Une trêve humanitaire a été instaurée lundi soir dans le camp de Aïn el-Héloué, entre les différentes factions palestiniennes armées, alors que le bilan des victimes ne fait que s’alourdir au troisième jours des affrontements entre le Fatah, principale organisation palestinienne dirigée par le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, et des groupuscules islamistes dans le camp, notamment Esbat el-Ansar.
Selon Dorothee Klaus, directrice de l'Unrwa au Liban, le bilan est passé à onze morts et 40 blessés depuis samedi dans le plus grand camp de réfugiés palestiniens, alors que des sources médicales avaient fait état plus tôt de huit morts en trois jours d'affrontements.
Plus tôt dans la journée, une tentative d’instaurer un cessez-le-feu avait été effectuée. Oussama Saad, député de Saïda, avait annoncé au terme d’une réunion qu’il a tenue en présence des différentes factions palestiniennes, que celles-ci s’étaient "engagées à maintenir le cessez-le-feu" et qu’une seconde réunion de suivi se tiendra mardi matin. Inutile de préciser qu’aucune d’elles ne s’est conformé à cet engagement. Les accrochages aux armes automatiques et aux roquettes anti-char ont continué de faire rage.
Même après l’annonce de la trêve humanitaire en soirée, les échanges de tirs se poursuivaient, mais par intermittence.
Les dégâts sont importants dans le camp évacué par ses habitants. Dorothee Klaus a indiqué à l’AFP que 2.000 personnes avaient été contraintes de fuir le camp depuis samedi, dont des enfants. Elle a ajouté que "deux écoles de l'Unrwa ont été endommagées", précisant que l'agence avait dû suspendre temporairement ses services dans le camp en raison des violences. "Nous exhortons tous les acteurs armés à respecter tous les bâtiments (...) de l'Unrwa conformément au droit international", a poursuivi Mme Klaus.
Rappelons qu'en vertu d'un accord de longue date, l'armée libanaise ne se déploie pas dans les camps palestiniens du Liban où la sécurité est assurée par des factions palestiniennes. Les affrontements avaient éclaté samedi à la suite de la mort d'un membre d'un groupuscule islamiste. Par la suite, cinq membres du Fatah dont un responsable militaire ont été tués dans une embuscade.
Selon Dorothee Klaus, directrice de l'Unrwa au Liban, le bilan est passé à onze morts et 40 blessés depuis samedi dans le plus grand camp de réfugiés palestiniens, alors que des sources médicales avaient fait état plus tôt de huit morts en trois jours d'affrontements.
Plus tôt dans la journée, une tentative d’instaurer un cessez-le-feu avait été effectuée. Oussama Saad, député de Saïda, avait annoncé au terme d’une réunion qu’il a tenue en présence des différentes factions palestiniennes, que celles-ci s’étaient "engagées à maintenir le cessez-le-feu" et qu’une seconde réunion de suivi se tiendra mardi matin. Inutile de préciser qu’aucune d’elles ne s’est conformé à cet engagement. Les accrochages aux armes automatiques et aux roquettes anti-char ont continué de faire rage.
Même après l’annonce de la trêve humanitaire en soirée, les échanges de tirs se poursuivaient, mais par intermittence.
Les dégâts sont importants dans le camp évacué par ses habitants. Dorothee Klaus a indiqué à l’AFP que 2.000 personnes avaient été contraintes de fuir le camp depuis samedi, dont des enfants. Elle a ajouté que "deux écoles de l'Unrwa ont été endommagées", précisant que l'agence avait dû suspendre temporairement ses services dans le camp en raison des violences. "Nous exhortons tous les acteurs armés à respecter tous les bâtiments (...) de l'Unrwa conformément au droit international", a poursuivi Mme Klaus.
Rappelons qu'en vertu d'un accord de longue date, l'armée libanaise ne se déploie pas dans les camps palestiniens du Liban où la sécurité est assurée par des factions palestiniennes. Les affrontements avaient éclaté samedi à la suite de la mort d'un membre d'un groupuscule islamiste. Par la suite, cinq membres du Fatah dont un responsable militaire ont été tués dans une embuscade.
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