d’établissements scolaires, qui ont élaboré les caractéristiques auxquels devrait répondre «l’école du futur» en ce XXIe siècle.
Selon Sahar Mahfouz, directrice de l’école Abi Bakr al-Siddiq relevant des Makassed, et pionnière du mouvement Nafda, les élèves qui seront diplômés des écoles doivent rendre service à leur pays et à la société dans laquelle ils vivent. Pour ce faire, le directeur de chaque école participant au mouvement s’est concerté avec les différents segments de son école (enseignants, élèves, parents) afin d’évaluer les besoins de l’établissement. Un plan d’action et une étude pilote ont été mis en place pour faire évoluer la manière d’enseignement de certaines matières. «Une fois le nouveau processus établi et testé, il a été étendu à d’autres établissements», a expliqué Sahar Mahfouz à Ici Beyrouth.
Au terme d’expériences menées à l’échelle de leur établissement, les directeurs des écoles se sont réunis pour faire le point. Une expérience réussie, selon Mme Mahfouz, qui affirme que le projet qui avait réuni au départ vingt directeurs d’établissements, en compte aujourd’hui 56. «Le projet est réalisé dans différentes régions du pays, y compris le Hermel», ajoute-t-elle.
De son côté, Fahed Jamaleddine, directeur de la transformation scolaire à «Nafda», a mis l’accent sur le travail commun effectué par les établissements scolaires pour assurer le succès du projet.
Le pari est gagné, de l’aveu même d’élèves qui en ont profité. Ghia Bou Moujahed, élève à l’école publique Maroun Abboud de Aley, ne cache pas sa joie. Pour elle, «il faut absolument que l’ensemble des établissements scolaires introduisent le programme Steam dans leurs écoles». Steam, l’un des projets proposés par «Nafda», permet aux élèves d’approfondir leurs connaissances en codage, en art, développement web et en robotique.
Ce projet représente une nouvelle façon de penser l’école de manière innovante et interactive pour répondre aux enjeux du XXIᵉ siècle.
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