Le Conseil des ministres qui a été convoqué pour discuter «de la situation économique et financière», notamment la désignation d’un successeur au gouverneur de la Banque du Liban, Riad Salamé, n’a pas été tenu, faute de quorum. Sur les trente ministres, seuls huit se sont présentés, jeudi peu avant 11 heures, pour prendre part à la séance. Au nombre des absents, notamment les ministres du Hezbollah. Une indication supplémentaire sur le clivage politique qui s’accentue entre Amal et le Hezbollah.
À cinq jours de la fin du mandat de Riad Salamé, le Liban se prépare donc à une nouvelle vacance institutionnelle, alors que les quatre vice-gouverneurs n’ont toujours pas tranché leur position. Pour rappel, ces derniers avaient brandi la menace d’une démission collective, si un successeur à M. Salamé n’est pas nommé.
Aussi, au lieu d’un Conseil des ministres, c’est une réunion consultative que le Premier ministre sortant, Najib Mikati, a-t-il conduit avec les ministres présents au Grand Sérail. Dans une discussion à bâtons rompus avec les journalistes, il a confié ne pas encore «avoir réussi à convaincre les vice-gouverneurs de revenir sur leur décision de démissionner».
Dans un communiqué, M. Mikati avait indiqué que «les circonstances actuelles du Liban et la dangerosité de la situation financière et monétaire exigent des ministres et de l’ensemble des forces politiques concernées un comportement exceptionnel pour éviter plus de tensions, dissiper les craintes et angoisses des Libanais et régler les problèmes urgents».
«Nous avions aujourd’hui une chance de remédier provisoirement à un dossier lié à la situation monétaire et financière et je suis triste d’annoncer que certains» ministres ont privilégié leurs «calculs politiques» à la stabilité dans le pays, a déploré M. Mikati, soulignant qu’il leur incombe donc d’«assumer la responsabilité de cette décision». Il a assuré qu’il continuera d’exercer ses devoirs constitutionnels et d’entreprendre un travail sérieux pour assurer la continuité des institutions, principalement la Banque du Liban.
M. Mikati a par ailleurs insisté à rappeler que «le gouvernement n’est pas responsable de la vacance présidentielle, ni des conséquences qui en découlent, mais fournit des efforts dans la période d’expédition des affaires courantes pour le maintien du travail au sein des institutions publiques pour combler les besoins des citoyens».
Il a, à cet égard, exhorté les députés à assumer leurs responsabilités et à élire au plus vite un nouveau président pour le pays afin de permettre le retour des institutions constitutionnelles et la poursuite des mesures de réforme que son gouvernement aurait commencées.
Par ailleurs, le Premier ministre sortant, Najib Mikati, a convoqué le cabinet à une réunion lundi prochain pour examiner le projet du budget.
À cinq jours de la fin du mandat de Riad Salamé, le Liban se prépare donc à une nouvelle vacance institutionnelle, alors que les quatre vice-gouverneurs n’ont toujours pas tranché leur position. Pour rappel, ces derniers avaient brandi la menace d’une démission collective, si un successeur à M. Salamé n’est pas nommé.
Aussi, au lieu d’un Conseil des ministres, c’est une réunion consultative que le Premier ministre sortant, Najib Mikati, a-t-il conduit avec les ministres présents au Grand Sérail. Dans une discussion à bâtons rompus avec les journalistes, il a confié ne pas encore «avoir réussi à convaincre les vice-gouverneurs de revenir sur leur décision de démissionner».
Dans un communiqué, M. Mikati avait indiqué que «les circonstances actuelles du Liban et la dangerosité de la situation financière et monétaire exigent des ministres et de l’ensemble des forces politiques concernées un comportement exceptionnel pour éviter plus de tensions, dissiper les craintes et angoisses des Libanais et régler les problèmes urgents».
«Nous avions aujourd’hui une chance de remédier provisoirement à un dossier lié à la situation monétaire et financière et je suis triste d’annoncer que certains» ministres ont privilégié leurs «calculs politiques» à la stabilité dans le pays, a déploré M. Mikati, soulignant qu’il leur incombe donc d’«assumer la responsabilité de cette décision». Il a assuré qu’il continuera d’exercer ses devoirs constitutionnels et d’entreprendre un travail sérieux pour assurer la continuité des institutions, principalement la Banque du Liban.
M. Mikati a par ailleurs insisté à rappeler que «le gouvernement n’est pas responsable de la vacance présidentielle, ni des conséquences qui en découlent, mais fournit des efforts dans la période d’expédition des affaires courantes pour le maintien du travail au sein des institutions publiques pour combler les besoins des citoyens».
Il a, à cet égard, exhorté les députés à assumer leurs responsabilités et à élire au plus vite un nouveau président pour le pays afin de permettre le retour des institutions constitutionnelles et la poursuite des mesures de réforme que son gouvernement aurait commencées.
Par ailleurs, le Premier ministre sortant, Najib Mikati, a convoqué le cabinet à une réunion lundi prochain pour examiner le projet du budget.
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